La personne en question est Said Chaou, un ancien parlementaire -aujourd'hui favorable à l'indépendance du Rif- présenté par Rabat comme un "trafiquant de drogue".
Selon le ministère des Affaires étrangères, il faisait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la justice marocaine pour "association de malfaiteurs" depuis 2010 et "trafic international de stupéfiants" depuis 2015.
Toujours selon la même source, "des renseignements précis ont été communiqués, depuis plusieurs mois, aux autorités néerlandaises, sur l'implication de ce trafiquant dans le financement et le soutien logistique à certains milieux au Nord du Maroc".
Saïd Chaou est ainsi accusé de financer d'une manière illégale le Hirak, un mouvement de contestation populaire que vivent la ville d'Al Hoceïma et autres régions du Rif depuis bientôt huit mois.
Le Maroc qui "a toujours loyalement coopéré dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogues" sur demande insistante de l'Union Européenne et des Pays Bas "ne saurait tolérer qu'un trafiquant notoire, dont il a réussi à assécher les ressources, agisse pour recréer une situation favorable à ses activités criminelles", ajoute le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La même source affirme que le Maroc "se réserve le droit de tirer toutes les conséquences et implications qui s'imposeraient au niveau des relations bilatérales et de prendre les mesures notamment politiques et diplomatiques nécessaires". Ainsi la reprise de l'ambassadeur marocain de ses fonctions à La Haye sera examinée par le Maroc "en fonction de l'évolution de ce dossier".
La réponse néerlandaise n'a pas tardé. "Les Pays-Bas sont déterminés, maintenant et à l'avenir, à collaborer efficacement avec le Maroc dans le cadre des accords internationaux et dans le respect de l'Etat de droit", ont affirmé les ministères néerlandais des Affaires étrangères et de la Justice dans un communiqué conjoint.
"A cet égard, la déclaration marocaine est incompréhensible et inutile", ont ajouté les deux ministères dans le même communiqué.
Said Chaou est maroco-néerlandais qui exploite des coffee-shops aux Pays-Bas. Il a été arrêté à Rosendaal, dans le sud des Pays-Bas, lors d'une opération antidrogue en 2015. Faute de preuve, la justice lui a accordé la liberté sous contrôle judiciaire en décembre 2015.
L'homme est associé au "Mouvement du 18 septembre pour l'indépendance du Rif". Et d'après certaines sources gouvernementales et médiatiques marocaines, il pourrait être son principal financier, au vu des moyens dont il dispose.
Selon le ministère des Affaires étrangères, il faisait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la justice marocaine pour "association de malfaiteurs" depuis 2010 et "trafic international de stupéfiants" depuis 2015.
Toujours selon la même source, "des renseignements précis ont été communiqués, depuis plusieurs mois, aux autorités néerlandaises, sur l'implication de ce trafiquant dans le financement et le soutien logistique à certains milieux au Nord du Maroc".
Saïd Chaou est ainsi accusé de financer d'une manière illégale le Hirak, un mouvement de contestation populaire que vivent la ville d'Al Hoceïma et autres régions du Rif depuis bientôt huit mois.
Le Maroc qui "a toujours loyalement coopéré dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogues" sur demande insistante de l'Union Européenne et des Pays Bas "ne saurait tolérer qu'un trafiquant notoire, dont il a réussi à assécher les ressources, agisse pour recréer une situation favorable à ses activités criminelles", ajoute le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La même source affirme que le Maroc "se réserve le droit de tirer toutes les conséquences et implications qui s'imposeraient au niveau des relations bilatérales et de prendre les mesures notamment politiques et diplomatiques nécessaires". Ainsi la reprise de l'ambassadeur marocain de ses fonctions à La Haye sera examinée par le Maroc "en fonction de l'évolution de ce dossier".
La réponse néerlandaise n'a pas tardé. "Les Pays-Bas sont déterminés, maintenant et à l'avenir, à collaborer efficacement avec le Maroc dans le cadre des accords internationaux et dans le respect de l'Etat de droit", ont affirmé les ministères néerlandais des Affaires étrangères et de la Justice dans un communiqué conjoint.
"A cet égard, la déclaration marocaine est incompréhensible et inutile", ont ajouté les deux ministères dans le même communiqué.
Said Chaou est maroco-néerlandais qui exploite des coffee-shops aux Pays-Bas. Il a été arrêté à Rosendaal, dans le sud des Pays-Bas, lors d'une opération antidrogue en 2015. Faute de preuve, la justice lui a accordé la liberté sous contrôle judiciaire en décembre 2015.
L'homme est associé au "Mouvement du 18 septembre pour l'indépendance du Rif". Et d'après certaines sources gouvernementales et médiatiques marocaines, il pourrait être son principal financier, au vu des moyens dont il dispose.