Dans sa marche contre le Congo, la France accélère le pas. En effet, pas un seul mois ne passe sans que la justice française ne sorte de son chapeau le nom d’un membre de la famille du président congolais, Denis Sassou N’Guesso. Multipliant des mises en examen sans discontinuer, elle bénéficie ainsi du soutien de la prolixe presse hexagonale qui assure le relais au rythme de la procédure.
Aujourd’hui, une certitude se dégage très clairement : la France a levé l’option de nuire au président congolais. Cette volonté affichée fait penser que dans les prochains jours, la justice française allongerait volontiers sa liste de mises en examen. Car, derrière l’écran de fumée judiciaire se cache en réalité, une volonté politique visant à faire payer au Congo son partenariat stratégique noué avec la Chine. Dans ce jeu dangereux, la presse française ne se donne pas un rôle anecdotique. Elle est bavarde et unanime quand il s’agit des mises en examen contre la famille présidentielle congolaise, mais étonnement aphone quand Denis Sassou N’Guesso porte plainte contre l’antenne française de Transparency internationale pour «tentative d’escroquerie au jugement ».
A travers ce matraquage juridico-médiatique qui souille l’honneur de Denis Sassou N’Guesso, la France vise à affaiblir le président congolais. La stratégie, selon certains observateurs est classique : susciter le désamour du peuple congolais pour son leader et le préparer ainsi à accepter éventuelle une déstabilisation des institutions.
Cette analyse semble objective d’autant plus que l’attitude paternaliste de la France laisse de plus en plus perplexes nombre d’observateurs avisés. Et, pour le peu de Congolais qui s’intéressent à cette affaire, la question à laquelle ils n’ont pas de réponse est celle de savoir pourquoi les monarchies du Golfe qui donnent l’impression de vouloir acheter tout Paris n’attirent pas l’attention de la justice française autant qu’elle s’intéresse aux biens des chefs d’Etats africains ? Sans doute que les biens que cette justice considère comme mal acquis ont-ils le goût colonial. Et comme tels, ils attirent le colonisateur dont, par ailleurs, l’envie de coloniser n’a jamais disparu.
Aujourd’hui, une certitude se dégage très clairement : la France a levé l’option de nuire au président congolais. Cette volonté affichée fait penser que dans les prochains jours, la justice française allongerait volontiers sa liste de mises en examen. Car, derrière l’écran de fumée judiciaire se cache en réalité, une volonté politique visant à faire payer au Congo son partenariat stratégique noué avec la Chine. Dans ce jeu dangereux, la presse française ne se donne pas un rôle anecdotique. Elle est bavarde et unanime quand il s’agit des mises en examen contre la famille présidentielle congolaise, mais étonnement aphone quand Denis Sassou N’Guesso porte plainte contre l’antenne française de Transparency internationale pour «tentative d’escroquerie au jugement ».
A travers ce matraquage juridico-médiatique qui souille l’honneur de Denis Sassou N’Guesso, la France vise à affaiblir le président congolais. La stratégie, selon certains observateurs est classique : susciter le désamour du peuple congolais pour son leader et le préparer ainsi à accepter éventuelle une déstabilisation des institutions.
Cette analyse semble objective d’autant plus que l’attitude paternaliste de la France laisse de plus en plus perplexes nombre d’observateurs avisés. Et, pour le peu de Congolais qui s’intéressent à cette affaire, la question à laquelle ils n’ont pas de réponse est celle de savoir pourquoi les monarchies du Golfe qui donnent l’impression de vouloir acheter tout Paris n’attirent pas l’attention de la justice française autant qu’elle s’intéresse aux biens des chefs d’Etats africains ? Sans doute que les biens que cette justice considère comme mal acquis ont-ils le goût colonial. Et comme tels, ils attirent le colonisateur dont, par ailleurs, l’envie de coloniser n’a jamais disparu.