Les résultats du baccalauéat ont boulversés plus d'un, le taux de réussite étant trop faible (8.71%) remet en cause le système éducatif tchadien. A qui la faute? Les élèves, parents d'élèves, enseignants, administrateurs scolaires et cadres de l'Education nationale ont tous une résponsabilité dans cette echec massif et croissant. Plus de 60 000 élèves sont sur la touche, ayant échoués l'examen, combien d'entre eux quitteront la scolarité? N'est-ce pas un danger pour la future génération qui se doit d'être à la hauteur? 91.29 % d'échec représente une honte nationale, un profond déséquilibre au niveau de l'Etat. Comment expliquer cet echec massif? Beaucoup ont tendance à confondre cet échec avec la baisse de niveau scolaire, hors même si beaucoup de candidats de méritent pas d'être bacheliers, face à de tes chiffres les autorités concernés doivent s'inquiéter et surtout prendre des initiatives dans les plus brefs délais.il y'a un duel, voir une forte concurrence entre les établissements privées et publics. les écoles publics sont dévalorisés, discrédités, les élèves sont empaquetés à 100 voir même 200 par classe, ce qui entre dans les mauvaises conditions scolaires, les écoles privées se disputent les tarifs et frais de scolarité qui sont pour certaines d'entre elles excessivement chers. De plus les administrations scolaires ne respectent pas les conditions de passages d'une classe à une autre pour beaucoup d'élèves ce qi détruit à long terme le système éducatif et gonfle les chiffres liés à l'echec.Il est très facile pour un élève de se faire fabriquer un faux bulletn lui permettant de passer en classe supérieure même si hélais, il n'a pas du tout le niveau recquis. les élèves refusent de faire un effort considérable et suffisant, le baccalauréat se prépare depuis la seconde, en trois ans et non uniquement en classe de terminale. Les enseignants souffrent quotidiennement et gagnent de très maigres salaires qui ne leurs permettent en aucun cas de subvenir à leurs besoins. Un élève qui n'a jamais été présent dans une classe de terminale attérit dans une salle de composition de l'examen. Où-est le contrôle de ces élèves? Les programmes éducatifs scolaires n'ont rien de suspects, en revanche le Ministère de l'Education Nationale doit être de plus en plus présent et doit adopter une méthode de suivi des élèves. Il n'est pas du tout normal qu'aujourd'hui au Tchad, les écoles délabrés, mal construits ouvrent les portes, dans un but commercial, comme il n'est pas normal non plus d'avoir des enseigants en classe de terminale qui n'ont pas du tout une pédagogie et encore moins pour d'autres un biveau supérieur valable. L'Etat n'a pas manqué d'investir dans les infrastructures socio-colaires, cepandant le fond est-il efficace? Le gouvernement doit investir dans la culturisation de cette jeunesse, instaurer des programmes de découvertes, mettre à la disposition des élèves des laboratoires, bibliothèques et autres structures éducatifs intervenant dans l'évolution de l'apprentissage de l'élève. Pour maîtriser le taux de réusiite au Baccalauréat, il est indispensable de contrôler les établissements privées, leurs règlements, leurs frais d'inscriptions, leurs conditions dans lesqelles les élèves étudient, imposer un prix fixe minimum par heure pour les enseignants et lutter contre le commerce scolaire.
Sadam Ahmat
Sadam Ahmat