Barka Michel de l'Union des syndicats du Tchad. Alwihda Info
Je voudrais préciser que l'assemblée générale de ce matin avait pour objet d'essayer d'informer les camarades de l'évolution de la situation depuis le 29 janvier, et d'essayer, avec eux, de dégager les perspectives de notre lutte, c'est-à-dire préciser à quel niveau nous sommes quant du dialogue, s'il y en a un.
Le rapport qui a été fait par les différents syndicats est que la grève a été très bien suivie partout. Vous avez aussi eu la chance d'entendre une camarade qui est venue de Moundou. De toute part, la grève est suivie. Ca c'est incontestable.
La grève qui a été lancé avait instauré un service minimum. Tenant compte du fait que notre situation financière particulièrement difficile ne nous permettait pas de venir tous les jours, nous sommes aujourd'hui dans l'incapacité de poursuivre le service minimum. C'est pas que nous refusons le service minimum mais nous sommes dans l'incapacité de poursuivre avec le service minimum, nous n'avons pas les moyens de nous prendre en charge. Le service minimum s'arrête comme prévu le 6 février. Aujourd'hui le 7 (février), c'est terminé.
En ce qui concerne le dialogue, de quel dialogue il s'agit. Je ne peux pas vous dire qu'il y en a un, même si le gouvernement voudrait qu'on parle. Nos plateformes étant disponibles en tant que syndicats, ont dialogué pendant un an, têtes baissées, oreilles et yeux fermés. Nous avons dialogué pendant un an pour tenter d'aboutir à quelque chose. Mais toutes nos conditions, recommandations n'ont pas été appliquées. Est-ce maintenant qu'elles vont pouvoir être appliquées ? Nous on dit que s'il devait y avoir dialogue, nous demandons, par votre micro, au gouvernement que compte tenu de la situation, de prendre des décisions concrètes, de nous dire concrètement qu'est-ce qu'il nous propose. Est-ce que ce sont encore des mesures d'austérité déjà prises qui s'abattent sur nous ? Est-ce qu'il a décidé de les suspendre pour créer une situation nouvelle qui peut nous rassurer ? Mais la situation nouvelle pour nous c'est de ne pas vendre nos militants, et faire le contraire de ce que les gens nous demandent de dire au gouvernement. Le moment est venu pour qu'il prenne des décisions sérieuses face à la situation sociale qui prévaut.
Nous sommes prêts à discuter des décisions éventuelles ou des propositions qu'il aura à nous faire. Sinon, dialoguer pour dialoguer, comme nous avons passé tout notre temps à le faire depuis un an, nous ne sommes pas prêts à nous engager.
Le rapport qui a été fait par les différents syndicats est que la grève a été très bien suivie partout. Vous avez aussi eu la chance d'entendre une camarade qui est venue de Moundou. De toute part, la grève est suivie. Ca c'est incontestable.
La grève qui a été lancé avait instauré un service minimum. Tenant compte du fait que notre situation financière particulièrement difficile ne nous permettait pas de venir tous les jours, nous sommes aujourd'hui dans l'incapacité de poursuivre le service minimum. C'est pas que nous refusons le service minimum mais nous sommes dans l'incapacité de poursuivre avec le service minimum, nous n'avons pas les moyens de nous prendre en charge. Le service minimum s'arrête comme prévu le 6 février. Aujourd'hui le 7 (février), c'est terminé.
En ce qui concerne le dialogue, de quel dialogue il s'agit. Je ne peux pas vous dire qu'il y en a un, même si le gouvernement voudrait qu'on parle. Nos plateformes étant disponibles en tant que syndicats, ont dialogué pendant un an, têtes baissées, oreilles et yeux fermés. Nous avons dialogué pendant un an pour tenter d'aboutir à quelque chose. Mais toutes nos conditions, recommandations n'ont pas été appliquées. Est-ce maintenant qu'elles vont pouvoir être appliquées ? Nous on dit que s'il devait y avoir dialogue, nous demandons, par votre micro, au gouvernement que compte tenu de la situation, de prendre des décisions concrètes, de nous dire concrètement qu'est-ce qu'il nous propose. Est-ce que ce sont encore des mesures d'austérité déjà prises qui s'abattent sur nous ? Est-ce qu'il a décidé de les suspendre pour créer une situation nouvelle qui peut nous rassurer ? Mais la situation nouvelle pour nous c'est de ne pas vendre nos militants, et faire le contraire de ce que les gens nous demandent de dire au gouvernement. Le moment est venu pour qu'il prenne des décisions sérieuses face à la situation sociale qui prévaut.
Nous sommes prêts à discuter des décisions éventuelles ou des propositions qu'il aura à nous faire. Sinon, dialoguer pour dialoguer, comme nous avons passé tout notre temps à le faire depuis un an, nous ne sommes pas prêts à nous engager.