Détails du Projet
Lors de la 43e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), présidée par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibèhè, le gouvernement a confirmé que les études de faisabilité sont complètes et que les appels d'offres sont en cours de lancement.
Composantes du Projet
Le projet de construction sera divisé en trois sections principales :
Section 1 : Ngaoundéré-Koutéré-Moundou (385 km)
Section 2 : Moundou-Djoumane-Bongor (228 km)
Section 3 : Bongor-Mailem-N'Djamena (265 km)
Objectifs
Ces travaux visent à moderniser le réseau ferroviaire camerounais, à renforcer l'intégration régionale et à améliorer significativement la sécurité, la vitesse et la capacité de transport sur cet axe vital pour l'économie camerounaise.
Contexte Économique
Une étude économique approfondie menée par le Programme d'Infrastructure pour l'Afrique (PIDA) a estimé le coût global du projet ferroviaire Cameroun-Tchad à 5 596 millions d'euros (plus de 3 600 milliards de Fcfa), avec un taux de rentabilité interne (TRI) de 16%, supérieur au coût d'opportunité du capital fixé à 12%.
Financement des Infrastructures
Pour le linéaire Belabo-Ngaoundéré (330 km), les financements ont été bouclés en août 2023, avec un coût total proche de 164 milliards de Fcfa. Le Cameroun a obtenu un financement concessionnel de 80,7 milliards de Fcfa en 2021 pour ce projet.
Concurrence Régionale
Ce projet s’inscrit dans un contexte concurrentiel marqué, notamment par l'accord récemment signé entre le Tchad et la Guinée Équatoriale, facilitant le transit des marchandises tchadiennes vers les ports de Bata et Ebibeyin. Cela pourrait entraîner une perte annuelle de plus de 300 milliards de Fcfa pour l'économie camerounaise.
Stratégies d'Attractivité
Face à cette concurrence, le Cameroun doit mettre en œuvre des stratégies ambitieuses pour renforcer l'attractivité du corridor et préserver ses parts de marché dans le commerce régional. La modernisation de la ligne reliant Ngaoundéré à N'Djamena est perçue comme un moyen de maintenir son marché traditionnel tout en attirant de nouveaux flux commerciaux.
Le projet de prolongement du chemin de fer Ngaoundéré-N’Djamena représente une étape importante pour le développement des infrastructures au Cameroun et pour l'amélioration des échanges régionaux. En renforçant le corridor Douala-N’Djaména, le gouvernement camerounais espère non seulement préserver son rôle dans le commerce régional, mais aussi stimuler l'économie locale.
Lors de la 43e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), présidée par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibèhè, le gouvernement a confirmé que les études de faisabilité sont complètes et que les appels d'offres sont en cours de lancement.
Composantes du Projet
Le projet de construction sera divisé en trois sections principales :
Section 1 : Ngaoundéré-Koutéré-Moundou (385 km)
Section 2 : Moundou-Djoumane-Bongor (228 km)
Section 3 : Bongor-Mailem-N'Djamena (265 km)
Objectifs
Ces travaux visent à moderniser le réseau ferroviaire camerounais, à renforcer l'intégration régionale et à améliorer significativement la sécurité, la vitesse et la capacité de transport sur cet axe vital pour l'économie camerounaise.
Contexte Économique
Une étude économique approfondie menée par le Programme d'Infrastructure pour l'Afrique (PIDA) a estimé le coût global du projet ferroviaire Cameroun-Tchad à 5 596 millions d'euros (plus de 3 600 milliards de Fcfa), avec un taux de rentabilité interne (TRI) de 16%, supérieur au coût d'opportunité du capital fixé à 12%.
Financement des Infrastructures
Pour le linéaire Belabo-Ngaoundéré (330 km), les financements ont été bouclés en août 2023, avec un coût total proche de 164 milliards de Fcfa. Le Cameroun a obtenu un financement concessionnel de 80,7 milliards de Fcfa en 2021 pour ce projet.
Concurrence Régionale
Ce projet s’inscrit dans un contexte concurrentiel marqué, notamment par l'accord récemment signé entre le Tchad et la Guinée Équatoriale, facilitant le transit des marchandises tchadiennes vers les ports de Bata et Ebibeyin. Cela pourrait entraîner une perte annuelle de plus de 300 milliards de Fcfa pour l'économie camerounaise.
Stratégies d'Attractivité
Face à cette concurrence, le Cameroun doit mettre en œuvre des stratégies ambitieuses pour renforcer l'attractivité du corridor et préserver ses parts de marché dans le commerce régional. La modernisation de la ligne reliant Ngaoundéré à N'Djamena est perçue comme un moyen de maintenir son marché traditionnel tout en attirant de nouveaux flux commerciaux.
Le projet de prolongement du chemin de fer Ngaoundéré-N’Djamena représente une étape importante pour le développement des infrastructures au Cameroun et pour l'amélioration des échanges régionaux. En renforçant le corridor Douala-N’Djaména, le gouvernement camerounais espère non seulement préserver son rôle dans le commerce régional, mais aussi stimuler l'économie locale.