© DR
Depuis mi-2022, le nord du Bénin subit une augmentation de la violence due à l’infiltration des groupes extrémistes violents (GEV), auparavant actifs principalement au Sahel. Le Bénin est devenu le pays côtier le plus touché par l’extrémisme violent, avec une augmentation des attaques de 5 en 2021 à 222 en 2023, selon l'Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED).
Les enlèvements se sont multipliés dans le nord depuis 2022, avec 106 cas signalés entre janvier 2022 et décembre 2023 dans l’Atacora et l’Alibori, dont 75 (plus de 70 %) perpétrés par des GEV, principalement le JNIM. La majorité de ces enlèvements ont eu lieu dans les communes de Karimama (Alibori) et Matéri (Atacora), proches des frontières du Niger et du Burkina Faso, des zones particulièrement vulnérables.
Parmi les 75 enlèvements par des GEV, 18 se sont déroulés dans et autour des parcs nationaux de la Pendjari et W, des zones où les activités économiques illicites se mêlent aux dynamiques de conflit.
Les enlèvements se sont multipliés dans le nord depuis 2022, avec 106 cas signalés entre janvier 2022 et décembre 2023 dans l’Atacora et l’Alibori, dont 75 (plus de 70 %) perpétrés par des GEV, principalement le JNIM. La majorité de ces enlèvements ont eu lieu dans les communes de Karimama (Alibori) et Matéri (Atacora), proches des frontières du Niger et du Burkina Faso, des zones particulièrement vulnérables.
Parmi les 75 enlèvements par des GEV, 18 se sont déroulés dans et autour des parcs nationaux de la Pendjari et W, des zones où les activités économiques illicites se mêlent aux dynamiques de conflit.