Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, le jeudi 6 février 2025, à Ouagadougou, la rencontre entre le Gouvernement et les organisations syndicales de travailleurs.
A cette occasion, il a salué et souligné l'importance du dialogue social comme levier de développement. Instituée depuis 2008, la rencontre annuelle Gouvernement-Organisations syndicales de travailleurs est un moment d’écoute et d’échanges autour des préoccupations du monde du travail.
Ce cadre de concertation offre une occasion aux deux parties de dialoguer sur les préoccupations communes et de relever ensemble les défis qui se présentent à elles, afin de favoriser le développement du pays en améliorant les conditions de travail des travailleurs.
Après trois ans de suspension, c’est-à-dire depuis 2021, le Gouvernement et les syndicats renouent avec le dialogue. A l'ouverture des travaux, le Premier ministre s’est réjoui de la présence des représentants syndicaux. Selon lui, le dialogue social reste et demeure le ferment d’une évolution sociale concertée et consensuelle entre les différents acteurs de la Nation.
Les deux parties ont reconnu que ce cadre d’échange a permis d’aboutir à des avancées notables au cours des années 2023 et 2024. Parmi celles-ci, on peut relever, entre autres, le départ des troupes françaises, la révision de certains accords de coopération, la fixation du nombre et des modalités de mise à disposition des agents publics auprès des syndicats, la définition des modalités de retenue pour faits de grève, ainsi que la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA.
Toutefois, le représentant des organisations syndicales, El Hadj Inoussa Nana, a souligné plusieurs préoccupations qui restent en suspens, notamment la question de la cherté de la vie, l'opérationnalisation de l'Assurance Maladie Universelle, la révision du Code du travail et les questions de libertés.
Face aux attentes des travailleurs, le Premier ministre a assuré que le Gouvernement examinera avec attention les doléances qui seront soumises et veillera à leur prise en compte dans les meilleurs délais. Neanmoins, il a rappelé que le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire qui exige de tous un engagement solidaire.
« Je vous invite à garder présent à l’esprit la situation sécuritaire que traverse notre nation, à penser au sacrifice de nos vaillantes forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, qui luttent pour la libération de notre pays et le retour de la paix », a-t-il exhorté, avant de rendre un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu'aux travailleurs opérant dans des zones à fort défi sécuritaire.
Pour lui, il est du devoir de tous de travailler ensemble pour assurer la stabilité et la paix dans notre cher pays. Cette rencontre illustre la volonté des deux parties de maintenir un dialogue constructif en vue d'améliorer les conditions de travail et de favoriser un climat social apaisé pour le développement du Burkina Faso.
A cette occasion, il a salué et souligné l'importance du dialogue social comme levier de développement. Instituée depuis 2008, la rencontre annuelle Gouvernement-Organisations syndicales de travailleurs est un moment d’écoute et d’échanges autour des préoccupations du monde du travail.
Ce cadre de concertation offre une occasion aux deux parties de dialoguer sur les préoccupations communes et de relever ensemble les défis qui se présentent à elles, afin de favoriser le développement du pays en améliorant les conditions de travail des travailleurs.
Après trois ans de suspension, c’est-à-dire depuis 2021, le Gouvernement et les syndicats renouent avec le dialogue. A l'ouverture des travaux, le Premier ministre s’est réjoui de la présence des représentants syndicaux. Selon lui, le dialogue social reste et demeure le ferment d’une évolution sociale concertée et consensuelle entre les différents acteurs de la Nation.
Les deux parties ont reconnu que ce cadre d’échange a permis d’aboutir à des avancées notables au cours des années 2023 et 2024. Parmi celles-ci, on peut relever, entre autres, le départ des troupes françaises, la révision de certains accords de coopération, la fixation du nombre et des modalités de mise à disposition des agents publics auprès des syndicats, la définition des modalités de retenue pour faits de grève, ainsi que la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA.
Toutefois, le représentant des organisations syndicales, El Hadj Inoussa Nana, a souligné plusieurs préoccupations qui restent en suspens, notamment la question de la cherté de la vie, l'opérationnalisation de l'Assurance Maladie Universelle, la révision du Code du travail et les questions de libertés.
Face aux attentes des travailleurs, le Premier ministre a assuré que le Gouvernement examinera avec attention les doléances qui seront soumises et veillera à leur prise en compte dans les meilleurs délais. Neanmoins, il a rappelé que le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire qui exige de tous un engagement solidaire.
« Je vous invite à garder présent à l’esprit la situation sécuritaire que traverse notre nation, à penser au sacrifice de nos vaillantes forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, qui luttent pour la libération de notre pays et le retour de la paix », a-t-il exhorté, avant de rendre un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu'aux travailleurs opérant dans des zones à fort défi sécuritaire.
Pour lui, il est du devoir de tous de travailler ensemble pour assurer la stabilité et la paix dans notre cher pays. Cette rencontre illustre la volonté des deux parties de maintenir un dialogue constructif en vue d'améliorer les conditions de travail et de favoriser un climat social apaisé pour le développement du Burkina Faso.