Le ministre du Commerce du Cameroun, Luc Magloire Mbarga Atangana, a représenté le président Paul Biya, le 12 juin 2024, au Palais des Nations à Genève, en Suisse, à la cérémonie d’ouverture de la 60ème anniversaire d’ONU Commerce et Développement (CNUCED).
Cette cérémonie a connu la partition du secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutarres, des chefs d'Etat de Madagascar, de l'Union des Comores, du Timor-Leste et de plusieurs Premiers ministres et ministres, de la directrice générale de l’OMC, entre autres.
À l'occasion de sa prise de parole, Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné la nécessité pour l'Organisation de revenir aux fondements du multilatéralisme, mettant en avant le développement comme objectif premier du commerce, tel que conceptualisé lors des négociations du Kennedy Round, plutôt que la simple conquête de parts de marché comme c'est aujourd'hui le cas.
Le ministre du Commerce du Cameroun a également invité la CNUCED à aborder la question cruciale de la juste rémunération des producteurs des pays en développement, citant des exemples concrets tels que le cacao et le café.
« 𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘧fé𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘱𝘢𝘯𝘦𝘭𝘴, 𝘰𝘯 𝘥𝘪𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘥é𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦, 𝘭’𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘪𝘢𝘭. 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘦 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘖𝘯 𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘥é𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘴’𝘪𝘭 𝘯𝘦 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘱𝘢𝘴. 𝘓𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘷𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘦 𝘥é𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘯𝘦 𝘷𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘴𝘱é𝘳𝘦𝘳 », a indiqué le ministre camerounais du Commerce.
Cette sortie de Luc Magloire Mbraga Atangana en direction des Organisations internationales à vocation économique, reflète un véritable engagement du Cameroun en faveur d'une rémunération équitable pour les producteurs de matières premières telles que le cacao, le café, le coton et la banane.
« 𝘋è𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘻 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹, 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘣𝘳𝘢𝘲𝘶𝘦. 𝘓𝘦 𝘤𝘢𝘧é 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘢𝘤𝘢𝘰 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘤𝘪𝘱𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘵𝘴, 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘧𝘪𝘹é𝘴 𝘰ù ? 𝘈 𝘭𝘢 𝘣𝘰𝘶𝘳𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘕𝘦𝘸-𝘠𝘰𝘳𝘬 𝘦𝘵 à 𝘭𝘢 𝘣𝘰𝘶𝘳𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘓𝘰𝘯𝘥𝘳𝘦𝘴, l𝘦𝘴 prix 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘧𝘪𝘹é𝘴 𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘤𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴, 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘴𝘦 𝘮𝘦𝘶𝘳𝘦𝘯𝘵 », s’indigne le ministre. Ce plaidoyer du Cameroun, en faveur d'une réforme significative du commerce mondial, a été entendu par la principale responsable de la CNUCED et celle de l’OMC, à la suite du même plaidoyer développé à la 5ème Conférence Mondiale du Cacao à Bruxelles.
Cette intervention du ministre camerounais du Commerce a été saluée par l’ensemble des pays africains qui se sont reconnus dans ce plaidoyer, en même temps qu’elle a donné lieu à des réactions de la part des panélistes en l’occurrence, le vice-Président du Costa Rica, la secrétaire générale de la CNUCED, la directrice générale de l’OMC et le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, qui ont reconnu la pertinence des questions et ont tenté d’y apporter des éléments de réponse.
Il faut signaler qu’en dehors des panélistes, le Cameroun aura été l’un des principaux intervenants au cours de cette session. En tout cas, il s’agit du seul pays africain à prendre la parole aux côtés de l’Indonésie, de la France et des Pays-Bas.
Cette cérémonie a connu la partition du secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutarres, des chefs d'Etat de Madagascar, de l'Union des Comores, du Timor-Leste et de plusieurs Premiers ministres et ministres, de la directrice générale de l’OMC, entre autres.
À l'occasion de sa prise de parole, Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné la nécessité pour l'Organisation de revenir aux fondements du multilatéralisme, mettant en avant le développement comme objectif premier du commerce, tel que conceptualisé lors des négociations du Kennedy Round, plutôt que la simple conquête de parts de marché comme c'est aujourd'hui le cas.
Le ministre du Commerce du Cameroun a également invité la CNUCED à aborder la question cruciale de la juste rémunération des producteurs des pays en développement, citant des exemples concrets tels que le cacao et le café.
« 𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘧fé𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘱𝘢𝘯𝘦𝘭𝘴, 𝘰𝘯 𝘥𝘪𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘥é𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦, 𝘭’𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘪𝘢𝘭. 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘦 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘖𝘯 𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘥é𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘴’𝘪𝘭 𝘯𝘦 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘱𝘢𝘴. 𝘓𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘷𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘦 𝘥é𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘦 𝘯𝘦 𝘷𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘴𝘱é𝘳𝘦𝘳 », a indiqué le ministre camerounais du Commerce.
Cette sortie de Luc Magloire Mbraga Atangana en direction des Organisations internationales à vocation économique, reflète un véritable engagement du Cameroun en faveur d'une rémunération équitable pour les producteurs de matières premières telles que le cacao, le café, le coton et la banane.
« 𝘋è𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘻 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹, 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘣𝘳𝘢𝘲𝘶𝘦. 𝘓𝘦 𝘤𝘢𝘧é 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘢𝘤𝘢𝘰 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘤𝘪𝘱𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘵𝘴, 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘧𝘪𝘹é𝘴 𝘰ù ? 𝘈 𝘭𝘢 𝘣𝘰𝘶𝘳𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘕𝘦𝘸-𝘠𝘰𝘳𝘬 𝘦𝘵 à 𝘭𝘢 𝘣𝘰𝘶𝘳𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘓𝘰𝘯𝘥𝘳𝘦𝘴, l𝘦𝘴 prix 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘧𝘪𝘹é𝘴 𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘤𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴, 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘴𝘦 𝘮𝘦𝘶𝘳𝘦𝘯𝘵 », s’indigne le ministre. Ce plaidoyer du Cameroun, en faveur d'une réforme significative du commerce mondial, a été entendu par la principale responsable de la CNUCED et celle de l’OMC, à la suite du même plaidoyer développé à la 5ème Conférence Mondiale du Cacao à Bruxelles.
Cette intervention du ministre camerounais du Commerce a été saluée par l’ensemble des pays africains qui se sont reconnus dans ce plaidoyer, en même temps qu’elle a donné lieu à des réactions de la part des panélistes en l’occurrence, le vice-Président du Costa Rica, la secrétaire générale de la CNUCED, la directrice générale de l’OMC et le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, qui ont reconnu la pertinence des questions et ont tenté d’y apporter des éléments de réponse.
Il faut signaler qu’en dehors des panélistes, le Cameroun aura été l’un des principaux intervenants au cours de cette session. En tout cas, il s’agit du seul pays africain à prendre la parole aux côtés de l’Indonésie, de la France et des Pays-Bas.