Du 29 au 31 août 2017, une équipe de l’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (Acdic) a effectué une mission d’enquête sur le monnayage des places dans les établissements secondaires publics. Le jour même de la rentrée scolaire quatre classements sur la corruption au sein des établissements scolaires de la ville de Yaoundé ont été rendus par l’Acdic.
Dans un premier tableau, quinze lycées sont présentés comme les plus corrompus de Yaoundé pour l’entrée en classe de sixième. A en croire cette enquête de l’Acdic, la rentrée de classe est assurément un moment charnière pour bon nombre de proviseurs et directeurs des établissements publics qui se sucrent allégrement sur le dos des parents d’élèves. Ici, les requérants des places pour cette classe du début du cycle secondaire doivent débourser 150 000 Fcfa pour les établissements les plus chers (lycée de Nkolmesseng et lycée bilingue d’Essos). Puis vient le lot des établissements intermédiaires qui appliquent le taux de 100 000 Fcfa (11 au total) et la dernière tranche de 75 à 80 000 (lycée bilingue de Mimboman et lycée bilingue de Nkol-Eton).
Le deuxième classement porte sur les lycées les plus corrompus pour l’entrée en classes de troisième et de seconde. Dans ce contingent, sont impliqués de nombreux élèves (comme c’est le cas pour l’année écoulée), ayant certes réussi au Bepc, mais qui n’ont pas eu l’entrée en classe de seconde. Dans la catégorie supérieure, trône seul le lycée technique de Nkolbisson (150 000 Fcfa). Viennent ensuite les tranches de 60 à 80 000 Fcfa (six établissements) et la dernière, celle de 50 000 Fcfa (sept établissements). Contrairement à une information contenue dans l’édition du 6 septembre 2017 de notre confrère Infos Matin, Bernard Njonga, le président de l’Acdic n’a pas encore été traduit en justice par les proviseurs des lycées, selon Mme Michelle Biemdou, responsable de la communication de l’Association. « Si nous recevons une plainte, nous le ferons savoir au public », relève-t-elle. Pour l’heure, l’Acdic se propose d’envoyer son rapport auprès du ministre des Enseignements secondaires ce jeudi 7 septembre 2017.
Il faut rappeler qu’à propos du monnayage des inscriptions, le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe est sorti de ses gonds à la veille de la rentrée scolaire, en appelant à la vigilance des parents d’élèves et acteurs, pour fustiger « ces actes qualifiés de corruption et de trafics, hautement blâmables et condamnables, au moment où des instructions ont été données pour une meilleure organisation de la rentrée scolaire » … « Toute personne reconnue coupable d’une telle déviance sera immédiatement et sévèrement sanctionnée », rappelait-il. Nul doute que des sanctions pourraient tombées au terme de l’enquête interne diligentée par les fins limiers de l’inspection générale de services du ministère des Enseignements secondaires qui sont déjà mis au parfum du travail d’investigation réalisée par l’Acdic.
(Avec L'essentiel du Cameroun)
Dans un premier tableau, quinze lycées sont présentés comme les plus corrompus de Yaoundé pour l’entrée en classe de sixième. A en croire cette enquête de l’Acdic, la rentrée de classe est assurément un moment charnière pour bon nombre de proviseurs et directeurs des établissements publics qui se sucrent allégrement sur le dos des parents d’élèves. Ici, les requérants des places pour cette classe du début du cycle secondaire doivent débourser 150 000 Fcfa pour les établissements les plus chers (lycée de Nkolmesseng et lycée bilingue d’Essos). Puis vient le lot des établissements intermédiaires qui appliquent le taux de 100 000 Fcfa (11 au total) et la dernière tranche de 75 à 80 000 (lycée bilingue de Mimboman et lycée bilingue de Nkol-Eton).
Le deuxième classement porte sur les lycées les plus corrompus pour l’entrée en classes de troisième et de seconde. Dans ce contingent, sont impliqués de nombreux élèves (comme c’est le cas pour l’année écoulée), ayant certes réussi au Bepc, mais qui n’ont pas eu l’entrée en classe de seconde. Dans la catégorie supérieure, trône seul le lycée technique de Nkolbisson (150 000 Fcfa). Viennent ensuite les tranches de 60 à 80 000 Fcfa (six établissements) et la dernière, celle de 50 000 Fcfa (sept établissements). Contrairement à une information contenue dans l’édition du 6 septembre 2017 de notre confrère Infos Matin, Bernard Njonga, le président de l’Acdic n’a pas encore été traduit en justice par les proviseurs des lycées, selon Mme Michelle Biemdou, responsable de la communication de l’Association. « Si nous recevons une plainte, nous le ferons savoir au public », relève-t-elle. Pour l’heure, l’Acdic se propose d’envoyer son rapport auprès du ministre des Enseignements secondaires ce jeudi 7 septembre 2017.
Il faut rappeler qu’à propos du monnayage des inscriptions, le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe est sorti de ses gonds à la veille de la rentrée scolaire, en appelant à la vigilance des parents d’élèves et acteurs, pour fustiger « ces actes qualifiés de corruption et de trafics, hautement blâmables et condamnables, au moment où des instructions ont été données pour une meilleure organisation de la rentrée scolaire » … « Toute personne reconnue coupable d’une telle déviance sera immédiatement et sévèrement sanctionnée », rappelait-il. Nul doute que des sanctions pourraient tombées au terme de l’enquête interne diligentée par les fins limiers de l’inspection générale de services du ministère des Enseignements secondaires qui sont déjà mis au parfum du travail d’investigation réalisée par l’Acdic.
(Avec L'essentiel du Cameroun)