Me Eteme au milieu de deux parlementaires camerounais.
Pour l’ultime séance de travail de mise au point des modalités du voyage qui débute ce 23 octobre 2017 à Paris en France, les députés Zondol Hersesse, Marguerite Hélène Dissake et le sénateur Etame Massoma ont rencontré l’équipe conduite par le président de la Commission des droits de l’homme du barreau du Cameroun, Me Simon Pierre Eteme Eteme. Ce dernier pilote le projet barreau – gouvernance – Etat du Cameroun sur les droits civils et politiques au Cameroun, grâce à un financement de l’Union européenne. Le présent voyage d’étude se déroule du 23 au 25 octobre aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat français.
Le travail à faire se décline en une série de réunions et entretiens au Sénat et une visite institutionnelle du Palais de Luxembourg le 24 octobre notamment, et la visite de la délégation camerounaise à l’Assemblée nationale de France le lendemain 25. La délégation qui a quitté Yaoundé hier dimanche est constituée de huit personnes : les députés Marguerite Hélène Dissake, Zondol Hersesse et Bolevie Mbanya Petnga ; les sénateurs Siegfried David Etame Massoma, Tabetando Ndiep Nso et Paul Tchatchouang. Dans la délégation aussi, les avocats Simon Pierre Eteme Eteme et Laurie Meboung respectivement chef du projet et responsable des formations. Le voyage en cours s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’Etat de droit au Cameroun qui depuis les années 1990, s’est engagé dans de nombreuses initiatives visant l'amélioration de la gouvernance et l'état de droit.
A travers le Document pour la Croissance et l'Emploi (Dsce) adopté pour la période 2010-20, le gouvernement s'engage à « garantir à tous un meilleur respect des droits individuels et des libertés publiques », par un « renforcement de l'Etat de droit et de la sécurité des personnes et des biens ». Cette volonté se matérialise aussi par le Plan national de gouvernance adopté en 2006 qui place lui aussi le renforcement de la démocratie et de l'état de droit au rang des priorités.
Le projet barreau – gouvernance – Etat du Cameroun vise donc à sensibiliser les populations et à vulgariser les droits civils et politiques au Cameroun. Mais aussi à contribuer à la formation des élus, notamment parlementaires, sur les missions du parlement, pilier de l’Etat de droit. Surtout que le Cameroun a ratifié de nombreuses conventions internationales en matière de droits de l'homme et de promotion des valeurs démocratiques. Le pays dispose d'un arsenal significatif de lois transposant les standards internationaux. Avec le Plan d’action national de promotion et de protection des droits de l’homme au Cameroun (2015-2019), un accent visible devrait encore mis sur la gouvernance autour d’une programmation axée sur les droits humains avec l’appui des organisations de la société civile.
Malgré les efforts du gouvernement et les avancées dans le domaine de la gouvernance, il subsiste encore des obstacles importants à la démocratisation effective de la vie politique et au respect des droits fondamentaux. La récente dégradation du contexte sécuritaire dans certaines régions du pays, conjuguée à la vulnérabilité sociale et économique de certains groupes sociaux (notamment les jeunes et les minorités) exige davantage d'efforts des autorités pour promouvoir les droits fondamentaux.
Le contexte politique camerounais actuel étant caractérisé par la stabilité du pouvoir politique. L’élection présidentielle en 2011 a vu à ce titre, la réélection du président Paul Biya face à une opposition morcelée (23 candidats au total). Pour autant, le taux d'inscription sur les listes électorales reste faible. Les dernières élections municipales et législatives de septembre 2013 ont cependant permis des avancées comme l’instauration de la biométrie, des listes biométriques, une meilleure organisation générale du processus électoral ainsi qu’une augmentation du pourcentage de femmes élues députés. Des réalités au profit desquelles l’expérience française comme d’autres avant, se trouve donc être d’un appui significatif.
Le travail à faire se décline en une série de réunions et entretiens au Sénat et une visite institutionnelle du Palais de Luxembourg le 24 octobre notamment, et la visite de la délégation camerounaise à l’Assemblée nationale de France le lendemain 25. La délégation qui a quitté Yaoundé hier dimanche est constituée de huit personnes : les députés Marguerite Hélène Dissake, Zondol Hersesse et Bolevie Mbanya Petnga ; les sénateurs Siegfried David Etame Massoma, Tabetando Ndiep Nso et Paul Tchatchouang. Dans la délégation aussi, les avocats Simon Pierre Eteme Eteme et Laurie Meboung respectivement chef du projet et responsable des formations. Le voyage en cours s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’Etat de droit au Cameroun qui depuis les années 1990, s’est engagé dans de nombreuses initiatives visant l'amélioration de la gouvernance et l'état de droit.
A travers le Document pour la Croissance et l'Emploi (Dsce) adopté pour la période 2010-20, le gouvernement s'engage à « garantir à tous un meilleur respect des droits individuels et des libertés publiques », par un « renforcement de l'Etat de droit et de la sécurité des personnes et des biens ». Cette volonté se matérialise aussi par le Plan national de gouvernance adopté en 2006 qui place lui aussi le renforcement de la démocratie et de l'état de droit au rang des priorités.
Le projet barreau – gouvernance – Etat du Cameroun vise donc à sensibiliser les populations et à vulgariser les droits civils et politiques au Cameroun. Mais aussi à contribuer à la formation des élus, notamment parlementaires, sur les missions du parlement, pilier de l’Etat de droit. Surtout que le Cameroun a ratifié de nombreuses conventions internationales en matière de droits de l'homme et de promotion des valeurs démocratiques. Le pays dispose d'un arsenal significatif de lois transposant les standards internationaux. Avec le Plan d’action national de promotion et de protection des droits de l’homme au Cameroun (2015-2019), un accent visible devrait encore mis sur la gouvernance autour d’une programmation axée sur les droits humains avec l’appui des organisations de la société civile.
Malgré les efforts du gouvernement et les avancées dans le domaine de la gouvernance, il subsiste encore des obstacles importants à la démocratisation effective de la vie politique et au respect des droits fondamentaux. La récente dégradation du contexte sécuritaire dans certaines régions du pays, conjuguée à la vulnérabilité sociale et économique de certains groupes sociaux (notamment les jeunes et les minorités) exige davantage d'efforts des autorités pour promouvoir les droits fondamentaux.
Le contexte politique camerounais actuel étant caractérisé par la stabilité du pouvoir politique. L’élection présidentielle en 2011 a vu à ce titre, la réélection du président Paul Biya face à une opposition morcelée (23 candidats au total). Pour autant, le taux d'inscription sur les listes électorales reste faible. Les dernières élections municipales et législatives de septembre 2013 ont cependant permis des avancées comme l’instauration de la biométrie, des listes biométriques, une meilleure organisation générale du processus électoral ainsi qu’une augmentation du pourcentage de femmes élues députés. Des réalités au profit desquelles l’expérience française comme d’autres avant, se trouve donc être d’un appui significatif.