C'est le deuxième bébé chimpanzé secouru au cours des dernières semaines dans la région Sud.
L'arrestation qui a eu lieu le 8 septembre 2017 vers 19 heures, a été le résultat d'une enquête incisive qui a révélé que l'homme en question, habitant de Meyos III dans la région Sud, recherchait activement des clients pour acheter l'animal qu’il avait gardé pendant quelques semaines. Des informations provenant de certaines sources à Meyo III indiquaient qu'il cherchait impatiemment des clients pour l'animal. N'ayant pas pu avoir un client à Meyo III, il a décidé de se rendre à Djoum une localité de la région du Sud, après la ville de Sangmélima. Cette ville est réputée pour la densité des activités de trafic, dont le commerce illégal de l'ivoire en particulier. A son arrivée dans la ville, le trafiquant a été suivi de près par des agents des eaux et forêts qui l'ont filé, et sont arrivés à constater qu'il vendrait le chimpanzé. Il a ensuite été interpelé, alors que le chimpanzé a été immédiatement examiné pour savoir s'il était en bonne forme. Bien plus, un traitement de premiers secours et des aliments lui ont été administrés.
Le suspect avait abattu à coup de balle la mère du chimpanzé, dont une partie de la viande a été vendue et l'autre consommée. Il a ensuite gardé le bébé pour le vendre comme animal de compagnie. Ce jeune homme de 23 ans a été gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Djoum le jour de son arrestation. Les enquêtes se sont poursuivies le lendemain au bureau du chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Djoum. Le chimpanzé a ensuite été ramené au parc de la Mefou, où les soignants de l'Ape Action Africa, une Ong qui aide le gouvernement à prodiguer des soins zoothérapeutiques et à fournir de la nourriture aux chimpanzés, se sont immédiatement mis au travail, en accordant des soins maternels, un soutien et une affection au bébé chimpanzé.
Loi faunique
C'est le deuxième bébé chimpanzé secouru au cours des deux dernières semaines dans la région Sud. Le 29 août dernier, un homme de 43 ans a été arrêté par des agents du ministère des Forêts et de la Faune, pour détention et circulation illégales d'un bébé chimpanzé à l'entrée de la ville d'Ebolowa. L'homme a voyagé avec le petit chimpanzé malade et mourant caché dans un sac noir pour Ebolowa où il était censé vendre l'animal et aussi 45 kg d'écailles de pangolins qui ont également été retrouvés en sa possession. Cette tentative a été stoppée par l'arrestation effectuée par les éléments de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Sud, en collaboration avec la gendarmerie, bénéficiant de l'assistance technique de l’Ong Laga.
Ce commerce est récurrent chez les trafiquants de primates qui préfèrent vendre des bébés chimpanzés vivants, plutôt que de les tuer pour de la viande, ce qui ne génère pas beaucoup de bénéfices. Les chimpanzés sont totalement protégés par la loi faunique en vigueur au Cameroun depuis 1994. Et conformément à cette loi, toute personne trouvée en possession d'une espèce sauvage totalement protégée est considérée comme l'ayant capturée, et peut écoper jusqu'à 3 ans de prison et une amende de 10 millions de Fcfa maximum.
Le suspect avait abattu à coup de balle la mère du chimpanzé, dont une partie de la viande a été vendue et l'autre consommée. Il a ensuite gardé le bébé pour le vendre comme animal de compagnie. Ce jeune homme de 23 ans a été gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Djoum le jour de son arrestation. Les enquêtes se sont poursuivies le lendemain au bureau du chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Djoum. Le chimpanzé a ensuite été ramené au parc de la Mefou, où les soignants de l'Ape Action Africa, une Ong qui aide le gouvernement à prodiguer des soins zoothérapeutiques et à fournir de la nourriture aux chimpanzés, se sont immédiatement mis au travail, en accordant des soins maternels, un soutien et une affection au bébé chimpanzé.
Loi faunique
C'est le deuxième bébé chimpanzé secouru au cours des deux dernières semaines dans la région Sud. Le 29 août dernier, un homme de 43 ans a été arrêté par des agents du ministère des Forêts et de la Faune, pour détention et circulation illégales d'un bébé chimpanzé à l'entrée de la ville d'Ebolowa. L'homme a voyagé avec le petit chimpanzé malade et mourant caché dans un sac noir pour Ebolowa où il était censé vendre l'animal et aussi 45 kg d'écailles de pangolins qui ont également été retrouvés en sa possession. Cette tentative a été stoppée par l'arrestation effectuée par les éléments de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Sud, en collaboration avec la gendarmerie, bénéficiant de l'assistance technique de l’Ong Laga.
Ce commerce est récurrent chez les trafiquants de primates qui préfèrent vendre des bébés chimpanzés vivants, plutôt que de les tuer pour de la viande, ce qui ne génère pas beaucoup de bénéfices. Les chimpanzés sont totalement protégés par la loi faunique en vigueur au Cameroun depuis 1994. Et conformément à cette loi, toute personne trouvée en possession d'une espèce sauvage totalement protégée est considérée comme l'ayant capturée, et peut écoper jusqu'à 3 ans de prison et une amende de 10 millions de Fcfa maximum.