Les deux personnes ont été arrêtées à Dschang dans le département de la Menoua, pour trafic de produits fauniques, notamment deux peaux de panthère et 14 objets en ivoire. L'arrestation qui a eu lieu le 28 octobre 2916, a été menée par la délégation départementale des Forêts et de la Faune de la Menoua, en collaboration avec la gendarmerie et le parquet au cours d'une opération qui a bénéficié de l'assistance technique de Laga, une Ong internationale spécialisée dans l'application des lois de la faune. Les deux suspects, âgés respectivement de 52 et 42 ans, ont été appréhendés lors d’une tentative de vente des produits querellés. L'un d'eux est un sculpteur et possède un atelier d'art, non loin de l'entrée de l'université de Dschang. Il a fourni des objets en ivoire, cependant, il fabrique aussi des objets en bois et outre son métier de sculpteur, il est impliqué dans le trafic d'ivoire selon des sources proches du dossier.
Le chef de la section de la faune et des aires protégées de la délégation départementale des Forêts et de la Faune, Dione Vivian Ebong a déclaré après l'opération que, quiconque est trouvé en possession d'une espèce faunique protégée, enfreint la loi et devrait être arrêté. Elle a insisté sur le fait que seuls ceux qui ont fait enregistrer leurs trophées seront protégés par la loi. Le deuxième suspect qui a tenté de vendre les peaux de panthère est un chef traditionnel de 3ème degré dans un village de Bafou, dans le même département.
Cérémonies traditionnelles
Le ministère des Forêts et de la Faune a dans le passé appelé tous les détenteurs de produits fauniques comme symboles des cérémonies traditionnelles à les déclarer, et les faire enregistrer autrement ceux-ci, seraient considérés comme illégaux. Toujours dans le but de régulariser cette situation, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune Ngole Philip Ngwese a adressé une correspondance en date du 19 juillet 2013, au délégué régional de l'Ouest pour inviter tous les détenteurs de produits fauniques des cérémonies traditionnelles de les faire enregistrer dans une base de données.
Selon Dione Vivian Ebong, il est nécessaire de justifier d'une autorisation administrative pour détenir les produits de la faune, tout en évitant d'acheter des produits de la faune pour ne pas encourager le trafic. L'opération s'inscrit dans le cadre de l’initiative gouvernementale visant à faire respecter les lois sur la faune dans tout le pays. Ceci se fait à travers un modèle d'application de la loi faunique qui fonctionne avec la collaboration d'une Ong internationale. Le modèle qui a démarré au Cameroun est maintenant opérationnel, dans neuf pays africains et Madagascar, est le pays le plus récent à s'investir dans la réplication dudit modèle. On s'attend à ce que plusieurs pays africains fassent une application ferme de la loi sur les espèces sauvages, les initiatives de lutte contre le trafic qui est considéré comme l'un des principaux moteurs de la baisse de la population de la faune sur le continent.
Les éléphants font face à des menaces d'extinction en raison de leur ivoire qui est devenue une marchandise de choix pour les trafiquants, alors que la panthère d'autre part, est convoitée pour sa peau. La réalité est similaire pour plusieurs autres animaux sauvages africains tels que les pangolins qui sont abattus pour leurs écailles, les primates pour leur viande et leurs os surtout les crânes, le crocodile pour sa peau et sa viande, la tortue de mer pour ses coquilles. De nombreux défenseurs de la nature affirment que l'application efficace de la loi peut permettre de lutter contre les abattages illégaux et le trafic si d'autres initiatives de conservation doivent avoir une chance de réussir. C'est une mesure immédiate pour protéger les espèces fauniques de l'Afrique de l'extinction.
Le chef de la section de la faune et des aires protégées de la délégation départementale des Forêts et de la Faune, Dione Vivian Ebong a déclaré après l'opération que, quiconque est trouvé en possession d'une espèce faunique protégée, enfreint la loi et devrait être arrêté. Elle a insisté sur le fait que seuls ceux qui ont fait enregistrer leurs trophées seront protégés par la loi. Le deuxième suspect qui a tenté de vendre les peaux de panthère est un chef traditionnel de 3ème degré dans un village de Bafou, dans le même département.
Cérémonies traditionnelles
Le ministère des Forêts et de la Faune a dans le passé appelé tous les détenteurs de produits fauniques comme symboles des cérémonies traditionnelles à les déclarer, et les faire enregistrer autrement ceux-ci, seraient considérés comme illégaux. Toujours dans le but de régulariser cette situation, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune Ngole Philip Ngwese a adressé une correspondance en date du 19 juillet 2013, au délégué régional de l'Ouest pour inviter tous les détenteurs de produits fauniques des cérémonies traditionnelles de les faire enregistrer dans une base de données.
Selon Dione Vivian Ebong, il est nécessaire de justifier d'une autorisation administrative pour détenir les produits de la faune, tout en évitant d'acheter des produits de la faune pour ne pas encourager le trafic. L'opération s'inscrit dans le cadre de l’initiative gouvernementale visant à faire respecter les lois sur la faune dans tout le pays. Ceci se fait à travers un modèle d'application de la loi faunique qui fonctionne avec la collaboration d'une Ong internationale. Le modèle qui a démarré au Cameroun est maintenant opérationnel, dans neuf pays africains et Madagascar, est le pays le plus récent à s'investir dans la réplication dudit modèle. On s'attend à ce que plusieurs pays africains fassent une application ferme de la loi sur les espèces sauvages, les initiatives de lutte contre le trafic qui est considéré comme l'un des principaux moteurs de la baisse de la population de la faune sur le continent.
Les éléphants font face à des menaces d'extinction en raison de leur ivoire qui est devenue une marchandise de choix pour les trafiquants, alors que la panthère d'autre part, est convoitée pour sa peau. La réalité est similaire pour plusieurs autres animaux sauvages africains tels que les pangolins qui sont abattus pour leurs écailles, les primates pour leur viande et leurs os surtout les crânes, le crocodile pour sa peau et sa viande, la tortue de mer pour ses coquilles. De nombreux défenseurs de la nature affirment que l'application efficace de la loi peut permettre de lutter contre les abattages illégaux et le trafic si d'autres initiatives de conservation doivent avoir une chance de réussir. C'est une mesure immédiate pour protéger les espèces fauniques de l'Afrique de l'extinction.