Dans la nuit du 12 juillet 2015, les habitants de la petite ville de Fotokol, frontière avec le Nigéria, dans l’Extrême-nord Cameroun, zone en proie aux attaques du groupe terroriste Boko Haram, ont été réveillés en sursaut ; à la suite des tirs de nombreuses roquettes sur la ville.
Depuis la ville de Gambarou (Nigeria), les éléments de Boko Haram ont décidé de pilonné la ville camerounaise de Fotokol ; causant plusieurs blessés et des morts.
Selon les témoins joints au téléphone par le correspondant de Le Point Afrique : « Le médecin chef par intérim de l’hôpital de Fotokol (Vandi Hoksa) figure parmi les personnes qui ont trouvé la mort à la suite des explosions des roquettes lancées dans la nuit d'hier, depuis Gambarou, par Boko Haram. Son corps a été retrouvé ce matin près de l’hôpital. Il était le dernier médecin en poste dans cette ville.
Les mêmes sources ont ajouté qu’: « il y a eu plusieurs morts (Hassan Mbahouda, Diguio, Oumarou, Sitina, Ali….) et de nombreux blessés enregistrés ».
« Deux kamikazes vêtus de burqa »
Lundi en mi-journée, une source militaire a indiqué au correspondant de Le Point Afrique que : « deux attentats kamikazes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Fotokol .Il s’agissait des premiers attentats kamikaze qui ont causé 14 morts. Les deux kamikazes étaient vêtus de burqa. La seconde Kamikaze s'est faite exploser derrière le camp militaire du Bataillon d’Intervention Rapide ; sans faire de victime ».
« Le bilan du double attentat du dimanche nuit reste à consolider » ; selon Gregoire Djarmaila, journaliste couvrant la ligne de front. Dans la panique générale et la psychose que charrie ce nouveau modus operandi des Boko Haram,la meme source indique que : « Fotokol s'installe dans une confusion générale ».
Depuis la ville de Gambarou (Nigeria), les éléments de Boko Haram ont décidé de pilonné la ville camerounaise de Fotokol ; causant plusieurs blessés et des morts.
Selon les témoins joints au téléphone par le correspondant de Le Point Afrique : « Le médecin chef par intérim de l’hôpital de Fotokol (Vandi Hoksa) figure parmi les personnes qui ont trouvé la mort à la suite des explosions des roquettes lancées dans la nuit d'hier, depuis Gambarou, par Boko Haram. Son corps a été retrouvé ce matin près de l’hôpital. Il était le dernier médecin en poste dans cette ville.
Les mêmes sources ont ajouté qu’: « il y a eu plusieurs morts (Hassan Mbahouda, Diguio, Oumarou, Sitina, Ali….) et de nombreux blessés enregistrés ».
« Deux kamikazes vêtus de burqa »
Lundi en mi-journée, une source militaire a indiqué au correspondant de Le Point Afrique que : « deux attentats kamikazes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Fotokol .Il s’agissait des premiers attentats kamikaze qui ont causé 14 morts. Les deux kamikazes étaient vêtus de burqa. La seconde Kamikaze s'est faite exploser derrière le camp militaire du Bataillon d’Intervention Rapide ; sans faire de victime ».
« Le bilan du double attentat du dimanche nuit reste à consolider » ; selon Gregoire Djarmaila, journaliste couvrant la ligne de front. Dans la panique générale et la psychose que charrie ce nouveau modus operandi des Boko Haram,la meme source indique que : « Fotokol s'installe dans une confusion générale ».