Une trentaine d’ONG et d’institutions africaines œuvrant pour la paix, la stabilité, la bonne gouvernance et la démocratie en Afrique, ont adopté le 16 mai 2015 à Douala dans la capitale économique camerounaise, une déclaration soutenant la stratégie commune des chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) ; pour la présidence de la BAD.
Dans leur déclaration signée du Professeur Manassé Aboya Endong, Directeur Exécutif du Groupe de Recherches sur le Parlementarisme et la Démocratie en Afrique ; la trentaine d’ONG et d’institutions africaines considèrent les termes du Communiqué Final de la 12èmesession ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC tenue le 6 mai 2015 à Libreville au Gabon. Selon le signataire de cette déclaration : « ces importantes assises ont mobilisé, outre Son Excellence Ali Bongo Ondimba, hôte du sommet : Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo ; Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale ; Son Excellence Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad ; Son Excellence MahamatKamoun, Premier Ministre, Représentant Son Excellence Catherine Samba-Panza, Présidente de Transition de la République Centrafricaine ; Son Excellence Luc Ayang, Président du Conseil Economique et Social, Représentant Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun ». La déclaration rappelle que la douzième Conférence des Chefs d’Etat a été précédée par la vingt-huitième session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 décembre 2014 à Libreville ; que les Chefs d’Etat de la CEMAC ont saisi cette occasion pour articuler des réponses décisives en faveur de l’intégration sous régionale. Les ONG et d’institutions africaines insistent également sur ce que ces derniers partagent à l’unanimité l’importance du rôle de la Banque Africaine de Développement (BAD) dans l’accélération de l’intégration africaine. Les organisations non gouvernementales et institutions africaines rappellent alors qu’elles ont de ce fait en mémoire la date du 28 mai 2015 correspondant à l’élection du futur Président de la BAD. Les participants à la rencontre de Douala appellent précisément qu’à cette occasion, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont, à l’unanimité, soutenu la candidature de Monsieur Kordjé Bedoumra, actuel Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad, au poste de Président de la Banque Africaine de Développement. Le Professeur Manassé Aboya Endong
et ses camarades indiquent qu’ à l’occasion qu’ « une telle unanimité n’est pas courante au sein de la CEMAC et qu’elle se justifie exclusivement par le potentiel convaincant de Monsieur Kordjé Bedoumra ».
Considérant effectivement que ce dernier affiche « une longue expérience, en tant que décideur public et international, en matière de leadership, de conduite de dialogue, de développement de partenariat bilatéral et multilatéral, de gestion stratégique axée sur les résultats ; et surtout qu’une telle expérience est exceptionnelle et unique au sein de la BAD où il a passé 29 ans dans les Opérations jusqu’à la responsabilité de Vice-président chargé des services institutionnels en passant par le poste de Secrétaire général » ;rappellent alors que « ce candidat a parcouru la BAD de long en large, si bien qu’il peut logiquement prétendre, mieux que quiconque, avoir une parfaite connaissance des rouages de la maison BAD, et l’approche la mieux exercée pour mobiliser cette machine sans perte de temps ».
La trentaine d’Ong et institutions financières rappellent aussi spécifiquement que « son expérience gouvernementale au Tchad comme Ministre du Plan, de l’Économie et de la coopération internationale, puis Secrétaire Général de la Présidence, et actuellement comme Ministre des Finances et du Budget est un atout supplémentaire non négligeable ».
« Le choix d’un candidat militant pour la performance des économies africaines »
Concluant que ce candidat affiche manifestement une bonne préparation pour être immédiatement opérationnel et efficace à la tête de la BAD au service de l’Afrique ; les ong et institutions regroupées au sein du Groupe de Recherches sur le Parlementarisme et la Démocratie en Afrique approuvent à l’unanimité « la décision historique des Chefs d’Etat de la CEMAC sur la stratégie commune adoptée pour le soutien de la candidature d’un citoyen de la CEMAC à la tête de la BAD ».
Pour les signataires de la déclaration, « le choix d’un candidat militant pour la performance des économies africaines ; le soutien d’un farouche adepte de l’intégration africaine sans laquelle les perspectives économiques et sociales du continent africain sont compromises à jamais ».
Enfin, la société civile encouragent les Chefs d’Etat de la CEMAC : « D’aller hors de leur zone économique et monétaire et continuer à soutenir la candidature de Monsieur Kordjé Bedoumra en usant de tous les moyens de persuasion diplomatique ou stratégique, partout où besoin se fera sentir ; de valoriser et d’amplifier auprès de leurs pairs africains, le parcours exceptionnel de ce candidat prêt à l’emploi ; De plaider avec ferveur le potentiel qu’offre Monsieur Kordjé Bedoumra, en termes de contribution majeure de la CEMAC à l’intégration africaine ».