« Le cacao camerounais est intrinsèquement de bonne facture», a rappelé le ministre Mbarga Atangana aux producteurs.
Entre échanges, visite des sites abritant les infrastructures d’amélioration de la qualité du cacao et celle des stands d’exposition des stands d’exposition des produits dérivés de cacao, le ministre du Commerce a porté le message de la franchise. Luc Magloire Mbraga Atangana avait à ses côtés, le directeur général de l’Office National du cacao et du café (Oncc), Michael Doping, Omer Gatien Malledy, secrétaire exécutif du Conseil Interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), Mme Miangozara Fleurette, conseillère de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) auprès du ministère du Commerce et une équipe du Projet de renforcement et de modernisation du système d’information des filières cacao et café (SIF).
Parmi les réalisations à exécuter, l’intensification du projet « New Generation » pour le rajeunissement de la force productrice, avec les 1 400 jeunes enrôlés par le Cicc, dont 60 relevant du bassin de production d’Ayos. Des actions appelées à s’intensifier afin de poursuivre l’amélioration de la qualité du cacao. « Le cacao camerounais est intrinsèquement de bonne facture. Il faut savoir nous remettre en cause, corriger le tir et gommer quelques aspérités en nous mettant résolument au travail », a rappelé le ministre Mbarga Atangana.
Structures d’accompagnement
Au cours des échanges, les producteurs et les transformateurs de cacao ont évoqué le poids de la redevance à l’exportation, la systématisation des analyses chimiques avant l’exportation, ainsi que le contrôle de la qualité à l’entrée et à la sortie des magasins des exportateurs. L’occasion a été donnée au président du conseil d’administration de la Société coopérative des planteurs et transformateurs de cacao d’Ayos, Sébastien Mveng Ateba, de relever « la multiplication exponentielle du nombre d’intervenants en la matière et qui ne vivent tous qu’à partir des retombées du kilogramme de cacao vendu : Fodecc Cicc, Capef … ». Il en est de même de ces nombreuses structures d’accompagnement et d’appui que le gouvernement a mis en place non sans diluer ses efforts, ce qui ne facilite pas toujours le suivi et l’évaluation et participe de « la spoliation des producteurs ». Il convient donc de faire de la commune et des coopératives, les partenaires centraux dans le processus d’accompagnement des producteurs. Face la tendance baissière des cours qui pourrait encore durer, le maire d’Ayos Francis Zibi Samba a souhaité que les huit coopératives de son ressort soient, non seulement bien structurées, mais aussi professionnalisées pour s’ouvrir aux subventions et aux bailleurs de fonds. D’autres préoccupations portent sur l’intensification de l’encadrement des producteurs sur les bonnes pratiques et l’entrepreneuriat agricole, l’instauration et l’opérationnalisation du contrôle de qualité sur l’ensemble des bassins de production, sans oublier l’éradication du phénomène de « coxage ».
Séance tenante, le ministre du Commerce a prescrit à l’Interprofession de doter Ayos d’un centre d’excellence de traitement post-récolte, dès la prochaine campagne qui démarre dans quelques semaines. Pour sa part, l’Oncc est appelé à procéder au renforcement des capacités dans le domaine du contrôle de la qualité en vue de disposer des vérificateurs internes devant s’assurer de la qualité du produit mis en marché. Toutes choses devant permettre au Cameroun d’avoir une place de choix sur le marché international du cacao. (Avec L’essentiel du Cameroun)
Parmi les réalisations à exécuter, l’intensification du projet « New Generation » pour le rajeunissement de la force productrice, avec les 1 400 jeunes enrôlés par le Cicc, dont 60 relevant du bassin de production d’Ayos. Des actions appelées à s’intensifier afin de poursuivre l’amélioration de la qualité du cacao. « Le cacao camerounais est intrinsèquement de bonne facture. Il faut savoir nous remettre en cause, corriger le tir et gommer quelques aspérités en nous mettant résolument au travail », a rappelé le ministre Mbarga Atangana.
Structures d’accompagnement
Au cours des échanges, les producteurs et les transformateurs de cacao ont évoqué le poids de la redevance à l’exportation, la systématisation des analyses chimiques avant l’exportation, ainsi que le contrôle de la qualité à l’entrée et à la sortie des magasins des exportateurs. L’occasion a été donnée au président du conseil d’administration de la Société coopérative des planteurs et transformateurs de cacao d’Ayos, Sébastien Mveng Ateba, de relever « la multiplication exponentielle du nombre d’intervenants en la matière et qui ne vivent tous qu’à partir des retombées du kilogramme de cacao vendu : Fodecc Cicc, Capef … ». Il en est de même de ces nombreuses structures d’accompagnement et d’appui que le gouvernement a mis en place non sans diluer ses efforts, ce qui ne facilite pas toujours le suivi et l’évaluation et participe de « la spoliation des producteurs ». Il convient donc de faire de la commune et des coopératives, les partenaires centraux dans le processus d’accompagnement des producteurs. Face la tendance baissière des cours qui pourrait encore durer, le maire d’Ayos Francis Zibi Samba a souhaité que les huit coopératives de son ressort soient, non seulement bien structurées, mais aussi professionnalisées pour s’ouvrir aux subventions et aux bailleurs de fonds. D’autres préoccupations portent sur l’intensification de l’encadrement des producteurs sur les bonnes pratiques et l’entrepreneuriat agricole, l’instauration et l’opérationnalisation du contrôle de qualité sur l’ensemble des bassins de production, sans oublier l’éradication du phénomène de « coxage ».
Séance tenante, le ministre du Commerce a prescrit à l’Interprofession de doter Ayos d’un centre d’excellence de traitement post-récolte, dès la prochaine campagne qui démarre dans quelques semaines. Pour sa part, l’Oncc est appelé à procéder au renforcement des capacités dans le domaine du contrôle de la qualité en vue de disposer des vérificateurs internes devant s’assurer de la qualité du produit mis en marché. Toutes choses devant permettre au Cameroun d’avoir une place de choix sur le marché international du cacao. (Avec L’essentiel du Cameroun)