Les mandrills sont intégralement protégés par la loi faunique camerounaise de 1994.
Les deux, un homme âgé de 23 ans et une femme de 22 ans, ont été arrêtés par les forces de l'ordre pour détention circulation et commercialisation illégales de 40 kg d'écailles de pangolins et d’un bébé mandrill. Le jeune couple avait voyagé de Mintom (région du Sud), jusqu’à Yaoundé pour essayer de vendre ces produits et selon des sources proches du dossier. La femme a d’abord voyagé, un jour plus tôt avec les écailles de pangolins et a été rejointe par l'homme qui à son tour, a voyagé avec le bébé mandrill le jour même de l'arrestation. Les deux se sont mis en route pour le lieu de la transaction qui devait se passer au quartier Elig Edzoa (Yaoundé). Ils ont été arrêtés par la police alors qu'ils étaient à bord d’une voiture de location. Au cours de leur interpellation, la fouille a permis de trouver le mandrill dans un petit sac que l’homme portait.
La procédure contre les trafiquants a été menée par, Jean Ngnondete, contrôleur n° III à la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre. Peu de temps après cette arrestation, il a déclaré qu’« à la suite d’une information d’une source digne de foi et accompagné de l’Ong Laga, nous avons mis la main sur un véhicule qui transportait des colis suspects. De la vérification de ces colis nous avons trouvé un mandrill et 40 kg d’écailles de pangolins tous étant interdits par la loi de 1994 ». L'opération a été menée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec la police et avec l’assistance technique de l’organisation non gouvernementale dénommée Laga. Les deux individus ont rapidement été conduits à la division régionale de la police judiciaire du Centre, où des procès-verbaux ont été établis contre eux. Par la suite, ils ont été déférés devant le Procureur de la République qui les a immédiatement mis en détention provisoire, en attendant leur procès. La première audience de cette affaire a eu lieu le 15 septembre et le couple a plaidé non coupable. Le juge a renvoyé l’affaire au 29 septembre pour ouverture des débats, en renvoyant les deux prévenus à la prison centrale de Kondengui, où ils resteront en attendant leur jugement. Ils ont toutefois demandé la liberté provisoire qui n'a pas été accordée par le juge.
Les mandrills sont intégralement protégés par la loi faunique et c'est aussi le cas des pangolins, les deux espèces menacées d'extinction. Les prévenus encourent une peine d'emprisonnement de trois ans et une amende maximale de 10 millions de Fcfa ou l'une de ces deux peines. Les efforts visant à traquer le commerce illégal des bébés primates ont récemment connu des résultats, avec quatre personnes arrêtées en moins de trois semaines pour trafic illicite de bébés primates. Deux chimpanzés ont également été sauvés à Ebolowa et à Djoum, suite à l'arrestation des trafiquants qui s’apprêtaient à les vendre.
La procédure contre les trafiquants a été menée par, Jean Ngnondete, contrôleur n° III à la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre. Peu de temps après cette arrestation, il a déclaré qu’« à la suite d’une information d’une source digne de foi et accompagné de l’Ong Laga, nous avons mis la main sur un véhicule qui transportait des colis suspects. De la vérification de ces colis nous avons trouvé un mandrill et 40 kg d’écailles de pangolins tous étant interdits par la loi de 1994 ». L'opération a été menée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec la police et avec l’assistance technique de l’organisation non gouvernementale dénommée Laga. Les deux individus ont rapidement été conduits à la division régionale de la police judiciaire du Centre, où des procès-verbaux ont été établis contre eux. Par la suite, ils ont été déférés devant le Procureur de la République qui les a immédiatement mis en détention provisoire, en attendant leur procès. La première audience de cette affaire a eu lieu le 15 septembre et le couple a plaidé non coupable. Le juge a renvoyé l’affaire au 29 septembre pour ouverture des débats, en renvoyant les deux prévenus à la prison centrale de Kondengui, où ils resteront en attendant leur jugement. Ils ont toutefois demandé la liberté provisoire qui n'a pas été accordée par le juge.
Les mandrills sont intégralement protégés par la loi faunique et c'est aussi le cas des pangolins, les deux espèces menacées d'extinction. Les prévenus encourent une peine d'emprisonnement de trois ans et une amende maximale de 10 millions de Fcfa ou l'une de ces deux peines. Les efforts visant à traquer le commerce illégal des bébés primates ont récemment connu des résultats, avec quatre personnes arrêtées en moins de trois semaines pour trafic illicite de bébés primates. Deux chimpanzés ont également été sauvés à Ebolowa et à Djoum, suite à l'arrestation des trafiquants qui s’apprêtaient à les vendre.