
Au cours d'un point de presse qu’il a donné vendredi dernier à Yaoundé, le ministre du Commerce du Cameroun, Luc Magloire Mbarga Atangana a fait l’annonce de cet événement majeur.
C’était présence de Aly Touré, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations Internationales des produits de base, et de Michel Arion, directeur exécutif de l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO).
Élevé à la présidence du Conseil International du Cacao lors des assises d'Abidjan en septembre dernier, le Cameroun s'apprête ainsi à accueillir l'élite mondiale de cette filière stratégique, avec la tenue à Yaoundé, du 7 au 10 avril de la 111ème session de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO). Il s’agit d’une consécration qui, selon le ministre camerounais du Commerce, « est à mettre au crédit du président Paul Biya, pour la pertinence de ses choix et orientations en faveur des filières des produits de rente et, plus spécifiquement, du cacao et du café ».
La désignation du Cameroun à cette haute fonction intervient dans un contexte particulièrement crucial pour l'avenir de la cacaoculture mondiale. Alors que le tour de présidence aurait normalement dû échoir à un pays asiatique, selon les principes établis de rotation géographique, les enjeux contemporains ont dicté une autre logique.
L'imminente entrée en vigueur du Règlement de l'Union Européenne sur la déforestation et les préoccupations croissantes concernant la transparence du marché, ainsi que la répartition équitable de la valeur ajoutée ont milité en faveur d'un leadership camerounais.
Le Cameroun a ainsi été jugé capable d'apporter "une plus-value déterminante", face à ces problématiques complexes qui transcendent les simples considérations commerciales pour embrasser des dimensions environnementales et sociales. Les travaux de Yaoundé s'articuleront autour de plusieurs sessions techniques et stratégiques.
La Commission Consultative sur l'Économie cacaoyère, instance où siège notamment le secteur privé, ouvrira les débats. Suivront les réunions du Comité économique et du comité administratif et financier, avant la session plénière du Conseil International du Cacao qui validera les orientations à adopter.
Ces délibérations revêtent une importance capitale tant pour les pays producteurs que pour les importateurs et transformateurs. Dans le prolongement de ces assises techniques, Yaoundé vibrera également au rythme de la 10ème édition de FESTICACAO et FESTICOFFE, qui se déroulera du 10 au 12 avril à l'Esplanade de l'Hôtel de Ville.
Cette manifestation populaire, placée cette année sous le thème « Cacao et café, l’excellence avec les jeunes », permettra de mettre en lumière le savoir-faire national et de sensibiliser les nouvelles générations aux opportunités offertes par ces filières d'excellence.
La concomitance de ces deux événements, l'un institutionnel, l'autre festif et populaire, traduit l'approche holistique promue par les plus hautes autorités camerounaises dans la gouvernance des produits de rente. Une approche qui vise à concilier excellence technique, rayonnement international et appropriation populaire des enjeux.
C’était présence de Aly Touré, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations Internationales des produits de base, et de Michel Arion, directeur exécutif de l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO).
Élevé à la présidence du Conseil International du Cacao lors des assises d'Abidjan en septembre dernier, le Cameroun s'apprête ainsi à accueillir l'élite mondiale de cette filière stratégique, avec la tenue à Yaoundé, du 7 au 10 avril de la 111ème session de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO). Il s’agit d’une consécration qui, selon le ministre camerounais du Commerce, « est à mettre au crédit du président Paul Biya, pour la pertinence de ses choix et orientations en faveur des filières des produits de rente et, plus spécifiquement, du cacao et du café ».
La désignation du Cameroun à cette haute fonction intervient dans un contexte particulièrement crucial pour l'avenir de la cacaoculture mondiale. Alors que le tour de présidence aurait normalement dû échoir à un pays asiatique, selon les principes établis de rotation géographique, les enjeux contemporains ont dicté une autre logique.
L'imminente entrée en vigueur du Règlement de l'Union Européenne sur la déforestation et les préoccupations croissantes concernant la transparence du marché, ainsi que la répartition équitable de la valeur ajoutée ont milité en faveur d'un leadership camerounais.
Le Cameroun a ainsi été jugé capable d'apporter "une plus-value déterminante", face à ces problématiques complexes qui transcendent les simples considérations commerciales pour embrasser des dimensions environnementales et sociales. Les travaux de Yaoundé s'articuleront autour de plusieurs sessions techniques et stratégiques.
La Commission Consultative sur l'Économie cacaoyère, instance où siège notamment le secteur privé, ouvrira les débats. Suivront les réunions du Comité économique et du comité administratif et financier, avant la session plénière du Conseil International du Cacao qui validera les orientations à adopter.
Ces délibérations revêtent une importance capitale tant pour les pays producteurs que pour les importateurs et transformateurs. Dans le prolongement de ces assises techniques, Yaoundé vibrera également au rythme de la 10ème édition de FESTICACAO et FESTICOFFE, qui se déroulera du 10 au 12 avril à l'Esplanade de l'Hôtel de Ville.
Cette manifestation populaire, placée cette année sous le thème « Cacao et café, l’excellence avec les jeunes », permettra de mettre en lumière le savoir-faire national et de sensibiliser les nouvelles générations aux opportunités offertes par ces filières d'excellence.
La concomitance de ces deux événements, l'un institutionnel, l'autre festif et populaire, traduit l'approche holistique promue par les plus hautes autorités camerounaises dans la gouvernance des produits de rente. Une approche qui vise à concilier excellence technique, rayonnement international et appropriation populaire des enjeux.