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Cameroun: l'organisme international de certification des entreprises forestières BUREAU VERITAS en mission d'inspection à FIPCAM.


Alwihda Info | Par EVEZO’O Mathieu - 3 Août 2016


La société fabrique camerounaise de parquet (FIPCAM) et ses dirigeants accusés par les populations locales de ses différents sites, les ONG, les citoyens patriotes et un groupe majoritaire des employés en poste: d’imitation de signatures, de complicité de réalisation d'un faux rapport des termes de références de l'audit environnemental et social pourtant jamais réalisé sur le site de l'usine de transformation à Mfou, de possession d'un faux acte de vente de terrain avec des signatures falsifiées, d’une mutation frauduleuse du titre foncier de la communauté locale.


La mission d'inspection sollicitée et obtenue par les ex délégués du personnel et la communauté locale est en marche, de nouvelles preuves qui accablent FIPCAM lui ont été présentées.

Cameroun: l'organisme international de certification des entreprises forestières BUREAU VERITAS en mission d'inspection à FIPCAM.
Jeudi 28 et vendredi 29 juillet de l’année en cours s'est tenue à Mfou, précisément à la chefferie traditionnelle de 3e degré de Nkolnguet, à FIPCAM et dans les services de l'administration publique, une mission d'inspection du très prestigieux organisme international de certification BUREAU VERITAS. Une autre mission parallèle de surveillance et d’extension s'est déroulée à l'usine de transformation de FIPCAM/IBC à Mbalmayo et dans son chantier de l'UFA 10035 à l’arrondissement de NGOYLA.
Pendant que les auditeurs de bureau Veritas étaient encore en plein séance d'inspection dans les forêts et usine de transformation ou les employés étaient fiers de les voir dans l'espoir que les conditions de travail tant décriées soient observées, est survenu un accident de travail mortel qui vient remettre au grand jour la preuve de la légèreté avec laquelle les ouvriers des chantiers de la FIPCAM sont traités.

Pourquoi y a t-il tant de morts à la FIPCAM?

Depuis le début de l'année 2016, 7 employés ont trouvé la mort de manière négligente et les rapports d'enquête ont tous été trafiqués souligne l'assistante de la directrice des ressources forestières. Parmi tous ces morts par accident de travail, aucune famille n'a perçu un dédommagement de la caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS) par ce que les dirigeants de la société FIPCAM n'engagent et ne suivent jamais aucune procédure pour que les ayants droits puissent en bénéficier.
Le vendredi 29 juillet 2016,un abatteur(anonymat requis)entre en forêt non sans avoir signalé au chef chantier qu'il ne se sent pas bien, qu'une forte fièvre l'a gêné toute la nuit, le chef chantier lui ordonne d'aller au travail et qu'il s'en chargera au retour de la forêt. Sauf que l'abatteur ne reviendra plus sain et sauf de la forêt, foudroyé par un arbre qui a porté un coup fatal à son existence terrestre. La nouvelle a fusé comme une étoile filante, la tristesse a gagné les employés et la famille. ANDOMOZOO Esther, patriote et dirigeante à la société FIPCAM a signalé à un riverain que le directeur général MULLER Stéphane a ordonné le silence absolu au sujet de cet accident, interdiction de l'ébruiter jusqu'aux oreilles des journalistes. Et qu'elle fait l'objet de fausses accusations de la part de MULLER qui raconte qu'elle lui a dit que les ex délégués du personnel n'iront jamais au bout de leur procédure, ils ont peur de lui, voilà qu'il se retrouve dans les problèmes tout seul et ceux et celles qui sont sensé le soutenir commencent à prendre les informations et distiller à la communauté locale, la dirigeante affirme n'avoir jamais dit pareille affirmation mais qu'elle sait que les citoyens patriotes avaient ce plan là en marche pour une durée d’un an pour essayer d'endormir MULLER et progresser avec leur procédure jusque là ou elle se trouve aujourd'hui mais qu'elle n'y a pas participé. Elle rapporte que MULLER Stéphane a saboté un ex délégué du personnel auprès d'un nouvel employeur et que même madame Marthe DIBONDI SONGUE le chef du personnel de la FIPCAM s'est plié à ce même exercice auprès d'un autre employeur.

Les riverains et les citoyens patriotes qui étaient encore en poste en l'année 2010 ont découvert que la fiche portant les signatures des représentants des populations autochtones lors des pseudos audiences publiques que la FIPCAM a tenue dans ses rêves avec la complicité monnayée d'un soi-disant groupe d'experts environnementalistes corrompus figuraient des signatures des riverains morts 5 ans avant la date de signature sur cette fameuse et fausse fiche qui a le privilège de pouvoir réveiller les morts pour qu'ils viennent assister à des réunions.
Les personnes vivantes se sont présentés chacun avec sa carte d'identité et elles ont toutes prouvées que leurs signatures ont été imitées, en plus la fiche en question est composée des noms de chargeurs de bois de la société FIPCAM non reconnus comme des natifs autochtones de la communauté locale de Nkolnguet.DE LA FRAUDE A CIEL OUVERT.
La photo que FIPCAM et son groupe d'experts corrompus brandissent dans ce faux rapport des termes de références comme preuve de la tenue des audiences publiques est une photo d'une séance de recueillement lors d'un deuil qui avait eu lieu à la chefferie en l'année 2008 et qui a été volé dans les archives de la chefferie par l'employé de la FIPCAM le désigné BALA jean très proche agent secret de MULLER Stéphane directeur général de la société FIPCAM.
S'il y a effectivement eu la réalisation d'un audit environnemental et social et la tenue des audiences publiques, la photo joint dans le rapport des termes de références devait montrer sur la même carte de photographie les représentants du ministère de l'environnement, ceux de la communauté locale, ceux des experts chargés de la réalisation de l'audit environnemental et social, et les populations qui se seraient déplacées pour l'occasion.

Pendant le déroulement des enquêtes à la chefferie traditionnelle de 3e degré de Nkolnguet à Mfou,le directeur général MULLER Stéphane est allé sournoisement coupé l’électricité en baissant le disjoncteur, obligeant les auditeurs de BUREAU VERITAS à interrompre les investigations et à les reprogrammer le lendemain en matinée. Cinq minutes après le départ des auditeurs de BUREAU VERITAS, il a remis l’électricité en marche.
Un jour après les auditions, MULLER a débarqué à la chefferie et proféré des insultes à l’endroit du chef du village, des citoyens patriotes et des populations locales en disant, je vous encule tous, si vous n’arrêtez pas vos dénonciations, ce n’est pas un mort que vous allez pleurer cette fois ci.
Les citoyens patriotes et la communauté locale qui refusent toute négociation faite contre les intérêts de l’Etat ont décidé de saisir la justice et d’autres institutions internationales, et attire l’attention des clients à vérifier profondément la légalité des documents, des bois et les mesures de préservation de la vie des employés patriotes et des populations autochtones avant la signature de tout contrat d’achat. Après avoir menacé et empoisonné à mort l’épouse d’un citoyen patriote, voilà de nouvelles menaces qui fusent. Qui mourra cette fois ci ?.

La lettre d’approbation des termes de références pour l’audit environnemental et social est faussée puisqu’aucun audit environnemental et social n’a eu lieu à Mfou.
Le certificat de conformité environnemental délivré par le ministère en charge de l’environnement qui atteste de l’approbation du rapport de l’audit environnemental et social est aussi faussé car délivré sur la base d’un rapport faux incontestablement obtenu au moyen de la corruption .Les experts confectionneurs de ce tissu de conneries seront trainés en justice dans les prochains jours et une demande de suspension de leurs activités corrompues est déjà introduite à qui de droit.
Non seulement la FIPCAM a escroqué 23 hectares de terrain à la communauté locale en se faisant établir un faux acte de vente et une mutation frauduleuse de son titre foncier en plus depuis quand c’est un acheteur d’un terrain qui fait la demande de mutation d’un titre foncier auprès de l’Etat.
C’est au vue de multiples preuves que les populations locales et les citoyens patriotes ont adressé au gouvernement une demande de déguerpissement de la société FIPCAM. Et à BUREAU VERITAS d’annuler les certificats OLB accordés à la FIPCAM car à partir du moment où la base est faussée tous les documents qui suivent le sont automatiquement. En plus le projet FIPCAM se réalise de manière échelonnée, depuis l’année 2011 jusqu’à ce jour une extension sur le même site Nkolnguet a eu lieu, ce qui nécessite une vraie nouvelle étude impact environnemental ou audit environnemental et social pour ses activités qui y sont assujettis, rien à voir avec la fausse réalisée antérieurement.

Avec l’aide des personnalités de la société civile, des ONG et des bonnes volontés qui se proposent, les citoyens patriotes et la communauté locale disent être prête à aller jusqu’à la cours commune de justice et d’arbitrage à Abidjan et demandent par ailleurs aux Etats membres du programme ACP FLEGT FAO ainsi qu’à son gestionnaire de se saisir de cette affaire qui met à mal ce prestigieux programme.
Même si MULLER Stéphane a déclaré lors d’une réunion tenue le lundi 01 Août 2016 avec ses complices dans les locaux de la direction générale de la FIPCAM qu’il suffit de débloquer 20 millions de FCFA pour étouffer à nouveau cette affaire. Pareille réunion avait déjà été tenue le 23 juillet dernier avec pour recommandation de ne dévoiler aucune infraction de la FIPCAM auprès des auditeurs de BUREAU VERITAS, l’employé qui s’hasardera à le faire sera licencié. Les complices épieurs des employés patriotes ont été gratifiés de 200 000fcfa de main à main à chaque personne qui était sensée rencontrer les auditeurs. Allez savoir pourquoi.

La FIPCAM doit être obligée de mettre en place un système de séminaire pratique trimestriel de recyclage des ouvriers avec délivrance des attestations aux participants. Un système de déclaration immédiat des accidents de travail à la CNPS et le suivi des procédures de dédommagement jusqu’au paiement des ayants droits pour tous les accidentés de travail morts depuis l’année 2010.Il serait honnête de commencer par dédommager ABANDA George, MBALA MVENG et le motorboy ALI, tous victime d’accidents de travail. L’installation d’une infirmerie pilotée par un infirmier spécialisé dans chaque chantier.

Selon une source à qui s’est confiée ANDOMOZOO Esther,en milieu de la semaine du 25 au 30 juillet 2016 ,à l’approche de l’arrivée des auditeurs de BUREAU VERITAS à l’usine FIPCAM/IBC de MBALMAYO,le directeur général de la FIPCAM, MULLER Stéphane a nommé 2 employés en qualité de délégués du personnel dans cette usine. Sans que ces derniers n’aient fait acte de candidature et sans élection et il les a fait assister à une réunion le vendredi 29 juillet avec les auditeurs de BUREAU VERITAS. Des faits confirmés par PAUL et SERGES en service à la direction générale à Mfou, transporteurs de la dite note de nomination expresse et accompagnateurs des auditeurs de BUREAU VERITAS.
Les défenseurs du patrimoine de l’Etat espèrent que les auditeurs de BUREAU VERITAS ont vérifié les fausses déclarations de salaires de certains expatriés de la FIPCAM au fisc, dont les salaires déclarés sur bulletin de paie sont minorés et différents de leurs véritables salaires virés dans leurs comptes bancaires appropriés, pour le même mois de travail. Figurez vous qu’un directeur expatrié de la FIPCAM gagne un salaire brut mensuel de 300 000 FCFA alors que certains simples employés nationaux gagnent pour certain un salaire mensuel de 2 millions de FCFA.

Pour mentir l’opinion nationale et internationale le directeur général de la société FIPCAM,MULLER Stéphane a mandaté le nommé NOAH Jean après lui avoir promis un recrutement et une somme d’argent, pour aller manipuler les citoyens patriotes et les représentants officiels la communauté locale en disant à chacun des membres que la FIPCAM dit qu’elle ne peut satisfaire à leurs revendications que s’ils se désolidarisent au moyen d’une discrète correspondance individuelle à adresser au directeur général.

Une autre tentative manipulatrice consistait à obliger un employé de la FIPCAM natif de Mfou à faire un témoignage vidéo en faveur du directeur général et de la FIPCAM ainsi il sera diffusé partout dans le monde et lui l’employé deviendra millionnaire puisqu’il toucherait des droits d’auteurs en plus la famille du fondateur de la FIPCAM,BRUNO Maurizio sera content de lui et pourra ainsi lui permettre d’y travailler toute sa vie.

Le mardi 02 août, MULLER Stéphane de passage à la route longeant la communauté locale rencontre 2 riverains nommés EDJOA Serges et MBARGA TSAMA Joseph et les conduits dans son bureau à la FIPCAM pour parler d’un éventuel match de football à livrer ,une fois arrivé MULLER fait venir deux employés corrompus ZONGANG JOUNDA TSUATA Judith Rolande et NNANGA Gervais puis il signifie l’ouverture d’une réunion extraordinaire avec les représentants de la communauté locale et de la chefferie. Ebahis les 2 riverains ripostent qu’ils ne sont pas les représentants de la communauté locale et de la chefferie et que MULLER les a plutôt dit qu’ils viennent pour parler de l’organisation d’un éventuel match de Football, immédiatement MULLER prend un ton menaçant et leurs fait signer une correspondance et leurs dit comme vous êtes de bons garçons, je vais creuser un puits d’eau potable à chacun de vous mais à condition que vous m’aidez à nuire à la vie des ex délégués du personnel et à celle du chef de village et de ses notables de la chefferie. Ces faits relatés en personne au chef du village par EDJOA Serges et MBARGA TSAMA Joseph disent que la réunion a duré 4 heures de temps et jusque là les 3 truands de la FIPCAM n’arrivaient pas à corrompre les 2 riverains pour qu’ils intentent à la vie du chef de village et de ses notables.

MULLER Stéphane a justement oublié que rien ne peut se faire au sein de la communauté locale sans le visa de l’autorité traditionnelle auxiliaire de l’administration en place qu’est la chefferie traditionnelle garant de la cohésion sociale et de la préservation de l’intérêt général des populations et toutes les personnes telle que MULLER Stéphane, ZONGANG JOUNDA TSUATA Judith Rolande et NNANGA Gervais qui viennent y semer le désordre, la manipulation et la mort seront poursuivis.

EVEZO’O Mathieu.
Journaliste



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)