C’est à Ntui, dans la région du Centre que les trois trafiquants présumés ont été arrêtés en possession d'écailles de pangolin. .
Cette arrestation s’est déroulée au cours lors d'une opération coup de poing, menée par les agents de la délégation départementale des Forêts et de la Faune du Mbam et de Kim, en collaboration avec la Police nationale.
Deux des trafiquants ont été arrêtés avec 70 kg d'écailles de pangolin géant dans un sac en fibres, lorsqu'ils tentaient de les vendre. Peu après leur arrestation, un troisième trafiquant a été interpellé à la gare routière avec près de 21 kg d'écailles de pangolin dissimulées dans un sac servant d’emballage de la farine.
Ainsi donc, 91 kg d'écailles de pangolin ont été saisis et les trois trafiquants ont été conduits au poste de police. Ils ont ensuite été présentés à au procureur de la République à Ntui, où les arrestations ont eu lieu. Ils seront poursuivis devant la justice pour détention illégale de trophées d'espèces sauvages intégralement protégées, avant d’être jugés.
L'opération a bénéficié de l'appui technique de LAGA, une ONG spécialisée dans l'application de la loi sur les espèces sauvages. Selon des sources proches de l'affaire, la plupart des écailles étaient celles de pangolins géants, et avaient été collectées auprès de petits braconniers à Yoko, une localité appartenant au même département que Ntui et dans ses environs.
Le trafic d'écailles de pangolins est récurrent dans cette région du Cameroun. Le mois dernier, deux trafiquants ont été arrêtés avec 47 kg d'écailles de pangolin à Nkoteng. Le trafic de ce mammifère pour sa viande, sa peau, ses écailles et ses griffes décime sa population.
Selon la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les trois espèces de pangolins présentes au Cameroun sont toutes vulnérables. Il est donc impératif de mettre un frein au commerce du pangolin afin de sauver l'animal.
La loi de 1994 sur les espèces sauvages interdit strictement le commerce du pangolin et prévoit des sanctions pour quiconque enfreint la loi.
Cette arrestation s’est déroulée au cours lors d'une opération coup de poing, menée par les agents de la délégation départementale des Forêts et de la Faune du Mbam et de Kim, en collaboration avec la Police nationale.
Deux des trafiquants ont été arrêtés avec 70 kg d'écailles de pangolin géant dans un sac en fibres, lorsqu'ils tentaient de les vendre. Peu après leur arrestation, un troisième trafiquant a été interpellé à la gare routière avec près de 21 kg d'écailles de pangolin dissimulées dans un sac servant d’emballage de la farine.
Ainsi donc, 91 kg d'écailles de pangolin ont été saisis et les trois trafiquants ont été conduits au poste de police. Ils ont ensuite été présentés à au procureur de la République à Ntui, où les arrestations ont eu lieu. Ils seront poursuivis devant la justice pour détention illégale de trophées d'espèces sauvages intégralement protégées, avant d’être jugés.
L'opération a bénéficié de l'appui technique de LAGA, une ONG spécialisée dans l'application de la loi sur les espèces sauvages. Selon des sources proches de l'affaire, la plupart des écailles étaient celles de pangolins géants, et avaient été collectées auprès de petits braconniers à Yoko, une localité appartenant au même département que Ntui et dans ses environs.
Le trafic d'écailles de pangolins est récurrent dans cette région du Cameroun. Le mois dernier, deux trafiquants ont été arrêtés avec 47 kg d'écailles de pangolin à Nkoteng. Le trafic de ce mammifère pour sa viande, sa peau, ses écailles et ses griffes décime sa population.
Selon la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les trois espèces de pangolins présentes au Cameroun sont toutes vulnérables. Il est donc impératif de mettre un frein au commerce du pangolin afin de sauver l'animal.
La loi de 1994 sur les espèces sauvages interdit strictement le commerce du pangolin et prévoit des sanctions pour quiconque enfreint la loi.