Comme d’habitude, la cérémonie de lancement des ventes groupées de cacao était présidée à Djoum par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Ce dernier avait à ses côtés, outre les autorités administratives, les principaux responsables des structures intervenant dans la commercialisation ou la culture du cacao, à l’exemple de l’Office national du cacao et du café (ONCC) et du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).
Par ailleurs, le déplacement du ministre rentrait dans le cadre de la sensibilisation permanente des producteurs, sur le respect des règles de bonnes pratiques post-récoltes.
Au terme d’une vente aux enchères conduite publiquement par le responsable local de l’ONCC, et supervisée par le ministre du Commerce, c’est la société SABLO Sarl qui a raflé la mise, en proposant le prix de 1850 FCFA le kilogramme de cacao, pour s’arroger les 35 tonnes mises en vente par les différentes coopératives de Djoum et Oveng. Ce sera au détriment des trois autres opérateurs (TELCAR, CCG Sarl et Sic-Cacao), qui n’ont pas pu dire mieux.
Et comme l’a souligné le ministre du Commerce, à la fin de l’opération de vente, « le Cameroun est véritablement en marche avec les producteurs de cacao. C’est de l’inédit, car jamais aucun producteur de cacao au monde, n’a encore pu toucher un tel prix, même quand il s’agit du cacao d’excellence ».
En effet, la politique de libéralisation de la filière, et d’encadrement des planteurs, impulsée par le président Paul Biya, et axée sur la qualité du produit, porte des fruits. Bien plus, les planteurs locaux reçoivent depuis quelques années une prime de qualité, l’objectif étant l’amélioration des conditions de vie des planteurs.
Aujourd’hui, la notoriété du Cameroun est établie, le pays est désormais admis dans la liste très sélective des producteurs de cacao fin au monde. En comparant le niveau des prix en vigueur dans d’autres pays producteurs de cacao, l’écart se situe entre 500 et 800 francs le kilogramme de cacao (1100 francs au Ghana et 1000 francs en Côte d’Ivoire par exemple).
Et de plus en plus, les producteurs camerounais consentent des efforts pour améliorer la qualité du produit. Cela dit, il faudra accroître les volumes, pour diminuer la précarité ambiante en milieu rural.
Sur un autre plan, le ministre du Commerce a relevé l’action des autorités administratives qui doivent étendre la répression sur le terrain, afin de lutter contre le phénomène de « coxage », c’est-à-dire, la vente illicite du cacao en violation de la réglementation, et des techniques de fermentation et de séchage. Il s’agit d’extirper les mauvaises graines de la filière, et de poursuivre la promotion du label Cameroun à l’international.
Pour l’heure, l’histoire retiendra que Djoum est la localité qui aura vendu, pour la première fois au monde, le cacao le plus cher.
Par ailleurs, le déplacement du ministre rentrait dans le cadre de la sensibilisation permanente des producteurs, sur le respect des règles de bonnes pratiques post-récoltes.
Au terme d’une vente aux enchères conduite publiquement par le responsable local de l’ONCC, et supervisée par le ministre du Commerce, c’est la société SABLO Sarl qui a raflé la mise, en proposant le prix de 1850 FCFA le kilogramme de cacao, pour s’arroger les 35 tonnes mises en vente par les différentes coopératives de Djoum et Oveng. Ce sera au détriment des trois autres opérateurs (TELCAR, CCG Sarl et Sic-Cacao), qui n’ont pas pu dire mieux.
Et comme l’a souligné le ministre du Commerce, à la fin de l’opération de vente, « le Cameroun est véritablement en marche avec les producteurs de cacao. C’est de l’inédit, car jamais aucun producteur de cacao au monde, n’a encore pu toucher un tel prix, même quand il s’agit du cacao d’excellence ».
En effet, la politique de libéralisation de la filière, et d’encadrement des planteurs, impulsée par le président Paul Biya, et axée sur la qualité du produit, porte des fruits. Bien plus, les planteurs locaux reçoivent depuis quelques années une prime de qualité, l’objectif étant l’amélioration des conditions de vie des planteurs.
Aujourd’hui, la notoriété du Cameroun est établie, le pays est désormais admis dans la liste très sélective des producteurs de cacao fin au monde. En comparant le niveau des prix en vigueur dans d’autres pays producteurs de cacao, l’écart se situe entre 500 et 800 francs le kilogramme de cacao (1100 francs au Ghana et 1000 francs en Côte d’Ivoire par exemple).
Et de plus en plus, les producteurs camerounais consentent des efforts pour améliorer la qualité du produit. Cela dit, il faudra accroître les volumes, pour diminuer la précarité ambiante en milieu rural.
Sur un autre plan, le ministre du Commerce a relevé l’action des autorités administratives qui doivent étendre la répression sur le terrain, afin de lutter contre le phénomène de « coxage », c’est-à-dire, la vente illicite du cacao en violation de la réglementation, et des techniques de fermentation et de séchage. Il s’agit d’extirper les mauvaises graines de la filière, et de poursuivre la promotion du label Cameroun à l’international.
Pour l’heure, l’histoire retiendra que Djoum est la localité qui aura vendu, pour la première fois au monde, le cacao le plus cher.