François Nelson Ndjadder, le chef des FRD.
FRANCE (Alwihda Info) - Le leader des Forces Révolutionnaires pour la Démocratie (FRD), François Nelson Ndjadder affirme qu'il conteste l'élection -cet après-midi- de la nouvelle Présidente de la Transition, Cathérine Samba Panza.
"J'ai demandé la dissolution du CNT, si Djotodia a démissionné, le Président du CNT et tous les membres du CNT doivent démissionner de suite. En principe, c'est le conseil Constitutionnel qui devait assurer la transition de 15 jours. De plus, toutes les parties doivent être incluses", affirme François Nelson Ndjadder;
Le leader des FRD est le premier opposant centrafricain à contester l'élection de la nouvelle Président de la Transition. Selon lui, toutes les parties n'ont pas été incluses car le CNT est composé à 80% des membres de l'ex-Séléka.
"La Séléka ne représente pas la totalité des centrafricains, je dénonce cette élection, il faut dissoudre le CNT pour faire une large ouverture. Cette élection a été truquée, les conseillers nationaux ont reçus des pots-de-vins. Je ne reconnait pas cette élection. Je ne parle pas contre la personne mais contre le mécanisme", ajoute François Nelson Ndjadder, joint depuis Paris.
Assurant ne rien avoir contre la nouvelle présidente de la Transition, Cathérine Samba Panza, "que ce soit une femme ou un homme", Ndjadder demande à ce que la voix des centrafricains soit entendue et non celle d'un clan qui décide de l'avenir de la Centrafrique.
Le leader des FRD exige également que « les élections soit mises en place rapidement et que François Bozizé soit traduit devant la justice ». Nous travaillons sur le dossier de Bozizé et Djotodia, conclut-il.
« Je lance un appel a tous les mouvements politico-militaires de se lever pour continuer le combat », affirme François Ndjadder, à l'exception des milices "Anti-Balaka" qui, selon lui, sont "pilotés par Bozizé depuis Paris". Il ajoute que "la justice française doit arrêter l'ex-Président François Bozizé" et « condamne les exactions des Anti-balaka. C'est une lâcheté, si la population n'est pas armé, on ne doit pas l'attaquer ».
"J'ai demandé la dissolution du CNT, si Djotodia a démissionné, le Président du CNT et tous les membres du CNT doivent démissionner de suite. En principe, c'est le conseil Constitutionnel qui devait assurer la transition de 15 jours. De plus, toutes les parties doivent être incluses", affirme François Nelson Ndjadder;
Le leader des FRD est le premier opposant centrafricain à contester l'élection de la nouvelle Président de la Transition. Selon lui, toutes les parties n'ont pas été incluses car le CNT est composé à 80% des membres de l'ex-Séléka.
« Qui dit CNT dit Séléka »
"La Séléka ne représente pas la totalité des centrafricains, je dénonce cette élection, il faut dissoudre le CNT pour faire une large ouverture. Cette élection a été truquée, les conseillers nationaux ont reçus des pots-de-vins. Je ne reconnait pas cette élection. Je ne parle pas contre la personne mais contre le mécanisme", ajoute François Nelson Ndjadder, joint depuis Paris.
Assurant ne rien avoir contre la nouvelle présidente de la Transition, Cathérine Samba Panza, "que ce soit une femme ou un homme", Ndjadder demande à ce que la voix des centrafricains soit entendue et non celle d'un clan qui décide de l'avenir de la Centrafrique.
« Il faut annuler cette élection »
Pour François Ndjadder, « il faut annuler cette élection, dissoudre et refaire le CNT à zéro. Il faut laisser une grande marge à tous les centrafricains qui veulent se présenter. On ne peut pas mettre des barrières à tous les centrafricains qui sont capables ». Le leader des FRD exige également que « les élections soit mises en place rapidement et que François Bozizé soit traduit devant la justice ». Nous travaillons sur le dossier de Bozizé et Djotodia, conclut-il.
« Je lance un appel a tous les mouvements politico-militaires de se lever pour continuer le combat »
« Je lance un appel a tous les mouvements politico-militaires de se lever pour continuer le combat », affirme François Ndjadder, à l'exception des milices "Anti-Balaka" qui, selon lui, sont "pilotés par Bozizé depuis Paris". Il ajoute que "la justice française doit arrêter l'ex-Président François Bozizé" et « condamne les exactions des Anti-balaka. C'est une lâcheté, si la population n'est pas armé, on ne doit pas l'attaquer ».