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Un reportage "Spécial investigation" consacré à la Centrafrique et diffusé sur une chaîne française crée la polémique. A en croire les images, la France a bel et bien soutenue les miliciens "Anti-Balaka". Si pour certains ce n'était pas un secret, cela vient confirmer les multiples allégations de connivence entre l'opération Sangaris et la milice "Anti Balles Aka (47)".
"Les français nous ont promis que demain ils vont désarmer un quartier musulmans [PK5] et qu'on sera derrière pour faire le reste", affirme un chef "Anti-Balaka" qui contrôle plus d'un millier d'hommes, au vu et au su des français qui n'ont pas désarmé ces miliciens.
La caméra du journaliste dérange. Les soldats français cachent leur visage avec la main et écartent le cameraman, loin du "huit-clos". On n'en saura rien de ce qui a été dit, cependant, le chef des "Anti-Balaka ne cache pas son enthousiasme et dévoile une partie de l'accord, il aurait pourtant du se taire.
« Le commandant français m'a passé ses deux numéros », peut-on entendre de la bouche du chef "Anti-balaka" qui se permet de l’appeler le lendemain pour lui fixer un rendez-vous et même de lui affirmer qu'ils sont en manque de munitions !
Le procédé est clair ; Les populations dénoncent, la France désarme et les "Anti-Balaka" s'en chargent du reste. Toutes les conditions sont réunis pour répondre au mal par le mal.
Début janvier, un soldat français du 8e régiment RPIMa, sous-couvert de l'anonymat affirmait au site La Dépêche qu'on leur a dit « qu’il valait mieux laisser des armes pour ne pas que des communautés se retrouvent désarmées face à d’autres qui le sont toujours ». Ce soldat faisait-il allusion aux "Anti-Balaka" ? Toutefois, il est impossible de savoir précisément mais tout porte à croire qu'il s'agissait bien de ces miliciens hostiles à l'ex-Séléka.
Aujourd'hui, au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, -parmi eux, plusieurs tchadiens- ont été tués et une cinquantaine blessés dans l'attaque de leur convoi près de Bouar par ces même miliciens "Anti-Balaka". L'ONG Save the Children est la seule à dénoncer ce massacre.
"Les français nous ont promis que demain ils vont désarmer un quartier musulmans [PK5] et qu'on sera derrière pour faire le reste", affirme un chef "Anti-Balaka" qui contrôle plus d'un millier d'hommes, au vu et au su des français qui n'ont pas désarmé ces miliciens.
La caméra du journaliste dérange. Les soldats français cachent leur visage avec la main et écartent le cameraman, loin du "huit-clos". On n'en saura rien de ce qui a été dit, cependant, le chef des "Anti-Balaka ne cache pas son enthousiasme et dévoile une partie de l'accord, il aurait pourtant du se taire.
« Le commandant français m'a passé ses deux numéros », peut-on entendre de la bouche du chef "Anti-balaka" qui se permet de l’appeler le lendemain pour lui fixer un rendez-vous et même de lui affirmer qu'ils sont en manque de munitions !
Le procédé est clair ; Les populations dénoncent, la France désarme et les "Anti-Balaka" s'en chargent du reste. Toutes les conditions sont réunis pour répondre au mal par le mal.
Début janvier, un soldat français du 8e régiment RPIMa, sous-couvert de l'anonymat affirmait au site La Dépêche qu'on leur a dit « qu’il valait mieux laisser des armes pour ne pas que des communautés se retrouvent désarmées face à d’autres qui le sont toujours ». Ce soldat faisait-il allusion aux "Anti-Balaka" ? Toutefois, il est impossible de savoir précisément mais tout porte à croire qu'il s'agissait bien de ces miliciens hostiles à l'ex-Séléka.
Aujourd'hui, au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, -parmi eux, plusieurs tchadiens- ont été tués et une cinquantaine blessés dans l'attaque de leur convoi près de Bouar par ces même miliciens "Anti-Balaka". L'ONG Save the Children est la seule à dénoncer ce massacre.