La présidence de François Bozizé ne semble plus tenir qu'à un fil. Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi soir par la voix de l'un de leur porte-parole à Paris, Éric Massi, qu'ils venaient de faire leur entrée à Bangui, la capitale du pays. «Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans la ville, NDLR). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca (Forces armées centrafricaines, NDLR) à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir», a-t-il déclaré. Peu auparavant, le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) rapportait des détonations entendues dans ce secteur.
Devant l'évolution de la situation, Paris a demandé «samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies», a annoncé Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée. Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de «rester chez eux», aucune évacuation n'étant ordonnée «pour le moment». Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a-t-il précisé. La France dispose d'un contingent de 250 hommes dans le pays. Une source diplomatique française a par ailleurs assuré que des troupes françaises supplémentaires avaient été envoyées pour sécuriser l'aéroport de Bangui face à l'avancée des rebelles. «Une compagnie a été envoyée pour renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé», a dit cette source.
Devant l'évolution de la situation, Paris a demandé «samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies», a annoncé Romain Nadal, porte-parole diplomatique à l'Elysée. Ce dernier a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de «rester chez eux», aucune évacuation n'étant ordonnée «pour le moment». Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a-t-il précisé. La France dispose d'un contingent de 250 hommes dans le pays. Une source diplomatique française a par ailleurs assuré que des troupes françaises supplémentaires avaient été envoyées pour sécuriser l'aéroport de Bangui face à l'avancée des rebelles. «Une compagnie a été envoyée pour renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé», a dit cette source.