Lors de cette première journée de procès, Crépin Mboli-Goumba, avocat de profession, a choisi de se défendre seul, dénonçant les conditions « illégales » de son arrestation. Manifestement affaibli, il a affirmé devant la cour : « Je ne répondrai plus à aucune question et j’attends ma condamnation. Je ne veux pas légaliser l’illégal ». Le verdict était attendu le 27 mars.
Crépin Mboli-Goumba, président du Parti africain pour une transformation radicale et l’intégration des États (Patrie) et coordinateur du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), avait été arrêté début mars à l’aéroport de Bangui à bord d’un avion de ligne qui s’apprêtait à décoller pour le Cameroun. Il avait dénoncé des faits de corruption et avait accusé certains magistrats d’être corrompus, propos qu’il avait répété dans une interview à Radio France internationale (RFI). L’opposition en Centrafrique, dont les meetings et manifestations sont quasi-systématiquement interdits, fait aussi régulièrement l’objet de menaces et d’intimidations.
Crépin Mboli-Goumba, président du Parti africain pour une transformation radicale et l’intégration des États (Patrie) et coordinateur du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), avait été arrêté début mars à l’aéroport de Bangui à bord d’un avion de ligne qui s’apprêtait à décoller pour le Cameroun. Il avait dénoncé des faits de corruption et avait accusé certains magistrats d’être corrompus, propos qu’il avait répété dans une interview à Radio France internationale (RFI). L’opposition en Centrafrique, dont les meetings et manifestations sont quasi-systématiquement interdits, fait aussi régulièrement l’objet de menaces et d’intimidations.