En route pour l'hôpital Notre Dame ce 20 janvier 2024, Eleazar a été stoppé au rond-point de Chagoua vers 18 heures. Sa moto a été confisquée par les policiers en faction, malgré ses explications concernant son état de santé critique. En effet, Eleazar, souffrant et portant un cathéter à la main, a présenté ses produits médicaux, son carnet médical et a expliqué son urgence. Cependant, les policiers ont refusé catégoriquement de le laisser passer, soulevant la question : entre le contrôle des pièces d'engins et la vie humaine, laquelle doit être priorisée ?
Selon les explications d'Eleazar : « Ils m'ont dit de garer la moto parce que je n'ai pas les pièces. Si je veux, je dois prendre un clando (moto-taxi) pour me rendre à l'hôpital. Malgré tout ce que j'ai présenté, indiquant la fragilité de mon état de santé, ces policiers n'ont rien voulu entendre. »
Un comportement inadapté
Certes, assurer le contrôle des engins est une tâche louable, d'autant plus qu'elle relève d'un service d'État. Cependant, ignorer l'urgence des usagers présentant des preuves palpables de leur situation ne relève pas d'un acte social. De tels comportements, dans des circonstances aussi critiques, méritent une réflexion profonde. En effet, ces mêmes policiers pourraient un jour se retrouver dans une situation similaire.
Il faut également souligner qu'entre le contrôle des pièces d'engins et la régulation de la circulation routière, un travail d'arnaque semble s'être installé. Selon les témoignages des conducteurs d'engins à deux et quatre roues, même les véhicules ayant des pièces complètes sont amendés par ces policiers. Cette situation met en lumière les pratiques douteuses orchestrées par certains agents chargés de la sécurité routière.
De ce fait, il est essentiel que les autorités mènent une campagne de sensibilisation pour permettre à ces policiers de faire la différence entre les cas d'urgence et leur service. Leur présence aux ronds-points et sur les voies publiques ne doit pas nuire aux usagers, mais contribuer au bien-être de la population.
Selon les explications d'Eleazar : « Ils m'ont dit de garer la moto parce que je n'ai pas les pièces. Si je veux, je dois prendre un clando (moto-taxi) pour me rendre à l'hôpital. Malgré tout ce que j'ai présenté, indiquant la fragilité de mon état de santé, ces policiers n'ont rien voulu entendre. »
Un comportement inadapté
Certes, assurer le contrôle des engins est une tâche louable, d'autant plus qu'elle relève d'un service d'État. Cependant, ignorer l'urgence des usagers présentant des preuves palpables de leur situation ne relève pas d'un acte social. De tels comportements, dans des circonstances aussi critiques, méritent une réflexion profonde. En effet, ces mêmes policiers pourraient un jour se retrouver dans une situation similaire.
Il faut également souligner qu'entre le contrôle des pièces d'engins et la régulation de la circulation routière, un travail d'arnaque semble s'être installé. Selon les témoignages des conducteurs d'engins à deux et quatre roues, même les véhicules ayant des pièces complètes sont amendés par ces policiers. Cette situation met en lumière les pratiques douteuses orchestrées par certains agents chargés de la sécurité routière.
De ce fait, il est essentiel que les autorités mènent une campagne de sensibilisation pour permettre à ces policiers de faire la différence entre les cas d'urgence et leur service. Leur présence aux ronds-points et sur les voies publiques ne doit pas nuire aux usagers, mais contribuer au bien-être de la population.