La capitale tchadienne intensifie ses efforts pour lutter contre la pollution plastique qui menace son environnement. Le 17 mars 2025, la mairie de N'Djamena a publié un arrêté interdisant l'importation et l'utilisation des emballages plastiques non-biodégradables.
Cette décision est une réponse à la nécessité urgente de protéger l'environnement urbain. Elle s’inscrit dans un contexte où la pollution plastique est devenue un problème majeur affectant la propreté des rues, ainsi que le bon fonctionnement des infrastructures urbaines.
Une mesure forte contre la pollution plastique
L'arrêté municipal n° 37 rendu public le 17 mars 2025 stipule que seuls les emballages plastiques biodégradables peuvent être utilisés dans le périmètre urbain de la ville. L’objectif est de limiter l'usage des plastiques dits « Leida », des produits particulièrement nuisibles à l'environnement, en raison de leur lente dégradation.
La décision s’appuie sur des textes précédemment adoptés, notamment l'arrêté ministériel N°007/MCPI/SE/DG/DC/DCE/93 du 22 mai 1993, qui visait déjà à limiter l'usage de ces plastiques. Mais, face à l'augmentation de leur usage, particulièrement dans les commerces, la municipalité a jugé nécessaire de prendre des mesures plus fermes. Les autorités ont également réaffirmé l'importance de cette interdiction, à travers un communiqué signé par le maire Senoussi Hassana Abdoulaye.
Ce dernier appelle tous les acteurs économiques, des commerçants aux industriels en passant par les particuliers, à privilégier les alternatives biodégradables pour protéger l’environnement. En cas de non-respect de l'arrêté, les contrevenants risquent des sanctions et des amendes. La police municipale et la Protection civile sont chargées de veiller à l’application stricte de cette interdiction.
L'impact de la pollution plastique sur l'environnement urbain
L’urgence de cette initiative est renforcée par les problèmes de pollution plastique visibles dans les rues de la capitale. De nombreux déchets plastiques, tels que des sachets, des bouteilles et des emballages, encombrent les caniveaux et les rues de la capitale, compromettant leur capacité à évacuer les eaux usées.
Ce phénomène est particulièrement préoccupant lors des saisons de pluies, où les caniveaux bouchés entraînent des risques de inondations. Selon un rapport de l'association Agir pour le développement durable, N'Djamena génère près de 20 000 tonnes de déchets plastiques par an, un chiffre alarmant qui souligne la nécessité d’une action urgente.
Malgré la présence de poubelles publiques, le manque de civisme et l'absence de mécanismes efficaces de gestion des déchets, ont contribué à l'encombrement des espaces publics par des plastiques. Des solutions telles que le recyclage, la sensibilisation des habitants aux dangers de la pollution plastique et la mise en place de systèmes de collecte et de tri plus performants sont des pistes qui sont également envisagées pour mieux gérer cette situation.
L’interdiction des plastiques non biodégradables à N'Djamena vient donc compléter ces efforts. En privilégiant les solutions écologiques et durables, la municipalité espère non seulement réduire la pollution plastique, mais aussi améliorer la qualité de vie des habitants.
Cette interdiction marque une étape importante dans la gestion de la pollution plastique à N'Djamena. Si elle est mise en œuvre efficacement, elle pourrait contribuer à un avenir plus propre et plus durable pour la capitale tchadienne. La sensibilisation continue de la population et de l'engagement de tous les acteurs de la société sont des solutions qu’il convient de considérer.
Cette décision est une réponse à la nécessité urgente de protéger l'environnement urbain. Elle s’inscrit dans un contexte où la pollution plastique est devenue un problème majeur affectant la propreté des rues, ainsi que le bon fonctionnement des infrastructures urbaines.
Une mesure forte contre la pollution plastique
L'arrêté municipal n° 37 rendu public le 17 mars 2025 stipule que seuls les emballages plastiques biodégradables peuvent être utilisés dans le périmètre urbain de la ville. L’objectif est de limiter l'usage des plastiques dits « Leida », des produits particulièrement nuisibles à l'environnement, en raison de leur lente dégradation.
La décision s’appuie sur des textes précédemment adoptés, notamment l'arrêté ministériel N°007/MCPI/SE/DG/DC/DCE/93 du 22 mai 1993, qui visait déjà à limiter l'usage de ces plastiques. Mais, face à l'augmentation de leur usage, particulièrement dans les commerces, la municipalité a jugé nécessaire de prendre des mesures plus fermes. Les autorités ont également réaffirmé l'importance de cette interdiction, à travers un communiqué signé par le maire Senoussi Hassana Abdoulaye.
Ce dernier appelle tous les acteurs économiques, des commerçants aux industriels en passant par les particuliers, à privilégier les alternatives biodégradables pour protéger l’environnement. En cas de non-respect de l'arrêté, les contrevenants risquent des sanctions et des amendes. La police municipale et la Protection civile sont chargées de veiller à l’application stricte de cette interdiction.
L'impact de la pollution plastique sur l'environnement urbain
L’urgence de cette initiative est renforcée par les problèmes de pollution plastique visibles dans les rues de la capitale. De nombreux déchets plastiques, tels que des sachets, des bouteilles et des emballages, encombrent les caniveaux et les rues de la capitale, compromettant leur capacité à évacuer les eaux usées.
Ce phénomène est particulièrement préoccupant lors des saisons de pluies, où les caniveaux bouchés entraînent des risques de inondations. Selon un rapport de l'association Agir pour le développement durable, N'Djamena génère près de 20 000 tonnes de déchets plastiques par an, un chiffre alarmant qui souligne la nécessité d’une action urgente.
Malgré la présence de poubelles publiques, le manque de civisme et l'absence de mécanismes efficaces de gestion des déchets, ont contribué à l'encombrement des espaces publics par des plastiques. Des solutions telles que le recyclage, la sensibilisation des habitants aux dangers de la pollution plastique et la mise en place de systèmes de collecte et de tri plus performants sont des pistes qui sont également envisagées pour mieux gérer cette situation.
L’interdiction des plastiques non biodégradables à N'Djamena vient donc compléter ces efforts. En privilégiant les solutions écologiques et durables, la municipalité espère non seulement réduire la pollution plastique, mais aussi améliorer la qualité de vie des habitants.
Cette interdiction marque une étape importante dans la gestion de la pollution plastique à N'Djamena. Si elle est mise en œuvre efficacement, elle pourrait contribuer à un avenir plus propre et plus durable pour la capitale tchadienne. La sensibilisation continue de la population et de l'engagement de tous les acteurs de la société sont des solutions qu’il convient de considérer.