« Dans le cadre du scrutin référendaire convoqué par le Président Touadera pour le projet de la nouvelle constitution », environs deux millions d’électeurs étaient attendus ce dimanche dans les bureaux de vote, a annoncé la Primature centrafricaine sur son compte officiel Twitter. Le Premier ministre centrafricain, Félix Moloua, était d’ailleurs « très heureux d’exprimer librement son choix dans la paix », a souligné la Primature.
Le Président centrafricain, Faustin Touadera, qui a voté ce dimanche au lycée Barthélémy Boganda situé dans le 4ème arrondissement de Bangui, « a profité de l’occasion pour demander au peuple centrafricain de se rendre massivement dans les centres de vote pour remplir leur devoir citoyen », a annoncé la présidence centrafricaine, La Renaissance, dans une note publiée dimanche sur son site.
« Le Président de la République Faustin Archange Touadera se dit serein car, ce projet de la nouvelle constitution est la sollicitation du peuple centrafricain. Ce dernier, dit-il, va se servir de ce droit de vote, pour approuver cette nouvelle loi fondamentale », a souligné La Renaissance.
Dans un rapport publié le 5 juin 2023, l’ONG Human Rights Watch a estimé que ce référendum constitutionnel « pourrait restreindre davantage l’espace civique et risque de compromettre les progrès démocratiques réalisés depuis 2015 dans le pays ».
Dans une déclaration à la nation, Faustin-Archange Touadéra avait indiqué que la constitution actuelle, ratifiée en 2016, « ne reflète pas suffisamment les aspirations profondes du peuple centrafricain » et qu’il ne pouvait pas rester « insensible aux demandes pressantes et légitimes du Peuple souverain de doter notre pays d’une nouvelle constitution ».
Pour rappel, l’idée du référendum est apparue pour la première fois en mars 2022, quand le gouvernement, dans le cadre d’un dialogue national conçu comme un outil de réconciliation avec l’opposition, a décidé de promouvoir une modification de la constitution afin d’ouvrir la voie à un troisième mandat présidentiel. Alors que le débat sur un référendum constitutionnel s’intensifiait, le gouvernement a empêché les partis d’opposition de protester contre le changement proposé, tout en autorisant ses partisans à organiser des rassemblements, parfois sous protection policière.
Le Président centrafricain, Faustin Touadera, qui a voté ce dimanche au lycée Barthélémy Boganda situé dans le 4ème arrondissement de Bangui, « a profité de l’occasion pour demander au peuple centrafricain de se rendre massivement dans les centres de vote pour remplir leur devoir citoyen », a annoncé la présidence centrafricaine, La Renaissance, dans une note publiée dimanche sur son site.
« Le Président de la République Faustin Archange Touadera se dit serein car, ce projet de la nouvelle constitution est la sollicitation du peuple centrafricain. Ce dernier, dit-il, va se servir de ce droit de vote, pour approuver cette nouvelle loi fondamentale », a souligné La Renaissance.
Dans un rapport publié le 5 juin 2023, l’ONG Human Rights Watch a estimé que ce référendum constitutionnel « pourrait restreindre davantage l’espace civique et risque de compromettre les progrès démocratiques réalisés depuis 2015 dans le pays ».
Dans une déclaration à la nation, Faustin-Archange Touadéra avait indiqué que la constitution actuelle, ratifiée en 2016, « ne reflète pas suffisamment les aspirations profondes du peuple centrafricain » et qu’il ne pouvait pas rester « insensible aux demandes pressantes et légitimes du Peuple souverain de doter notre pays d’une nouvelle constitution ».
Pour rappel, l’idée du référendum est apparue pour la première fois en mars 2022, quand le gouvernement, dans le cadre d’un dialogue national conçu comme un outil de réconciliation avec l’opposition, a décidé de promouvoir une modification de la constitution afin d’ouvrir la voie à un troisième mandat présidentiel. Alors que le débat sur un référendum constitutionnel s’intensifiait, le gouvernement a empêché les partis d’opposition de protester contre le changement proposé, tout en autorisant ses partisans à organiser des rassemblements, parfois sous protection policière.