AFP
Les Nations unies et les forces de sécurité centrafricaines ont lancé dimanche une opération visant des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui, au cours de laquelle au moins 30 personnes ont été blessées, dont des Casques bleus, a-t-on appris auprès de l’ONU et de sources médicales.
"Nous avons lancé une opération commune", avec les forces de sécurité centrafricaines, visant "les bases de certains groupes criminels", a déclaré à l’AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
Des casques bleus blessés
Les deux plus importantes bases de groupes armés, celles de "Force" et du "groupe 50/50", ont été "prises", selon Hervé Verhoosel, qui a ajouté qu’une partie de la population essayait d’empêcher la progression des militaires.
Au moins 33 blessés ont été pris en charge, selon des sources hospitalières locales et Médecins sans frontières. Des Casques bleus ont été blessés, selon le porte-parole de la Minusca qui n’a pas donné plus de détails. Cette opération, toujours en cours en milieu de journée, a démarré à 2 h du matin, selon le porte-parole, dans le quartier musulman du PK5 à Bangui, poumon économique de la capitale centrafricaine.
"Ils ont encerclé les bases et depuis ça tire partout" a déclaré un habitant du quartier, interrogé par un correspondant de l’AFP.
Cette opération militaire intervient après un regain de violences depuis plusieurs mois dans le quartier du PK5, alors que Bangui était relativement épargnée par les violences des divers groupes armés dans le pays. Il y a une semaine, une patrouille de Casques bleus avait été prise pour cible par un groupe armé dans ce même quartier, essuyant des coups de feu.
Démanteler toutes les bases
Fin mars, la mission de l’ONU avait menacé de démanteler toutes les bases des groupes armés du quartier si ces derniers ne déposaient pas les armes, selon des sources concordantes.
Mi-février, après des violences répétées, l’association des commerçants du PK5 avait exigé de la Minusca qu’elle démantèle ces groupes armés, accusés de violences et d’exactions envers les commerçants et la population. Le PK5 a souvent été au coeur des tensions dans la capitale et les dernières populations musulmanes de la ville y vivent retranchées.
Les musulmans centrafricains sont souvent associés à la rébellion de la Séléka qui a renversé le président François Bozizé en 2013 et plongé le pays dans la violence.
L’ex-rébellion a été expulsée de Bangui en 2014 par une intervention militaire internationale.
"Nous avons lancé une opération commune", avec les forces de sécurité centrafricaines, visant "les bases de certains groupes criminels", a déclaré à l’AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
Des casques bleus blessés
Les deux plus importantes bases de groupes armés, celles de "Force" et du "groupe 50/50", ont été "prises", selon Hervé Verhoosel, qui a ajouté qu’une partie de la population essayait d’empêcher la progression des militaires.
Au moins 33 blessés ont été pris en charge, selon des sources hospitalières locales et Médecins sans frontières. Des Casques bleus ont été blessés, selon le porte-parole de la Minusca qui n’a pas donné plus de détails. Cette opération, toujours en cours en milieu de journée, a démarré à 2 h du matin, selon le porte-parole, dans le quartier musulman du PK5 à Bangui, poumon économique de la capitale centrafricaine.
"Ils ont encerclé les bases et depuis ça tire partout" a déclaré un habitant du quartier, interrogé par un correspondant de l’AFP.
Cette opération militaire intervient après un regain de violences depuis plusieurs mois dans le quartier du PK5, alors que Bangui était relativement épargnée par les violences des divers groupes armés dans le pays. Il y a une semaine, une patrouille de Casques bleus avait été prise pour cible par un groupe armé dans ce même quartier, essuyant des coups de feu.
Démanteler toutes les bases
Fin mars, la mission de l’ONU avait menacé de démanteler toutes les bases des groupes armés du quartier si ces derniers ne déposaient pas les armes, selon des sources concordantes.
Mi-février, après des violences répétées, l’association des commerçants du PK5 avait exigé de la Minusca qu’elle démantèle ces groupes armés, accusés de violences et d’exactions envers les commerçants et la population. Le PK5 a souvent été au coeur des tensions dans la capitale et les dernières populations musulmanes de la ville y vivent retranchées.
Les musulmans centrafricains sont souvent associés à la rébellion de la Séléka qui a renversé le président François Bozizé en 2013 et plongé le pays dans la violence.
L’ex-rébellion a été expulsée de Bangui en 2014 par une intervention militaire internationale.