« Stars » pour les uns, « divas » pour les autres, ces hommes et femmes ont été des « maestro », comme on disait alors, de la musique sénégalaise. Comme toute star de la musique, ils ont bâti leur succès et leur fortune sur scène et ont tous partagé un passé glorieux. Malheureusement, certains de nos musiciens ou stars ont un style de vie décadent parfois lié au sexe, à l’alcool ou à la drogue. Et quand le casino s’y invite, c’est la décadence assurée ! Trois musiciens et deux divas de la musique sénégalaise dont nous préférons taire les noms font partie du lot. Allez vous aventurer du côté des casinos Terroubi et Cap-vert… Certaines indiscrétions vous diront avec force détails comment ces célèbres musiciens ont été emportés par l’univers furieux et tumultueux des jeux de hasard. Ils ont certainement oublié que Sorano et Casino ne font pas bon ménage ! Et ce même si ces deux mots riment parfaitement. Parce que si à Sorano les billets de banque pleuvent sur scène, au Casino, ces mêmes billets sont absorbés par les machines à sous. Comme quoi, les tables de casino ne sont pas faites pour chanter, mais plutôt pour broyer ! En atteste le cas de ce célèbre musicien et chef d’orchestre dont la vie est désormais liée aux casinos. Ruinée par les machines et fauchée comme un rat, cette star traverse une situation sociale très difficile. Et ce, pour avoir misé et perdu toute sa fortune dans les « roues de la fortune » qui ne tournent qu’au profit des opérateurs de jeux. Dans l’espoir d’amortir l’inexorable descente aux enfers de son père, le fils aîné du chanteur est allé menacer l’inspecteur d’un casino de la place pour que son papa soit définitivement interdit d’accès à ces mauvaises industries de fortune…
La dépendance au jeu de cette diva semble être plus chronique. Après chaque concert, ou prestation lucrative, cette célèbre chanteuse termine sa soirée dans un casino de la place pour y vider sa pochette. Toujours saoûle, elle sème sa fortune à tout vent dans les « poker », nous révèle-t-on. Elle n’est pas la seule puisque l’on nous raconte l’histoire de cette belle-famille d’un musicien de grande renommée dont tous les membres ont élu domicile dans la salle de jeux « Vip » d’un casino de Dakar. Et pas mal de leurs économies sont passées à la trappe dans les « poker » et autres « roulettes ».
Hélas, nous imaginons ces grandes stars de la musique sénégalaise s’engager dans une véritable bataille entre le bien de Sorano et le mal de Casino, entre le désir de gagner et la hantise de perdre doublée de dépendance. Grandeur et dépendance de stars de la musique qui avaient du mal à comprendre que Sorano n’est pas Casino… Faut-il s’étonner, dans ces conditions, qu’ils soient un jour tentés de jouer à la roulette… russe en se mettant un pistolet sur la tempe ?
Pape NDIAYE
« Le Témoin » N° 1145 –Hebdomadaire Sénégalais ( DECEMBRE 2013)
La dépendance au jeu de cette diva semble être plus chronique. Après chaque concert, ou prestation lucrative, cette célèbre chanteuse termine sa soirée dans un casino de la place pour y vider sa pochette. Toujours saoûle, elle sème sa fortune à tout vent dans les « poker », nous révèle-t-on. Elle n’est pas la seule puisque l’on nous raconte l’histoire de cette belle-famille d’un musicien de grande renommée dont tous les membres ont élu domicile dans la salle de jeux « Vip » d’un casino de Dakar. Et pas mal de leurs économies sont passées à la trappe dans les « poker » et autres « roulettes ».
Hélas, nous imaginons ces grandes stars de la musique sénégalaise s’engager dans une véritable bataille entre le bien de Sorano et le mal de Casino, entre le désir de gagner et la hantise de perdre doublée de dépendance. Grandeur et dépendance de stars de la musique qui avaient du mal à comprendre que Sorano n’est pas Casino… Faut-il s’étonner, dans ces conditions, qu’ils soient un jour tentés de jouer à la roulette… russe en se mettant un pistolet sur la tempe ?
Pape NDIAYE
« Le Témoin » N° 1145 –Hebdomadaire Sénégalais ( DECEMBRE 2013)