La stigmatisation sociale pousse également certaines familles à cacher leurs enfants en situation de handicap, les privant ainsi de toute scolarisation. De plus, les manuels scolaires et les outils pédagogiques adaptés sont quasiment inexistants. L’absence d’une politique d’éducation inclusive claire et cohérente aggrave encore leur marginalisation.
Dieudonné Stéphane, 14 ans, paralysé des jambes depuis sa naissance, déclare vouloir poursuivre ses études. Toutefois, les conditions actuelles ne le lui permettent pas. Il déplore à la fois la stigmatisation dont il est victime et le manque d’engagement des autorités envers les personnes handicapées.
Il est important de souligner que l’exclusion des personnes handicapées du système éducatif prive le pays de talents potentiels, freine le développement humain, accentue la pauvreté et la dépendance, et crée une charge sociale durable. Cette marginalisation renforce les inégalités et affaiblit la cohésion nationale, tout en empêchant le Tchad de respecter ses engagements internationaux en matière de droits humains.
Pourtant, la loi n°007/PR/2007 garantit aux personnes handicapées le droit à l’éducation et à la formation, en prévoyant une assistance de l’État et des collectivités territoriales pour leur scolarisation. Cette loi stipule également l’instauration d’un enseignement adapté, afin de favoriser leur intégration dans les classes ordinaires. Toutefois, l’application de cette loi reste très limitée dans les faits.
Pour y remédier, l’État doit adapter les infrastructures scolaires (accès, sanitaires, mobilier), former les enseignants à l’éducation inclusive, fournir du matériel pédagogique adapté, et renforcer les campagnes de sensibilisation. Il est également impératif de faire appliquer les lois existantes pour garantir à chaque enfant, quel que soit son handicap, un accès équitable à l’éducation.
Dieudonné Stéphane, 14 ans, paralysé des jambes depuis sa naissance, déclare vouloir poursuivre ses études. Toutefois, les conditions actuelles ne le lui permettent pas. Il déplore à la fois la stigmatisation dont il est victime et le manque d’engagement des autorités envers les personnes handicapées.
Il est important de souligner que l’exclusion des personnes handicapées du système éducatif prive le pays de talents potentiels, freine le développement humain, accentue la pauvreté et la dépendance, et crée une charge sociale durable. Cette marginalisation renforce les inégalités et affaiblit la cohésion nationale, tout en empêchant le Tchad de respecter ses engagements internationaux en matière de droits humains.
Pourtant, la loi n°007/PR/2007 garantit aux personnes handicapées le droit à l’éducation et à la formation, en prévoyant une assistance de l’État et des collectivités territoriales pour leur scolarisation. Cette loi stipule également l’instauration d’un enseignement adapté, afin de favoriser leur intégration dans les classes ordinaires. Toutefois, l’application de cette loi reste très limitée dans les faits.
Pour y remédier, l’État doit adapter les infrastructures scolaires (accès, sanitaires, mobilier), former les enseignants à l’éducation inclusive, fournir du matériel pédagogique adapté, et renforcer les campagnes de sensibilisation. Il est également impératif de faire appliquer les lois existantes pour garantir à chaque enfant, quel que soit son handicap, un accès équitable à l’éducation.