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Comment Jimmy Carter Encourage, par tous les moyens, la Diabolisation d’Israël


Alwihda Info | Par - 11 Avril 2013


“Les procédés qu’emploie Carter s’expriment le mieux, dans son livre : Palestine: Peace Not Apartheid [Palestine : la Paix et non l’Apartheid], publié une première fois, en 2006. Il n’a eu de cesse, depuis, de prétendre que tout ce qu’il a écrit était parfaitement exact, même à la suite de mises en évidence publiques des nombreuses erreurs factuelles qui jalonnent son ouvrage, de long en large.


Comment Jimmy Carter Encourage, par tous les moyens, la Diabolisation d’Israël

“L’ancien Président américain Jimmy Carter a, de toute évidence, un vrai problème à l’égard d’Israël, en tant que tel, mais surtout, une véritable obsession juive. Ses sympathies vont, presque toujours, aux ennemis d’Israël et des Juifs. La plupart de ses déclarations fallacieuses, tout au long de ces années, ont pris Israël pour cible privilégiée.
“Les procédés qu’emploie Carter s’expriment le mieux, dans son livre : Palestine: Peace Not Apartheid [Palestine : la Paix et non l’Apartheid], publié une première fois, en 2006. Il n’a eu de cesse, depuis, de prétendre que tout ce qu’il a écrit était parfaitement exact, même à la suite de mises en évidence publiques des nombreuses erreurs factuelles qui jalonnent son ouvrage, de long en large.


Alex Safian est Directeur associé de CAMERA (le Comité pour la Justesse des Reportages sur le Moyen-Orient en Amérique).


Il ajoute : “A cause d’aussi nombreuses erreurs et déformations flagrantes, il devient presque impossible de sélectionner les passages les plus manifestement inexacts. On parvient, cependant, à choisir des paragraphes qui illustrent le modus operandi caractéristique de Carter, pour tromper son auditoire. Par exemple, il a prétendu, lors d’une interview réalisée par Larry King, en 2006, que : « Depuis août 2004… le Hamas ne s’est pas rendu coupable d’un seul acte de terrorisme qui ait coûté la vie au moindre Israélien ». On retrouve la même allégation, dans son livre, aux pages 179 et 184.

“Il s’agit là d’assertions totalement mensongères, à bien des égards. Le 31 août 2004, seize personnes ont été tuées et 100 blessées, dans deux attentats-suicide presque simultanés, à bord de bus interurbains, à Be’er Sheva. Le 29 septembre 2004, deux enfants, trop jeunes pour aller à l’école, ont trouvé la mort, à cause d’une roquette Qassam, tirée de Gaza. Le 13 janvier 2005, des terroristes palestiniens ont attaqué le carrefour de Karni, à la lisière d’Israël et de la Bande de Gaza, tuant 6 civils. Le 14 juillet 2005, une femme perd la vie, à la suite d’une autre roquette Qassam, lancée depuis Gaza. Le Hamas a revendiqué sa totale responsabilité dans tous ces attentats.

“Il n’y a qu’en occultant délibérément ces attaques terroristes meurtrières que Carter peut prétendre que le Hamas observerait le cessez-le-feu. Bien sûr, de telles représentations entièrement fabriquées du Hamas, visant à le faire passer pour « modéré » sont destinées à faire croire à son auditoire que seuls, les « Israéliens à la nuque raide » font obstacle à la paix.

“Carter s’est encore enfoncé dans le mensonge, en commettant des « oublis », quand il a livré une interview, dans l’émission de Caplis et Silverman, réalisée à Denver, en 2006. Silverman lui a demandé : « Oui, mais, est-ce que le Chef du Hamas, le dirigeant élu par les Palestiniens, est allé à Téhéran, la semaine dernière, où il a, pourtant, bien déclaré : « Nous ne reconnaîtrons jamais le gouvernement usurpateur sioniste… et nous poursuivrons notre avancée fondée sur le Jihad… jusqu’à la libération de Jérusalem ! ». Carter a démenti et répété que cela n’avait jamais eu lieu, mais, malheureusement pour lui, l’Associated Press, reprise, aussi bien, par le Chicago Tribune, Detroit Free Press, le Guardian et bien d’autres, ont cité in extenso les déclarations d’Ismaïl Haniyeh, le Premier Ministre du Hamas.

“Apparemment, l’arrogance de Carter est tellement prononcée qu’il semble croire que s’il n’est pas au courant de quelque chose, alors c’est que cela doit être faux. Et même après qu’on l’ait contraint à admettre que quelques-unes de ses revendications anti-israéliennes étaient contraires à la vérité, il les a reprises et répétées un peu plus tard. Un exemple caractéristique relate les soi-disant promesses de Menachem Begin, durant les négociations de Camp David, où il aurait dit, de manière ouverte, claire et définitive, vouloir imposer un gel des implantations.

“Carter prétend, en page 50 de son livre, que : “Peut-être que la négligence à clarifier par écrit la promesse verbale de Begin, au sujet du Gel des implantations a constitué la plus grave omission, relative aux pourparlers de Camp David, en 1978, pour la suite des négociations de paix ». Dans un éditorial précédent, il avait accusé Begin d’avoir failli à sa parole. Ce n’est pas vrai. Begin s’est uniquement engagé à un gel de trois mois de la construction dans les implantations et qui plus est, Carter le savait pertinemment.


“C’est devenu patent, lors d’une conférence à Washington, en 2003 pour commémorer le 25ème anniversaire des Accords de Camp David. L’ancien Président de la Cour Suprême d’Israël, le Juge Aharon Barak, qui était Procurer Général, à l’époque de Camp David, a formellement déclaré qu’il était le seul participant présent à prendre des notes, lors de la réunion en question, et qu’elles démontrent, noir sur blanc, que Begin a donné son accord pour une durée ne dépassant pas trois mois. On a, alors, entendu Carter, hors-caméra, disant : « Je ne conteste pas cela ». Mais, en dépit du fait qu’il a bien dû le reconnaître en 2003, dans ses éditoriaux comme dans son livre, Carter a recommencé à marteler l’accusation contre Begin, de ne pas s’être conformé au Gel des implantations qu’il avait « promis ».

Ceux qui se contentent de lire le titre du livre de Carter ou des reportages d’actualité le concernant, sont saisis par la nette impression qu’Israël exerce un Apartheid et qu’il s’agit ainsi d’une société extrêmement raciste. Mais, à chaque fois qu’on le presse de préciser sa pensée, Carter réplique qu’il ne faisait uniquement référence au prétendu comportement d’Israël envers les Palestiniens dans les territoires et pas, par exemple, de quelle façon Israël traite ses citoyens arabes. Carter déforme aussi abusivement la définition précise du mot « Apartheid », en prétendant qu’il n’était pas fondé sur le racisme. Pourtant, le Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale définit « l’Apartheid » comme : « des actes inhumains… commis dans le contexte d’un régime institutionnalisé d’oppression et de domination systématiques, d’un groupe racial à l’encontre d’un autre groupe racial… ».

“On doit évoquer un autre sujet : en 1987, Carter a fait appel, pour des « raisons humanitaires », au Département américain de Justice, au nom de Martin Bartesch, un ancien gardien nazi. Bartesch a perdu sa citoyenneté américaine et devait être expulsé, à la suite d'informations ayant refait surface, attestant qu’il avait assassiné un déporté juif, au camp de concentration de Mathausen ».

Safian conclut : “Qu’il s’agisse du Hamas, de l’OLP, d’Arafat en personne, des princes saoudiens ou de criminels de guerre nazis avérés, Carter semble toujours éprouver une empathie sans limites pour les ennemis des Juifs. Il manifeste, par contre, le plus grand mal à faire montre d’une même empathie soit, envers les Juifs, soit pour Israël ».

Le Dr. Manfred Gerstenfeld est membre du Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, qu’il a présidé pendant 12 ans. Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.

Adaptation : Marc Brzustowski.
 




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