De prime abord, le président Sassou N’Guesso définit les conditions qui soutendent un Etat organisé et stable. Cet Etat, selon lui est celui, qui assure la permanence de la nation et la nécessaire harmonie des institutions qui doivent puiser dans le peuple l’indispensable « légitimité » afin de s’adapter aux temps et aux opportunités.
Ne voulant plus que la parenthèse de sang ne s’ouvre de nouveau au Congo, le président congolais désapprouve toute idée de prendre le pouvoir sans le consentement du souverain primaire. D’où son appel à la responsabilité politique afin que le sang ne puisse plus couler au Congo pour des buts non avoués. « nous ne voulons pas de la démocratie de l'invective. celle qui se nourrit du sang et des larmes... Mais nous n’allons pas recommencer. Le sang et les larmes des autres ont trop coulé dans ce pays. Nous disons ça suffit. » A-t-il indiqué en substance.
Ainsi recommande-t-il aux congolais à faire usage de la paix et de la sécurité pour bâtir l’Etat de droit et l’Etat démocratique. Ce n’est que par cette voie, renchéri Sassou N’Guesso, que le Congo retrouvera le chemin qui lui permettra de construire solidement la base sur laquelle, il poursuivra sa transformation.
Comme il a su le dire dans son message, il n’y a donc pas d’action économique performante, de modernisation conséquente du pays, d’avancée sociale régulière, de politique extérieure efficace que « si elles sont soutenues et portées par un Etat organisé et stable. » Cet Etat le président congolais le veut solide, avec suffisamment « d’autorité pour dominer les intérêts particuliers et partisans. »