Depuis quelques temps, les grandes villes du Congo font face à la montée du grand banditisme urbain. Les noms « bébés noirs », ou encore « bébés rouges », « koulouna » deviennent récurrents, pour désigner les groupes de gangs qui opèrent de nuit et parfois en plein jour dans les quartiers des grandes villes du Congo, notamment Brazzaville et Pointe-Noire. A l’occasion du réveillon d’armes, le 31 décembre 2022, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a annoncé la poursuite de la lutte visant l’éradication du grand banditisme dans les villes.
Mission ainsi a été donnée au gouvernement pour créer les conditions d’éradication de ce phénomène « Ce travail doit se poursuivre et le gouvernement a reçu la mission de réaliser en 2023 la mise en place de deux centres de rééducation, d’encadrement à des jeunes délinquants dont un à Aubeville, dans la Bouenza et l’autre à Bokania, dans la Cuvette. Ces centres devraient connaître leur fonctionnement effectif au cours de l’année 2023… » A souligné Denis Sassou-N’Guesso, avant de marteler « Ainsi, de façon résolue nous devrions mettre un terme à ce banditisme violent qui a des noms divers dans les villes. Nous devons mettre un terme à ce phénomène. »
Outre ce grand chantier de banditisme urbain, Denis Sassou-N’Guesso a, également, instruit le chef d’état-major général sur le statut spécial de la force publique, qu’il faille revisiter en 2023. Le but étant de faire que ce statut puisse connaître quelques améliorations, à l’image de celles observées dans la Fonction publique. Il a expliqué " qu'il s’agit toujours d’un statut spécial. On ne décidera jamais qu’un soldat pourrait rester en service pendant 60 ans."
Dans la même foulée, il annoncé le recrutement d’environ 1500 jeunes volontaires en 2023. Justifiant les raisons de ce recrutement, le chef de l’Etat déclare qu’« Il se fera et ce sera justement l’occasion en 2023 de recruter quelques centaines ou près d’un millier et demi de volontaires, les mettre dans les centres d’instruction, les former dans la rigueur du métier, dans la discipline qu’ils apprendront. Dès le premier jour de leur entrée en caserne, ils apprendront la discipline, qui est la force principale des armées. C’est pour ma part la directive principale. On dira qu’elle n’est pas nouvelle, mais elle est nouvelle parce qu’on a senti le fléchissement. Je voudrais que tous les cadres, à tous les niveaux, la réalisent sans atermoiement », a-t-il prescrit.
Dans le cadre de la mise en œuvre des orientations données en décembre 2021 pour 2022, Denis Sassou-N’Guesso a insisté sur le renforcement continu de l’implantation des unités au niveau des casernes. Pour lui, cet effort devra se poursuivre en 2023 avec la présence sur le site des officiers, sous-officiers, hommes de rang avec leurs familles respectives. « Le gouvernement s’emploiera à améliorer au cours de l’année 2023 toutes les voies d’accès à ces casernes. » Pouvait-il instruire, par ailleurs.
Comme il est de coutume, les orientations du chef suprême des armées ont été précédées par le rapport dressé par le chef d’état-major, Guy Blanchard Okoi, sur le niveau d’exécution des directives reçues en 2021. La force publique a exécuté ses missions dans un esprit d’abnégation, a rappelé, Guy Blanchard Okoi, qui a plaidé pour l’allocation des ressources supplémentaires, afin d’accroitre les capacités opérationnelles de la troupe. Il a clos son propos en présentant les vœux de nouvel an de la force publique au président Denis Sassou-N’Guesso, ainsi qu’à sa famille.
Mission ainsi a été donnée au gouvernement pour créer les conditions d’éradication de ce phénomène « Ce travail doit se poursuivre et le gouvernement a reçu la mission de réaliser en 2023 la mise en place de deux centres de rééducation, d’encadrement à des jeunes délinquants dont un à Aubeville, dans la Bouenza et l’autre à Bokania, dans la Cuvette. Ces centres devraient connaître leur fonctionnement effectif au cours de l’année 2023… » A souligné Denis Sassou-N’Guesso, avant de marteler « Ainsi, de façon résolue nous devrions mettre un terme à ce banditisme violent qui a des noms divers dans les villes. Nous devons mettre un terme à ce phénomène. »
Outre ce grand chantier de banditisme urbain, Denis Sassou-N’Guesso a, également, instruit le chef d’état-major général sur le statut spécial de la force publique, qu’il faille revisiter en 2023. Le but étant de faire que ce statut puisse connaître quelques améliorations, à l’image de celles observées dans la Fonction publique. Il a expliqué " qu'il s’agit toujours d’un statut spécial. On ne décidera jamais qu’un soldat pourrait rester en service pendant 60 ans."
Dans la même foulée, il annoncé le recrutement d’environ 1500 jeunes volontaires en 2023. Justifiant les raisons de ce recrutement, le chef de l’Etat déclare qu’« Il se fera et ce sera justement l’occasion en 2023 de recruter quelques centaines ou près d’un millier et demi de volontaires, les mettre dans les centres d’instruction, les former dans la rigueur du métier, dans la discipline qu’ils apprendront. Dès le premier jour de leur entrée en caserne, ils apprendront la discipline, qui est la force principale des armées. C’est pour ma part la directive principale. On dira qu’elle n’est pas nouvelle, mais elle est nouvelle parce qu’on a senti le fléchissement. Je voudrais que tous les cadres, à tous les niveaux, la réalisent sans atermoiement », a-t-il prescrit.
Dans le cadre de la mise en œuvre des orientations données en décembre 2021 pour 2022, Denis Sassou-N’Guesso a insisté sur le renforcement continu de l’implantation des unités au niveau des casernes. Pour lui, cet effort devra se poursuivre en 2023 avec la présence sur le site des officiers, sous-officiers, hommes de rang avec leurs familles respectives. « Le gouvernement s’emploiera à améliorer au cours de l’année 2023 toutes les voies d’accès à ces casernes. » Pouvait-il instruire, par ailleurs.
Comme il est de coutume, les orientations du chef suprême des armées ont été précédées par le rapport dressé par le chef d’état-major, Guy Blanchard Okoi, sur le niveau d’exécution des directives reçues en 2021. La force publique a exécuté ses missions dans un esprit d’abnégation, a rappelé, Guy Blanchard Okoi, qui a plaidé pour l’allocation des ressources supplémentaires, afin d’accroitre les capacités opérationnelles de la troupe. Il a clos son propos en présentant les vœux de nouvel an de la force publique au président Denis Sassou-N’Guesso, ainsi qu’à sa famille.