La délégation générale aux grands travaux DGGT) est l’organe technique qui assiste le maitre d’ouvrage délégué dans l’exercice de ses attributions de passation et des contrats de marchés publics soumis au décret portant code des marchés publics.
Ce 3 décembre 2022, la DGGT a soufflé ses 20 bougies d’existence. Une occasion qui a donné lieu à une évocation et une rétrospective sur les grands chantiers réalisés, au cours de ces deux décennies, le tout auréolé par des intermèdes scéniques des comédiens ivoiriens et congolais pour lier l’utile à l’agréable.
Le délégué général aux grands travaux, qui a succédé, au préfet du Pool, Georges Kilebé, au podium a d’abord présenté la DGGT dans son ensemble avant d’aborder quelques repères marquant les 20 ans d’existence de cette structure. Pour Oscar Otoka, en 2004, en dehors de Brazzaville et Dolisie, aucun autre département ne disposait d’un kilomètre bitumé. « Aujourd’hui, nous en sommes à plus 400 kms de voiries urbaines. » A-t-il martelé.
Il a ajouté qu’en dehors d’Impfondo, dans le département de la Likouala , tous les départements sont connectés au réseau électrique national. Aussi jusqu’en 2004, quelques localités seulement disposaient d’un réseau d’adduction de l’eau potable. Aujourd’hui, selon lui, plus de 2000 villages possèdent des installations de l’eau potable.
Outre, les voiries urbaines, l’électricité et l’eau, la DGGT a également jeté son dévolu sur la construction des routes et d’autres infrastructures tels que les aéroports, les hôpitaux, les écoles…d’après cette rétrospective présentée par le délégué général aux grands travaux.
Dans son évocation, le ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, Jean Jacques Bouya, a souligné que, le Congo a connu des avancées significatives sous le leadership de Denis Sassou N’Guesso. Parlant des 20ans de la DGGT, il a expliqué que ce sont « Les 20 ans d’une aventure riche et des défis colossaux… » Au terme de son évocation, le ministre d'Etat a appelé les cadres de la DGGT à se hisser au diapason de la tâche et à se tenir toujours prêt pour affronter d’autres défis à venir sous la vision éclairée du chef de l’Etat congolais.
Le témoignage du chef de gouvernement
La projection documentaire intitulée « 20 ans en 20 minutes » n’a pas laissé indiffèrent le premier ministre Collinet Makosso. Faisant la genèse des « grands travaux », Collinet Makosso, dans son témoignage, a déclaré que le concept des grands travaux remonte depuis le 4 ou le 5ème siècle. Il a notamment cité les grands travaux de Périclès. « Vous avez pris le Congo en 1997 avec Brazzaville comme champ de ruines et il vous fallait inventer ce concept… » A noté Collinet Makosso dans son témoignage rendant ainsi hommage à Denis Sassou N’Guesso le géniteur des grands travaux au Congo .
Pour lui, cette décision était salvatrice parce qu’il fallait vaincre l’inertie des opérateurs économiques privés, car a-t-il soutenu « lorsque l’entreprise privée est défaillante, lorsque les grands investisseurs ne veulent pas s’engager dans des grandes infrastructures économiques, l’Etat doit se substituer pour ne pas assister à la mort économique de l’Etat. »
Le concept des grands travaux, a poursuivi, le premier ministre, était une volonté politique pour réaliser des rêves d’enfance en participant ou en assurant la cohésion des territoires. » Vous avez fait que tous les départements du pays ont la même configuration et le même visage… » A précisé le premier ministre qui a émis le vœu de voir ériger au Congo les grands travaux des infrastructures mentales pour mettre fin à l’anarchie observée dans le domaine public.
A noter que, les grands travaux ont été créés par décret présidentiel 2002-371 du 3 décembre 2002. Actuellement régis sous le décret 2022-111 du 18 mars 2022, la DGGT est sous la tutelle du ministère de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier que dirige le ministre d’Etat, Jean Jacques Bouya.
Ce 3 décembre 2022, la DGGT a soufflé ses 20 bougies d’existence. Une occasion qui a donné lieu à une évocation et une rétrospective sur les grands chantiers réalisés, au cours de ces deux décennies, le tout auréolé par des intermèdes scéniques des comédiens ivoiriens et congolais pour lier l’utile à l’agréable.
Le délégué général aux grands travaux, qui a succédé, au préfet du Pool, Georges Kilebé, au podium a d’abord présenté la DGGT dans son ensemble avant d’aborder quelques repères marquant les 20 ans d’existence de cette structure. Pour Oscar Otoka, en 2004, en dehors de Brazzaville et Dolisie, aucun autre département ne disposait d’un kilomètre bitumé. « Aujourd’hui, nous en sommes à plus 400 kms de voiries urbaines. » A-t-il martelé.
Il a ajouté qu’en dehors d’Impfondo, dans le département de la Likouala , tous les départements sont connectés au réseau électrique national. Aussi jusqu’en 2004, quelques localités seulement disposaient d’un réseau d’adduction de l’eau potable. Aujourd’hui, selon lui, plus de 2000 villages possèdent des installations de l’eau potable.
Outre, les voiries urbaines, l’électricité et l’eau, la DGGT a également jeté son dévolu sur la construction des routes et d’autres infrastructures tels que les aéroports, les hôpitaux, les écoles…d’après cette rétrospective présentée par le délégué général aux grands travaux.
Dans son évocation, le ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, Jean Jacques Bouya, a souligné que, le Congo a connu des avancées significatives sous le leadership de Denis Sassou N’Guesso. Parlant des 20ans de la DGGT, il a expliqué que ce sont « Les 20 ans d’une aventure riche et des défis colossaux… » Au terme de son évocation, le ministre d'Etat a appelé les cadres de la DGGT à se hisser au diapason de la tâche et à se tenir toujours prêt pour affronter d’autres défis à venir sous la vision éclairée du chef de l’Etat congolais.
Le témoignage du chef de gouvernement
La projection documentaire intitulée « 20 ans en 20 minutes » n’a pas laissé indiffèrent le premier ministre Collinet Makosso. Faisant la genèse des « grands travaux », Collinet Makosso, dans son témoignage, a déclaré que le concept des grands travaux remonte depuis le 4 ou le 5ème siècle. Il a notamment cité les grands travaux de Périclès. « Vous avez pris le Congo en 1997 avec Brazzaville comme champ de ruines et il vous fallait inventer ce concept… » A noté Collinet Makosso dans son témoignage rendant ainsi hommage à Denis Sassou N’Guesso le géniteur des grands travaux au Congo .
Pour lui, cette décision était salvatrice parce qu’il fallait vaincre l’inertie des opérateurs économiques privés, car a-t-il soutenu « lorsque l’entreprise privée est défaillante, lorsque les grands investisseurs ne veulent pas s’engager dans des grandes infrastructures économiques, l’Etat doit se substituer pour ne pas assister à la mort économique de l’Etat. »
Le concept des grands travaux, a poursuivi, le premier ministre, était une volonté politique pour réaliser des rêves d’enfance en participant ou en assurant la cohésion des territoires. » Vous avez fait que tous les départements du pays ont la même configuration et le même visage… » A précisé le premier ministre qui a émis le vœu de voir ériger au Congo les grands travaux des infrastructures mentales pour mettre fin à l’anarchie observée dans le domaine public.
A noter que, les grands travaux ont été créés par décret présidentiel 2002-371 du 3 décembre 2002. Actuellement régis sous le décret 2022-111 du 18 mars 2022, la DGGT est sous la tutelle du ministère de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier que dirige le ministre d’Etat, Jean Jacques Bouya.