Crise au Burkina Faso : Denis Sassou N'Guesso suggère l'accomplissement de la feuille de route de la transition
Thomas Yayi Boni et Denis Sassou N’Guesso ont eu un long entretien au Palais du peuple le lundi 21 septembre, en mi journée. Au menu des échanges entre les deux chefs d’Etat, la coopération bilatérale entre les deux pays, mais aussi l’actualité de l’heure, constituée par la crise burkinabè.
Le président Boni Yayi est venu droit de Ouagadougou où avec son homologue sénégalais, Macky Sall, il a recueilli les avis des différentes parties en conflit, en vue d’une décision des chefs d’Etats de la CEDEAO qui se réunissent en sommet extraordinaire le 22 septembre à Abuja au Nigeria sur la crise burkinabè. Il est passé par Brazzaville solliciter du Chef de l’Etat congolais, des sages conseils sur cette situation ‘’préoccupante’’.
Denis Sassou N’Guesso qui n’a pas été insensible à cette marque de sagesse de son homologue caractérisé par l’honneur qu’il fait au Congo. « Quand il ya une situation, il prend toujours la décision de venir échanger avec nous, cela est un honneur pour nous, a reconnu Denis Sassou N’Guesso qui a, « modestement », essayé « de partager quelques opinions » avec son hôte.
S’appuyant sur l’expérience des transitions antérieures, le chef de l’Etat congolais a souhaité « l’exécution normale de la feuille de route de la transition au Burkina Faso ». Il a énuméré quelques transitions dont le but essentiel est de préparer les élections. «Les transitions, a-t-il déclaré, il y en a plusieurs : en Lybie, vous voyez ce qu’elle donne, nous suivons une autre en République centrafricaine, où nous sommes médiateur, ... ». Selon Denis Sassou N’Guesso, «lorsqu’il s’agit de transitions, il est important que les autorités de la transition s’en tiennent rigoureusement à la feuille de route de la transition ». Généralement, a-t-il poursuivi, les transitions sont faites pour créer les conditions d’une élection et pour qu’on revienne à la norme démocratique et que le peuple se prononce. »
Denis Sassou N’Guesso a également énuméré le cas de son propre pays où la transition a tracé la voie à suivre jusqu’aux élections. « Nous aussi avons eu une transition après la guerre civile de 1997. Pendant près de 3 à 4 ans, le pays était totalement détruit, mais nous avons simplement créé les conditions de paix, de sécurité, d’organisation de l’Etat, pour les élections. Ce n’est qu’après les élections que le gouvernement élu a envisagé des programmes, des reformes », a affirmé le président de la République, pour qui la mise en œuvre de « la feuille de route de la transition avec les reformes en profondeur au niveau de l’Etat, est un mélange de genres qui peut porter préjudice ». Aussi a-t-il souhaité que tout soit mis en œuvre pour ramener « la transition à l’accomplissement de la feuille de route qui devrait conduire les autorités de transition à organiser les élections au Burkina. Un gouvernement qui sortirait de ces élections pourrait engager toutes les reformes et toutes les actions en profondeur », a-t-il ajouté.
Selon le président congolais, la CEDEAO qui se réunit le mardi à Abuja sur cette crise devra «créer les conditions de retour aux normes de la transition pour qu’il y ait des élections au Burkina Faso. Mais, je pense que faire les deux au même moment n’est pas raisonnable. La transition doit accomplir ses tâches et le gouvernement élu accomplira les siennes. On peut mettre un tel ordre, ce n’est pas impossible», a conclu Denis Sassou N’Guesso.
Le président Boni Yayi est venu droit de Ouagadougou où avec son homologue sénégalais, Macky Sall, il a recueilli les avis des différentes parties en conflit, en vue d’une décision des chefs d’Etats de la CEDEAO qui se réunissent en sommet extraordinaire le 22 septembre à Abuja au Nigeria sur la crise burkinabè. Il est passé par Brazzaville solliciter du Chef de l’Etat congolais, des sages conseils sur cette situation ‘’préoccupante’’.
Denis Sassou N’Guesso qui n’a pas été insensible à cette marque de sagesse de son homologue caractérisé par l’honneur qu’il fait au Congo. « Quand il ya une situation, il prend toujours la décision de venir échanger avec nous, cela est un honneur pour nous, a reconnu Denis Sassou N’Guesso qui a, « modestement », essayé « de partager quelques opinions » avec son hôte.
S’appuyant sur l’expérience des transitions antérieures, le chef de l’Etat congolais a souhaité « l’exécution normale de la feuille de route de la transition au Burkina Faso ». Il a énuméré quelques transitions dont le but essentiel est de préparer les élections. «Les transitions, a-t-il déclaré, il y en a plusieurs : en Lybie, vous voyez ce qu’elle donne, nous suivons une autre en République centrafricaine, où nous sommes médiateur, ... ». Selon Denis Sassou N’Guesso, «lorsqu’il s’agit de transitions, il est important que les autorités de la transition s’en tiennent rigoureusement à la feuille de route de la transition ». Généralement, a-t-il poursuivi, les transitions sont faites pour créer les conditions d’une élection et pour qu’on revienne à la norme démocratique et que le peuple se prononce. »
Denis Sassou N’Guesso a également énuméré le cas de son propre pays où la transition a tracé la voie à suivre jusqu’aux élections. « Nous aussi avons eu une transition après la guerre civile de 1997. Pendant près de 3 à 4 ans, le pays était totalement détruit, mais nous avons simplement créé les conditions de paix, de sécurité, d’organisation de l’Etat, pour les élections. Ce n’est qu’après les élections que le gouvernement élu a envisagé des programmes, des reformes », a affirmé le président de la République, pour qui la mise en œuvre de « la feuille de route de la transition avec les reformes en profondeur au niveau de l’Etat, est un mélange de genres qui peut porter préjudice ». Aussi a-t-il souhaité que tout soit mis en œuvre pour ramener « la transition à l’accomplissement de la feuille de route qui devrait conduire les autorités de transition à organiser les élections au Burkina. Un gouvernement qui sortirait de ces élections pourrait engager toutes les reformes et toutes les actions en profondeur », a-t-il ajouté.
Selon le président congolais, la CEDEAO qui se réunit le mardi à Abuja sur cette crise devra «créer les conditions de retour aux normes de la transition pour qu’il y ait des élections au Burkina Faso. Mais, je pense que faire les deux au même moment n’est pas raisonnable. La transition doit accomplir ses tâches et le gouvernement élu accomplira les siennes. On peut mettre un tel ordre, ce n’est pas impossible», a conclu Denis Sassou N’Guesso.