Omar Ali Ewado, membre fondateur de la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH), arrêté et condamné en première instance à trois mois de prison ferme pour « diffamation publique » et « tentative d’entrave à l’exercice de la justice » pour avoir publié la liste des victimes du massacre perpétré contre des civils par les forces de l’ordre le 21 décembre 2015 dans le quartier de Balbala à Djibouti, à été relaxé ce jour 14 février 2016 par la cour d'appel après 45 jours de détention à la de prison de Gabode, tel un délinquant. Nous nous félicitons que la cour d’appel ne le considère pas comme telle. Il était temps que Omar Ali Ewado cesse d’être reconnu comme le délinquant qu’il n’a jamais été.
Nous exhortons les autorités djiboutiennes à se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et les invitons à autoriser une enquête internationale indépendante sur ce massacre.
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