La nouvelle étude d’IMPACT révèle que l'appauvrissement est un facteur déterminant du travail des enfants dans les mines artisanales de cobalt en République démocratique du Congo (RDC).
Les familles, confrontées à la hausse des coûts, ont du mal à joindre les deux bouts. Nombreuses sont celles qui souffrent de la faim. À bout de ressources, elles n’ont d’autre choix que de compter sur les revenus tirés du travail de leurs enfants pour se nourrir, se vêtir et payer les frais de scolarité.
Dans son dernier rapport de recherche Dépendance des familles envers le travail des enfants : arguments en faveur d’une amélioration des moyens de subsistance des femmes pour mettre fin au travail des enfants dans le secteur du cobalt en République démocratique du Congo, IMPACT constate que les familles dépendent principalement des revenus des femmes. Lorsque les mères sont en difficulté, leurs enfants leur viennent en aide. Certains sont encouragés par leurs parents, d’autres suivent de leur propre chef les traces de leurs frères et sœurs, amis et voisins.
Le rapport est accompagné d’un reportage multimédia, Voici Gloria, qui raconte l’histoire d’une exploitante minière artisanale de cobalt en RDC qui travaille avec ses enfants.
« La santé, la sécurité et le bien-être des enfants doivent être au sommet des priorités. Il faut veiller à ce que la lutte contre le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement en cobalt n’entraîne pas le déplacement des enfants vers d’autres sites miniers ni ne précarise davantage leur situation. Il est primordial de s’attaquer aux causes sous-jacentes de leur travail », rappelle Joanne Lebert, directrice générale d’IMPACT.
L’exploitation artisanale du cobalt offre aux membres de la communauté les revenus les plus élevés de la région. Les enfants reçoivent jusqu’à 2,50 $ US par jour. Le plus souvent, ceux-ci remettent leurs gains à leur mère pour l’aider à payer les achats de première nécessité comme la nourriture.
Malgré les promesses du gouvernement concernant la gratuité scolaire, les parents doivent payer des frais pour couvrir les salaires des enseignants et les coûts de fonctionnement de l’école. Lorsqu’un enfant est expulsé parce que ces frais ne sont pas acquittés, sa mère se bute à l’absence de services de garde sécuritaires. Ne pouvant laisser son enfant sans surveillance, elle l’emmène sur le site de la mine.
« De nombreuses mères nous ont dit souhaiter une vie différente pour leurs enfants, mais n’avoir pas d’autre choix. L’exploitation artisanale du cobalt a le potentiel de stimuler le développement économique de la RDC et de ses communautés, mais on doit d’abord investir dans les femmes qui travaillent dans les mines artisanales pour qu’elles puissent subvenir aux besoins de leur famille et valoriser ce potentiel », explique Mme Lebert.
Les familles, confrontées à la hausse des coûts, ont du mal à joindre les deux bouts. Nombreuses sont celles qui souffrent de la faim. À bout de ressources, elles n’ont d’autre choix que de compter sur les revenus tirés du travail de leurs enfants pour se nourrir, se vêtir et payer les frais de scolarité.
Dans son dernier rapport de recherche Dépendance des familles envers le travail des enfants : arguments en faveur d’une amélioration des moyens de subsistance des femmes pour mettre fin au travail des enfants dans le secteur du cobalt en République démocratique du Congo, IMPACT constate que les familles dépendent principalement des revenus des femmes. Lorsque les mères sont en difficulté, leurs enfants leur viennent en aide. Certains sont encouragés par leurs parents, d’autres suivent de leur propre chef les traces de leurs frères et sœurs, amis et voisins.
Le rapport est accompagné d’un reportage multimédia, Voici Gloria, qui raconte l’histoire d’une exploitante minière artisanale de cobalt en RDC qui travaille avec ses enfants.
« La santé, la sécurité et le bien-être des enfants doivent être au sommet des priorités. Il faut veiller à ce que la lutte contre le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement en cobalt n’entraîne pas le déplacement des enfants vers d’autres sites miniers ni ne précarise davantage leur situation. Il est primordial de s’attaquer aux causes sous-jacentes de leur travail », rappelle Joanne Lebert, directrice générale d’IMPACT.
L’exploitation artisanale du cobalt offre aux membres de la communauté les revenus les plus élevés de la région. Les enfants reçoivent jusqu’à 2,50 $ US par jour. Le plus souvent, ceux-ci remettent leurs gains à leur mère pour l’aider à payer les achats de première nécessité comme la nourriture.
Malgré les promesses du gouvernement concernant la gratuité scolaire, les parents doivent payer des frais pour couvrir les salaires des enseignants et les coûts de fonctionnement de l’école. Lorsqu’un enfant est expulsé parce que ces frais ne sont pas acquittés, sa mère se bute à l’absence de services de garde sécuritaires. Ne pouvant laisser son enfant sans surveillance, elle l’emmène sur le site de la mine.
« De nombreuses mères nous ont dit souhaiter une vie différente pour leurs enfants, mais n’avoir pas d’autre choix. L’exploitation artisanale du cobalt a le potentiel de stimuler le développement économique de la RDC et de ses communautés, mais on doit d’abord investir dans les femmes qui travaillent dans les mines artisanales pour qu’elles puissent subvenir aux besoins de leur famille et valoriser ce potentiel », explique Mme Lebert.
L’exploitation artisanale du cobalt constitue une source de revenus de choix pour les femmes vivant à proximité de ces sites miniers. C’est le travail qui rapporte le plus, elles reçoivent leur dû à la fin de chaque journée et qui ne nécessite pas d’investissement, peu de formation ou de compétences. Toutefois, l’inégalité sur les sites est monnaie courante. Les femmes assument les tâches les moins bien rémunérées, notamment le lavage du minerai, et ont déclaré avoir été trompées sur le prix lors de la vente, voire empêchées d’accéder à certains sites miniers.
IMPACT a constaté que si le revenu des enfants permet de subvenir aux besoins de base de la famille, comme la nourriture, la première mesure à prendre pour lutter contre le travail des enfants est d’augmenter le revenu des principaux soutiens de famille, c’est-à-dire les femmes.
Les exploitantes minières artisanales du secteur du cobalt ont besoin :
IMPACT a constaté que si le revenu des enfants permet de subvenir aux besoins de base de la famille, comme la nourriture, la première mesure à prendre pour lutter contre le travail des enfants est d’augmenter le revenu des principaux soutiens de famille, c’est-à-dire les femmes.
Les exploitantes minières artisanales du secteur du cobalt ont besoin :
- de compétences et d’outils pour assumer des tâches plus lucratives à l’intérieur des mines;
- d’aide pour négocier des prix justes, appliquer des mesures de santé et sécurité, et créer un groupe d’épargne et de crédit;
- d’un poids décisionnel au sein de leur foyer, leur mine et leur communauté;
- d’un accès à des groupes de femmes comme des coopératives et des associations d’exploitantes minières.
- IMPACT appelle à l’investissement dans des programmes dirigés par des femmes à l’échelle locale. Il s’agit là de mesures complémentaires essentielles aux projets d’approvisionnement responsable en cobalt.