Plus de 80 participants prennent part au forum sur la lutte contre la désinformation. À travers ce forum, Désinfox Tchad vise à "Contribuer à une information fiable, objective et indépendante au Tchad".
Il convient de préciser que dans le cadre du projet Désinfox Afrique lancé en 2020, Désinfox Tchad vise à sensibiliser les médias tchadiens aux enjeux et aux moyens de lutter contre la désinformation et la mésinformation, à former des journalistes au fact-checking et à la production de contenus pour déconstruire les fausses informations.
André KODMADJINGAR, secrétaire exécutif de la Maison des Médias du Tchad, estime que la désinformation prend de l'ampleur au Tchad et risque de plonger le pays dans une guerre civile si les professionnels de l'information ne prennent pas garde. " Il est donc intéressant de former les professionnels de l'information tchadiens aux techniques de fact-checking. Ce phénomène des fausses informations (via les réseaux sociaux) menace non seulement la cohésion sociale, mais aussi la coexistence pacifique des Tchadiens. Parce que ce phénomène pose de grands défis pour l'accès du public à une information fiable.
Thierry Vallat, PDG de CFI, a indiqué que la désinformation est un défi mondial auquel les pays sont confrontés. Toutefois, les réseaux sociaux jouent plus sur l'émotion que sur la raison, ajoute-t-il. Ainsi, la lutte contre ce fléau interpelle plusieurs acteurs de la société (responsables des médias, journalistes, influenceurs des réseaux sociaux, etc.) pour y remédier.
Cependant, "l'information a pu résister à rester une nécessité pendant des siècles, mais sans parvenir à se protéger de la déformation. Ainsi, son accessibilité nécessaire à tous, par le droit et le devoir des uns et des autres, l'expose à la manipulation et déstabilise son fondement", a souligné Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, président de la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA). En effet, "au Tchad, malgré la mise en place depuis 2018 d'une réglementation légale pour la création de contenus numériques, la loi 031 régissant la presse écrite et les médias en ligne, les champs en désordre de l'information échappent au contrôle de la HAMA", a informé le président.
Il convient de préciser que dans le cadre du projet Désinfox Afrique lancé en 2020, Désinfox Tchad vise à sensibiliser les médias tchadiens aux enjeux et aux moyens de lutter contre la désinformation et la mésinformation, à former des journalistes au fact-checking et à la production de contenus pour déconstruire les fausses informations.
André KODMADJINGAR, secrétaire exécutif de la Maison des Médias du Tchad, estime que la désinformation prend de l'ampleur au Tchad et risque de plonger le pays dans une guerre civile si les professionnels de l'information ne prennent pas garde. " Il est donc intéressant de former les professionnels de l'information tchadiens aux techniques de fact-checking. Ce phénomène des fausses informations (via les réseaux sociaux) menace non seulement la cohésion sociale, mais aussi la coexistence pacifique des Tchadiens. Parce que ce phénomène pose de grands défis pour l'accès du public à une information fiable.
Thierry Vallat, PDG de CFI, a indiqué que la désinformation est un défi mondial auquel les pays sont confrontés. Toutefois, les réseaux sociaux jouent plus sur l'émotion que sur la raison, ajoute-t-il. Ainsi, la lutte contre ce fléau interpelle plusieurs acteurs de la société (responsables des médias, journalistes, influenceurs des réseaux sociaux, etc.) pour y remédier.
Cependant, "l'information a pu résister à rester une nécessité pendant des siècles, mais sans parvenir à se protéger de la déformation. Ainsi, son accessibilité nécessaire à tous, par le droit et le devoir des uns et des autres, l'expose à la manipulation et déstabilise son fondement", a souligné Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, président de la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA). En effet, "au Tchad, malgré la mise en place depuis 2018 d'une réglementation légale pour la création de contenus numériques, la loi 031 régissant la presse écrite et les médias en ligne, les champs en désordre de l'information échappent au contrôle de la HAMA", a informé le président.
"La lutte contre la désinformation et la mésinformation pourrait être renforcée par une convergence d'efforts entre les régulateurs, les plateformes numériques, les médias et les utilisateurs, afin de nettoyer les contenus en ligne et de les rendre socialement acceptables grâce à des informations libres, complètes et véridiques, tout en garantissant la liberté de la presse et la pluralité des opinions dans le respect des valeurs culturelles nationales, de l'ordre public et de la vie des citoyens", a conclu le président de la HAMA.
Il convient de noter que ce forum de deux jours permettra aux participants d'échanger et de partager leurs points de vue sur quatre sous-thèmes, à savoir : "La désinformation au Tchad : faut-il s'en inquiéter ?", "Quel fact-checking pour les médias tchadiens ? Enjeux, risques et opportunités éditoriales", "Liberté de la presse, régulation et autorégulation des médias" et enfin "L'éducation aux médias et à l'informatique à l'ère d'Internet : quelles réponses au problème de la désinformation ?".
Il convient de noter que ce forum de deux jours permettra aux participants d'échanger et de partager leurs points de vue sur quatre sous-thèmes, à savoir : "La désinformation au Tchad : faut-il s'en inquiéter ?", "Quel fact-checking pour les médias tchadiens ? Enjeux, risques et opportunités éditoriales", "Liberté de la presse, régulation et autorégulation des médias" et enfin "L'éducation aux médias et à l'informatique à l'ère d'Internet : quelles réponses au problème de la désinformation ?".