Discours de cloture du Forum national sur le développement rural
Mesdames, Messieurs
Distingués invités.
Je voudrais dire à mes frères et sœurs, représentants des producteurs ruraux, que j’aurais aimé les garder plus longtemps à N’Djaména pour poursuivre les discussions.
Distingués invités.
Je voudrais dire à mes frères et sœurs, représentants des producteurs ruraux, que j’aurais aimé les garder plus longtemps à N’Djaména pour poursuivre les discussions.
Mesdames, Messieurs
Distingués invités
Je voudrais dire à mes frères et sœurs, représentants des producteurs ruraux, que j’aurais aimé les garder plus longtemps à N’Djaména pour poursuivre les discussions. Mais, sachant que vos champs, vos troupeaux et vos barques de pêche vous attendent, nous aurons d’autres occasions pour continuer nos débats sur le développement de notre pays.
Distingués invités,
Le Forum sur le Développement du Monde Rural qui s’achève, marque véritablement le démarrage d’un des grands chantiers de la Renaissance et inaugure une nouvelle ère de partenariat responsable entre les acteurs du monde rural ; les producteurs sur le terrain, les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers locaux et extérieurs.
Je me félicite de votre disponibilité et de l’engagement de nos partenaires au développement à nos côtés, pour relever ce grand défi que constitue l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement, en ce qui concerne le monde rural.
Ce forum a été l’occasion idéale pour les acteurs du secteur rural d’échanger en toute liberté sur les objectifs fondamentaux en matière de développement du monde rural et sur les actions qui allient étroitement le développement rural et le développement durable
Je me réjouis en particulier du fait que toutes les régions du pays, à travers leurs délégations plurielles ont exprimé leurs potentialités. Les besoins essentiels qu’elles ont présentés ont été analysés et clarifiés, de manière à en faire, grâce aux contributions de chacun, des outils et de la matière première qui aideront à parvenir graduellement au développement certain de chaque région, en tenant compte de ses vocations naturelles.
Mesdames, Messieurs
C’est depuis 2003 que le Tchad est classé parmi les pays producteurs de pétrole. Mais, quant à moi, je n’ai jamais cessé de clamer haut et fort que les recettes pétrolières, au demeurant insignifiantes, comparées à celles des vrais pays pétroliers, doivent constituer pour nous, un levier pour diversifier notre base économique et en particulier, impulser la modernisation du monde rural avec l’implantation des industries de transformation des produits du terroir.
Désormais et c’est ma conviction profonde, l’exportation des produits à valeur ajoutée doit prendre le dessus sur celle des matières premières brutes. Et le Monde rural modernisé, où le minimum vital en termes d’équipements sociaux sera assuré à tous nos concitoyens-les plus nombreux d’ailleurs- qui y vivent, ne doit plus rien à envier à la ville. C’est un engagement solennel que j’ai pris devant la nation et je le tiendrai.
J’adhère totalement aux résultats de vos travaux qui traduisent bien les objectifs prioritaires de mon quinquennat à savoir : l’indépendance alimentaire, l’amélioration du niveau de vie de la population rurale, la modernisation de l’agriculture et de l’élevage pour un développement durable ; la création d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Poursuivant vos réflexions, vous avez dégagé des actions spécifiques qui doivent être menées parmi lesquelles le développement de la micro finance, le tourisme et diverses interventions qui visent le développement du monde rural.
Ces objectifs réalistes sont tout à fait réalisables, eu égard à nos potentialités agro-sylvo –pastorales et halieutiques.
Je sais que les producteurs ruraux qui ont vu défiler plusieurs programmes et projets sans que leurs conditions n’en soient améliorées, auront des doutes sur la mise en œuvre des résultats de ce forum. Mais, je vous rappelle et je confirme à nouveau devant vous, que plus rien ne sera comme avant.
A partir de cet instant, j’ordonne au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour mettre en application, l’ensemble des décisions issues de notre rencontre. A cet effet, je lui demande de veiller, entre autres, à ce que les techniciens ne soient pas confinés dans des bureaux à Ndjamena, mais qu’ils soient effectivement sur le terrain auprès des acteurs de développement que sont les producteurs ruraux.
Je saisis l’occasion que m’offre la tenue de ce forum pour lancer un appel solennel à mes frères et sœurs, les éleveurs et les agriculteurs pour qu’ils s’adaptent, eux aussi, aux nouvelles méthodes culturales et pastorales, plus productives et plus protectrices de l’environnement. Pour ce faire, les moyens déjà mis en œuvre par le Gouvernement seront accrus, en corrélation avec les conclusions du forum.
Je ne le répéterai jamais assez et qu’on m’entende encore du haut de cette tribune : il n’est pas normal que les tchadiens importent des produits pour leur alimentation. Le Tchad dispose de vastes plaines, des centaines de millions d’hectares de terres arables et regorge d’eau y compris dans les régions désertiques. Travaillons, travaillons, aimons la terre, elle est généreuse, elle produira ce qu’on aura semé.
Mesdames, Messieurs
Le Forum dont nous tirons les conclusions s’inscrit déjà dans les anales de l’histoire du Tchad comme la rencontre marquant le nouveau départ du monde rural. D’ailleurs, je vous annonce l’institution dès ce jour, de la tenue annuelle d’une conférence pour le suivi des actions dégagées par ce forum.
Au Ministre de l’Agriculture et de l’irrigation, aux membres du comité interministériel, et du comité technique chargés de l’organisation du présent forum, au personnel d’appui et aux différents prestataires de service, je leur adresse toutes mes félicitations pour les efforts qu’ils ont déployés à un niveau ou à un autre, afin de contribuer au succès de cette importante rencontre.
En vous remerciant vivement, chers participants et en vous souhaitant bon retour dans vos pays respectifs, je déclare clos le Premier Forum national sur le développement du monde rural.
Vive le Monde rural, pour un Tchad de la Renaissance plus prospère!
Je vous remercie.
Distingués invités
Je voudrais dire à mes frères et sœurs, représentants des producteurs ruraux, que j’aurais aimé les garder plus longtemps à N’Djaména pour poursuivre les discussions. Mais, sachant que vos champs, vos troupeaux et vos barques de pêche vous attendent, nous aurons d’autres occasions pour continuer nos débats sur le développement de notre pays.
Distingués invités,
Le Forum sur le Développement du Monde Rural qui s’achève, marque véritablement le démarrage d’un des grands chantiers de la Renaissance et inaugure une nouvelle ère de partenariat responsable entre les acteurs du monde rural ; les producteurs sur le terrain, les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers locaux et extérieurs.
Je me félicite de votre disponibilité et de l’engagement de nos partenaires au développement à nos côtés, pour relever ce grand défi que constitue l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement, en ce qui concerne le monde rural.
Ce forum a été l’occasion idéale pour les acteurs du secteur rural d’échanger en toute liberté sur les objectifs fondamentaux en matière de développement du monde rural et sur les actions qui allient étroitement le développement rural et le développement durable
Je me réjouis en particulier du fait que toutes les régions du pays, à travers leurs délégations plurielles ont exprimé leurs potentialités. Les besoins essentiels qu’elles ont présentés ont été analysés et clarifiés, de manière à en faire, grâce aux contributions de chacun, des outils et de la matière première qui aideront à parvenir graduellement au développement certain de chaque région, en tenant compte de ses vocations naturelles.
Mesdames, Messieurs
C’est depuis 2003 que le Tchad est classé parmi les pays producteurs de pétrole. Mais, quant à moi, je n’ai jamais cessé de clamer haut et fort que les recettes pétrolières, au demeurant insignifiantes, comparées à celles des vrais pays pétroliers, doivent constituer pour nous, un levier pour diversifier notre base économique et en particulier, impulser la modernisation du monde rural avec l’implantation des industries de transformation des produits du terroir.
Désormais et c’est ma conviction profonde, l’exportation des produits à valeur ajoutée doit prendre le dessus sur celle des matières premières brutes. Et le Monde rural modernisé, où le minimum vital en termes d’équipements sociaux sera assuré à tous nos concitoyens-les plus nombreux d’ailleurs- qui y vivent, ne doit plus rien à envier à la ville. C’est un engagement solennel que j’ai pris devant la nation et je le tiendrai.
J’adhère totalement aux résultats de vos travaux qui traduisent bien les objectifs prioritaires de mon quinquennat à savoir : l’indépendance alimentaire, l’amélioration du niveau de vie de la population rurale, la modernisation de l’agriculture et de l’élevage pour un développement durable ; la création d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Poursuivant vos réflexions, vous avez dégagé des actions spécifiques qui doivent être menées parmi lesquelles le développement de la micro finance, le tourisme et diverses interventions qui visent le développement du monde rural.
Ces objectifs réalistes sont tout à fait réalisables, eu égard à nos potentialités agro-sylvo –pastorales et halieutiques.
Je sais que les producteurs ruraux qui ont vu défiler plusieurs programmes et projets sans que leurs conditions n’en soient améliorées, auront des doutes sur la mise en œuvre des résultats de ce forum. Mais, je vous rappelle et je confirme à nouveau devant vous, que plus rien ne sera comme avant.
A partir de cet instant, j’ordonne au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour mettre en application, l’ensemble des décisions issues de notre rencontre. A cet effet, je lui demande de veiller, entre autres, à ce que les techniciens ne soient pas confinés dans des bureaux à Ndjamena, mais qu’ils soient effectivement sur le terrain auprès des acteurs de développement que sont les producteurs ruraux.
Je saisis l’occasion que m’offre la tenue de ce forum pour lancer un appel solennel à mes frères et sœurs, les éleveurs et les agriculteurs pour qu’ils s’adaptent, eux aussi, aux nouvelles méthodes culturales et pastorales, plus productives et plus protectrices de l’environnement. Pour ce faire, les moyens déjà mis en œuvre par le Gouvernement seront accrus, en corrélation avec les conclusions du forum.
Je ne le répéterai jamais assez et qu’on m’entende encore du haut de cette tribune : il n’est pas normal que les tchadiens importent des produits pour leur alimentation. Le Tchad dispose de vastes plaines, des centaines de millions d’hectares de terres arables et regorge d’eau y compris dans les régions désertiques. Travaillons, travaillons, aimons la terre, elle est généreuse, elle produira ce qu’on aura semé.
Mesdames, Messieurs
Le Forum dont nous tirons les conclusions s’inscrit déjà dans les anales de l’histoire du Tchad comme la rencontre marquant le nouveau départ du monde rural. D’ailleurs, je vous annonce l’institution dès ce jour, de la tenue annuelle d’une conférence pour le suivi des actions dégagées par ce forum.
Au Ministre de l’Agriculture et de l’irrigation, aux membres du comité interministériel, et du comité technique chargés de l’organisation du présent forum, au personnel d’appui et aux différents prestataires de service, je leur adresse toutes mes félicitations pour les efforts qu’ils ont déployés à un niveau ou à un autre, afin de contribuer au succès de cette importante rencontre.
En vous remerciant vivement, chers participants et en vous souhaitant bon retour dans vos pays respectifs, je déclare clos le Premier Forum national sur le développement du monde rural.
Vive le Monde rural, pour un Tchad de la Renaissance plus prospère!
Je vous remercie.