Le roi du Maroc, Mohammed VI. Crédit photo : Sources
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a présidé, vendredi 11 octobre 2013, l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 9ème législature au cours de laquelle il a prononcé un discours devant les membres des deux Chambres du Parlement.
Dans son discours, le Souverain marocain a affirmé que la pratique parlementaire pluraliste au Maroc ne date pas d'hier et qu’elle est l’expression d'un choix stratégique s'étalant sur un demi-siècle.
Une pratique parlementaire qui fait que le modèle démocratique marocain s'affirme comme un précurseur au sein de son environnement régional et continental.
Interpellant les parlementaires, le Roi du Maroc leur a rappelé qu’ils sont investis d’une mission nationale et non d’une rente politique.
Une mission qui exige donc dévouement et abnégation ainsi qu’un patriotisme sincère et un sens élevé du devoir dans l’accomplissement de leurs responsabilités.
Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé à l'adoption du statut de l'opposition parlementaire, afin que celle-ci puisse remplir son rôle de contrôle de l'action gouvernementale, de formulation d'une critique constructive et de présentation de propositions et d'alternatives réalistes, au service des intérêts supérieurs de la Nation
S’agissant du mandat communal, local ou régional, le Roi du Maroc a insisté sur son importance dans la réalité politique nationale, dans la mesure où il est lié au vécu quotidien des citoyens qui choisissent les personnes et les partis qui sont appelés à gérer leurs affaires quotidiennes et d'assurer la gestion des services de base dont le citoyen a besoin chaque jour.
Un mandat qui exige aux élus communaux, locaux et régionaux de lancer et de mettre en œuvre les chantiers et les projets de développement dans les circonscriptions de leur ressort afin de créer des emplois et de créer pour les citoyens les conditions d'accès à un revenu stable.
Une mission qui nécessite de cet élu loyauté et intégrité, un sens élevé des responsabilités et une capacité de rester proche du citoyen, en interaction permanente avec lui, tout en étant continuellement à l'écoute de ses préoccupations pressantes, prompt à répondre à ses sollicitations administratives et sociales.
Cependant, comme l’a fait remarquer le Roi du Maroc, il existe de fortes disparités entre les niveaux de gestion des affaires locales et régionales.
En effet, nombre de collectivités territoriales pâtissent d'une gestion défectueuse de la part des instances élues, citant en exemple la ville de Casablanca.
Dans ce contexte, le Souverain affirmé que «le ministre n'est pas responsable de l'approvisionnement en eau et en électricité. Ce n'est pas à lui d'assurer le transport public, ni de à la propreté de la commune, du quartier ou de la ville, pas plus que d'y garantir la qualité des routes et des chaussées. Ce sont plutôt les élus communaux qui sont responsables de ces services publics, au sein de leurs circonscriptions respectives et devant les électeurs qui ont voté pour eux.»
Des dysfonctionnements qui ne pourront être bannis que si les partis politiques oeuvrent à l'émergence de compétences et d'élites régionales nouvelles, aptes à prendre en main les affaires publiques locales.
Aussi, le Souverain marocain a demandé au Gouvernement et au Parlement de traduire dans les faits les dispositions relatives à la Région et aux autres collectivités territoriales, et à adopter les textes juridiques y afférents et d'activer l'adoption de la charte de déconcentration administrative.
Enfin, le dernier thème développé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son intervention est celui de la question du Sahara marocain.
Sur ce sujet, le Souverain marocain a insisté sur le fait que la question du Sahara est la cause de tous les marocains, des institutions de l’Etat, du Parlement, des Conseils des élus et de tous les acteurs politiques, syndicaux et économiques ainsi que des organisations de la société civile, des médias et de l’ensemble des citoyens.
C’est pourquoi, le Roi du Maroc a encouragé à une forte mobilisation, à une vigilance de tous les instants et à des initiatives efficaces, aux niveaux interne et externe, pour contrecarrer les ennemis du Maroc où qu'ils se trouvent et pour déjouer les stratagèmes illégitimes auxquels ils ont recours.pour porter atteinte au Maroc.
Le Souverain marocain a donc demandé au peuple marocain et à ses représentants de ne plus adopter une position attentiste pour devoir répondre aux attaques des ennemis de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc mais d’être offensifs en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière idoine.
Telles sont les grandes lignes du Discours Royal. Un Discours qui met les Parlementaires et les élus locaux face à leur responsabilité et qui lance un sérieux avertissement aux ennemis de l’intégrité territoriale et de la Souverainté du Royaume du Maroc.
Que ces ennemis sachent que le peuple marocain, mobilisé et uni derrière son Roi, n’adoptera plus cette position d’attente pour devoir répondre à leurs attaques.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par ce Discours, vient d’accorder à tout citoyen marocain le droit d’anticiper toutes attaques ennemies et d’être offensif.
Farid Mnebhi.
Dans son discours, le Souverain marocain a affirmé que la pratique parlementaire pluraliste au Maroc ne date pas d'hier et qu’elle est l’expression d'un choix stratégique s'étalant sur un demi-siècle.
Une pratique parlementaire qui fait que le modèle démocratique marocain s'affirme comme un précurseur au sein de son environnement régional et continental.
Interpellant les parlementaires, le Roi du Maroc leur a rappelé qu’ils sont investis d’une mission nationale et non d’une rente politique.
Une mission qui exige donc dévouement et abnégation ainsi qu’un patriotisme sincère et un sens élevé du devoir dans l’accomplissement de leurs responsabilités.
Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé à l'adoption du statut de l'opposition parlementaire, afin que celle-ci puisse remplir son rôle de contrôle de l'action gouvernementale, de formulation d'une critique constructive et de présentation de propositions et d'alternatives réalistes, au service des intérêts supérieurs de la Nation
S’agissant du mandat communal, local ou régional, le Roi du Maroc a insisté sur son importance dans la réalité politique nationale, dans la mesure où il est lié au vécu quotidien des citoyens qui choisissent les personnes et les partis qui sont appelés à gérer leurs affaires quotidiennes et d'assurer la gestion des services de base dont le citoyen a besoin chaque jour.
Un mandat qui exige aux élus communaux, locaux et régionaux de lancer et de mettre en œuvre les chantiers et les projets de développement dans les circonscriptions de leur ressort afin de créer des emplois et de créer pour les citoyens les conditions d'accès à un revenu stable.
Une mission qui nécessite de cet élu loyauté et intégrité, un sens élevé des responsabilités et une capacité de rester proche du citoyen, en interaction permanente avec lui, tout en étant continuellement à l'écoute de ses préoccupations pressantes, prompt à répondre à ses sollicitations administratives et sociales.
Cependant, comme l’a fait remarquer le Roi du Maroc, il existe de fortes disparités entre les niveaux de gestion des affaires locales et régionales.
En effet, nombre de collectivités territoriales pâtissent d'une gestion défectueuse de la part des instances élues, citant en exemple la ville de Casablanca.
Dans ce contexte, le Souverain affirmé que «le ministre n'est pas responsable de l'approvisionnement en eau et en électricité. Ce n'est pas à lui d'assurer le transport public, ni de à la propreté de la commune, du quartier ou de la ville, pas plus que d'y garantir la qualité des routes et des chaussées. Ce sont plutôt les élus communaux qui sont responsables de ces services publics, au sein de leurs circonscriptions respectives et devant les électeurs qui ont voté pour eux.»
Des dysfonctionnements qui ne pourront être bannis que si les partis politiques oeuvrent à l'émergence de compétences et d'élites régionales nouvelles, aptes à prendre en main les affaires publiques locales.
Aussi, le Souverain marocain a demandé au Gouvernement et au Parlement de traduire dans les faits les dispositions relatives à la Région et aux autres collectivités territoriales, et à adopter les textes juridiques y afférents et d'activer l'adoption de la charte de déconcentration administrative.
Enfin, le dernier thème développé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son intervention est celui de la question du Sahara marocain.
Sur ce sujet, le Souverain marocain a insisté sur le fait que la question du Sahara est la cause de tous les marocains, des institutions de l’Etat, du Parlement, des Conseils des élus et de tous les acteurs politiques, syndicaux et économiques ainsi que des organisations de la société civile, des médias et de l’ensemble des citoyens.
C’est pourquoi, le Roi du Maroc a encouragé à une forte mobilisation, à une vigilance de tous les instants et à des initiatives efficaces, aux niveaux interne et externe, pour contrecarrer les ennemis du Maroc où qu'ils se trouvent et pour déjouer les stratagèmes illégitimes auxquels ils ont recours.pour porter atteinte au Maroc.
Le Souverain marocain a donc demandé au peuple marocain et à ses représentants de ne plus adopter une position attentiste pour devoir répondre aux attaques des ennemis de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc mais d’être offensifs en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière idoine.
Telles sont les grandes lignes du Discours Royal. Un Discours qui met les Parlementaires et les élus locaux face à leur responsabilité et qui lance un sérieux avertissement aux ennemis de l’intégrité territoriale et de la Souverainté du Royaume du Maroc.
Que ces ennemis sachent que le peuple marocain, mobilisé et uni derrière son Roi, n’adoptera plus cette position d’attente pour devoir répondre à leurs attaques.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par ce Discours, vient d’accorder à tout citoyen marocain le droit d’anticiper toutes attaques ennemies et d’être offensif.
Farid Mnebhi.