L'homme est incroyable. Pour ceux qui l'ont rencontré ou simplement sympathisé avec lui un jour dans le hasard; il est un être de simplicité. Son sourire va de pair avec sa poignée de main. Son caractère est fin.
Nous lisons sur l'expression de son visage, un souci d'amitié, d'amour et de respect à l'autre.
Il est très-bien connu car il a formé des générations successives qui aujourd'hui servent notre pays et qui sont témoins de la bévue du système sous lequel ils sont contraint de servir la nation.
A l'université, ses étudiants témoignent sa dimension au-delà du métier. Il les forme dans un échange codifié qu'ils comprennent à une chose qu'ils n'auront de nulle part : avoir une conviction, mener une réflexion, mobiliser ses facultés en toutes circonstances.
Il a été licencié de son poste d'enseignant à l'université de Djibouti pour avoir refusé de corrompre son intelligence. La soumission, après Dieu, n'est légitime que devant la loi. Devant un homme, il s'en est vivement défendu. Cela lui a coûté son travail mais il a tenu sa tête au zénith.
Kadar Abdi Ibrahim, c'est aussi une plume qui capture l'esprit et marque la conscience non parce qu'elle est propagande mais parce qu'elle est l’épanouissement de la réalité, asphyxiée par la dictature-sangsue, qui trouve enfin dans la plume sa liberté naturelle.
Cette plume est amère, elle dérange, elle remue un couteau double-tranchant dans une plaie qui saigne de dedans. Cette plume doit cesser ! Elle doit être ensevelie ! Et Kadar Abdi Ibrahim avec elle. Il faut lui couper les vivres. Il faut le condamner coûte que coûte à l'amertume et au regret et au besoin...pour qu'il "se convertit à la bonne religion après l'avoir blasphémé ".
Mais l'homme a bu l'histoire dans les livres de la sagesse et l'a secondée de la découverte des sources de la raison. Il est formé par la nature de la raison et le relief du passé. Un tel homme, face à une possible répression du présent des valeurs universels, finit par être breveté par l'aboutissement de son combat dont le carburant est la dignité et toutes les valeurs qui la subliment.
Les gens comme lui se battent dans l'ignorance de la masse. Ils agissent pour le compte de leur seule sincérité à rendre meilleur l'autre. Leur invisibilité est une valeur ! Ils n'ont pas besoin d’être populaire dans le présent. Seul le demain détient le secret de leur valeur.
Mais une chose doit être établie. Il faut que les Djiboutiens cessent de vivre comme les morts dans les cimetières. C'est quoi ce silence absurde et même lâche. Un silence-complice !
Dr Kadar Abdi Ibrahim n'a certainement pas besoin d’être aimé. Il a besoin que les valeurs qu'il soutient soient comprises ; c'est le service minimum que nous pouvons rendre à notre dignité !
Un homme peut se taire sur d'autres choses, mais jamais quand les ingrédients de sa dignité lui sont privés.
Les Djiboutiens doivent se repenser !
Notre seul chance de ressembler aux peuples qui font chaque un pas de plus vers l'avenir est de soutenir les gens qui risquent leurs vie pour parler de la réalité sous l'éclat de la lumière du jour quand à tout moment ils peuvent y passer.
Liberez sans condition Kadar Abdi Ibrahim !
Nous lisons sur l'expression de son visage, un souci d'amitié, d'amour et de respect à l'autre.
Il est très-bien connu car il a formé des générations successives qui aujourd'hui servent notre pays et qui sont témoins de la bévue du système sous lequel ils sont contraint de servir la nation.
A l'université, ses étudiants témoignent sa dimension au-delà du métier. Il les forme dans un échange codifié qu'ils comprennent à une chose qu'ils n'auront de nulle part : avoir une conviction, mener une réflexion, mobiliser ses facultés en toutes circonstances.
Il a été licencié de son poste d'enseignant à l'université de Djibouti pour avoir refusé de corrompre son intelligence. La soumission, après Dieu, n'est légitime que devant la loi. Devant un homme, il s'en est vivement défendu. Cela lui a coûté son travail mais il a tenu sa tête au zénith.
Kadar Abdi Ibrahim, c'est aussi une plume qui capture l'esprit et marque la conscience non parce qu'elle est propagande mais parce qu'elle est l’épanouissement de la réalité, asphyxiée par la dictature-sangsue, qui trouve enfin dans la plume sa liberté naturelle.
Cette plume est amère, elle dérange, elle remue un couteau double-tranchant dans une plaie qui saigne de dedans. Cette plume doit cesser ! Elle doit être ensevelie ! Et Kadar Abdi Ibrahim avec elle. Il faut lui couper les vivres. Il faut le condamner coûte que coûte à l'amertume et au regret et au besoin...pour qu'il "se convertit à la bonne religion après l'avoir blasphémé ".
Mais l'homme a bu l'histoire dans les livres de la sagesse et l'a secondée de la découverte des sources de la raison. Il est formé par la nature de la raison et le relief du passé. Un tel homme, face à une possible répression du présent des valeurs universels, finit par être breveté par l'aboutissement de son combat dont le carburant est la dignité et toutes les valeurs qui la subliment.
Les gens comme lui se battent dans l'ignorance de la masse. Ils agissent pour le compte de leur seule sincérité à rendre meilleur l'autre. Leur invisibilité est une valeur ! Ils n'ont pas besoin d’être populaire dans le présent. Seul le demain détient le secret de leur valeur.
Mais une chose doit être établie. Il faut que les Djiboutiens cessent de vivre comme les morts dans les cimetières. C'est quoi ce silence absurde et même lâche. Un silence-complice !
Dr Kadar Abdi Ibrahim n'a certainement pas besoin d’être aimé. Il a besoin que les valeurs qu'il soutient soient comprises ; c'est le service minimum que nous pouvons rendre à notre dignité !
Un homme peut se taire sur d'autres choses, mais jamais quand les ingrédients de sa dignité lui sont privés.
Les Djiboutiens doivent se repenser !
Notre seul chance de ressembler aux peuples qui font chaque un pas de plus vers l'avenir est de soutenir les gens qui risquent leurs vie pour parler de la réalité sous l'éclat de la lumière du jour quand à tout moment ils peuvent y passer.
Liberez sans condition Kadar Abdi Ibrahim !