AFP
(c) Présidence de la République - Pascal Segrette – à Elysée.
PARIS - Le président tchadien Idriss Deby a dénoncé mercredi la confusion totale qui entoure l'éventuel déploiement d'une force internationale au nord du Mali, contrôlé par des islamistes armés, à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande à l'Elysée.
Il y a une confusion totale, a estimé M. Deby, jugeant prématuré de se prononcer sur l'éventuelle participation de troupes tchadiennes à cette force internationale.
Il ne s'agit pas aujourd'hui de se demander si le Tchad va envoyer des troupes ou bien non, mais il faudra que les Maliens nous disent ce qu'ils veulent, que la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) nous dise quelle démarche, quelle feuille de route elle entend proposer, a-t-il déclaré.
Evoquant une déclaration du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon qui a selon lui exclu l'option militaire, le président tchadien a assuré : Le Tchad est avec le peuple malien pour que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire et la stabilité. Il a également déploré qu'un pays qui était un exemple de démocratie ait basculé d'un coup.
Il y a une confusion totale, a estimé M. Deby, jugeant prématuré de se prononcer sur l'éventuelle participation de troupes tchadiennes à cette force internationale.
Il ne s'agit pas aujourd'hui de se demander si le Tchad va envoyer des troupes ou bien non, mais il faudra que les Maliens nous disent ce qu'ils veulent, que la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) nous dise quelle démarche, quelle feuille de route elle entend proposer, a-t-il déclaré.
Evoquant une déclaration du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon qui a selon lui exclu l'option militaire, le président tchadien a assuré : Le Tchad est avec le peuple malien pour que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire et la stabilité. Il a également déploré qu'un pays qui était un exemple de démocratie ait basculé d'un coup.