L'homme a été interpellé par les agents de la délégation régionale des Forêts et de la Faune d e la région du Littoral, travaillant en collaboration avec la police judiciaire de Douala. Il a été arrêté au lieu dit " Marché des Fleurs" lorsqu'il essayait de vendre l'ivoire qu'il avait dissimulé dans un vieux sac en plastique blanc que peu de gens aurait suspecté contenir des articles de grande valeur. Lorsque des policiers en civil ont approché le suspect, il a tenté de s'échapper mais a été stoppé net. Ses complices restés cachés qui observaient néanmoins la scène sont soudainement apparu et ont violemment essayé de le libérer, mais les policiers sont restés fermes et imperturbables. Il a été aussitôt conduit dans les services de la délégation régionale des Forêts et de la Faune. L'opération a été réalisée avec l'assistance technique de "The Last Great Ape Organization" (Laga).
Enquêtes antérieures
L'homme de 29 ans avait déjà échappé à une arrestation suite à une longue enquête qui avait révélé des preuves de son implication au plus haut niveau du trafic d'ivoire à Douala selon des sources internes. Il y a quelques semaines, des agents de la faune, avaient presque mis la main sur lui à Douala, alors qu'il tentait de vendre de l'ivoire, mais il était devenu très suspicieux et s’était immédiatement échappé. Des enquêtes antérieures montrent qu'il fait partie d'un réseau de trafiquants d'ivoire opérant au marché de Fleurs à Douala considéré comme une plaque tournante du trafic d'ivoire dans la sous-région; plusieurs trafiquants d'ivoire opérant à partir de ce marché sont déjà tombés sous les coups de filet des agents de la faune. Les autorités judiciaires ont fourni un appui technique lors de cette opération de haut niveau qui a vu l'équipe d'arrestation s’arrimer aux tactiques du trafiquant qui peu avant son arrestation, avait infiltré ses propres complices à des endroits stratégiques pour couvrir la zone où la transaction était censée avoir lieu, et s'assurer que le lieu était sûr. Quand il est apparu personnellement sur le lieu, il l'a inspecté avant de retourner chercher l'ivoire destiné à la vente. Cette opération entre dans le cadre de l'initiative d'application effective de la loi faunique lancé par le ministère des Forêts et de la Faune en 2003 et qui vise la traque, l'arrestation et la poursuite des contrevenants à la loi faunique. Le modèle s'est répandu dans toute l'Afrique et fonctionne dans 8 autres pays.
il y a deux mois, Madagascar a commencé à reproduire le modèle et a procédé à ses premières arrestations, avec 7 personnes appréhendées au cours de deux opérations pour trafic de plus de 400 tortues rayonnées ou étoilées - une espèce endémique qui est très prisée dans le pays. Les différents projets opèrent sous le couvert d'un réseau dénommé "Eco Activists for Governance and Law Enforcement " (Eagle). Les écologistes affirment que le trafic de la faune est à l'origine de la diminution des populations d'espèces protégées sur le continent et l'ivoire est devenu le produit de choix de plusieurs trafiquants d'espèces sauvages qui commandent des bénéfices énormes en Asie.
Le résultat en a été l'accroissement de la demande et une augmentation subséquente du massacre des éléphants d'Afrique pour approvisionner les marchés asiatiques. Le ministère des Forêts et de la Faune est penché sur la question afin de stopper de cette tendance.
Enquêtes antérieures
L'homme de 29 ans avait déjà échappé à une arrestation suite à une longue enquête qui avait révélé des preuves de son implication au plus haut niveau du trafic d'ivoire à Douala selon des sources internes. Il y a quelques semaines, des agents de la faune, avaient presque mis la main sur lui à Douala, alors qu'il tentait de vendre de l'ivoire, mais il était devenu très suspicieux et s’était immédiatement échappé. Des enquêtes antérieures montrent qu'il fait partie d'un réseau de trafiquants d'ivoire opérant au marché de Fleurs à Douala considéré comme une plaque tournante du trafic d'ivoire dans la sous-région; plusieurs trafiquants d'ivoire opérant à partir de ce marché sont déjà tombés sous les coups de filet des agents de la faune. Les autorités judiciaires ont fourni un appui technique lors de cette opération de haut niveau qui a vu l'équipe d'arrestation s’arrimer aux tactiques du trafiquant qui peu avant son arrestation, avait infiltré ses propres complices à des endroits stratégiques pour couvrir la zone où la transaction était censée avoir lieu, et s'assurer que le lieu était sûr. Quand il est apparu personnellement sur le lieu, il l'a inspecté avant de retourner chercher l'ivoire destiné à la vente. Cette opération entre dans le cadre de l'initiative d'application effective de la loi faunique lancé par le ministère des Forêts et de la Faune en 2003 et qui vise la traque, l'arrestation et la poursuite des contrevenants à la loi faunique. Le modèle s'est répandu dans toute l'Afrique et fonctionne dans 8 autres pays.
il y a deux mois, Madagascar a commencé à reproduire le modèle et a procédé à ses premières arrestations, avec 7 personnes appréhendées au cours de deux opérations pour trafic de plus de 400 tortues rayonnées ou étoilées - une espèce endémique qui est très prisée dans le pays. Les différents projets opèrent sous le couvert d'un réseau dénommé "Eco Activists for Governance and Law Enforcement " (Eagle). Les écologistes affirment que le trafic de la faune est à l'origine de la diminution des populations d'espèces protégées sur le continent et l'ivoire est devenu le produit de choix de plusieurs trafiquants d'espèces sauvages qui commandent des bénéfices énormes en Asie.
Le résultat en a été l'accroissement de la demande et une augmentation subséquente du massacre des éléphants d'Afrique pour approvisionner les marchés asiatiques. Le ministère des Forêts et de la Faune est penché sur la question afin de stopper de cette tendance.