Il pensait trouver un chemin où se faufiler entre deux figures écrasantes, Ségolène Royal et François Hollande. Fort de deux campagnes présidentielles côté coulisses, Thomas Hollande, 27 ans, cofondait en février un groupe de réflexion politique, "tant le compte n'y est pas dans les propositions disponibles", clamait l'édito de présentation.
Ce 4 juillet, à la terrasse d'un bistrot parisien proche du cabinet d'avocats qui l'emploie, il confie laisser tomber l'aventure : "Je ne le sens pas." Le jeune homme ne prend même plus la peine de parler de ses parents en disant "François" et "Ségolène". C'est le fils qui parle et il dit "mon père" et "ma mère". "Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique", lâche Thomas Hollande. Car c'est bien l'incroyable soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, rival de Ségolène Royal aux législatives de juin à La Rochelle, qui le pousse à prendre du recul. "Ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ça a détruit l'image normale qu'il avait construite", juge-t-il, définissant un François Hollande "ahuri" par le geste de sa compagne. Il poursuit : "Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant."
Quant à Ségolène, son fils la voit "ministre, pourquoi pas, dans quelques mois. En politique, on n'est jamais mort", martèle cet observateur très privilégié.
Source - lepoint.fr
Abdstrike
Ce 4 juillet, à la terrasse d'un bistrot parisien proche du cabinet d'avocats qui l'emploie, il confie laisser tomber l'aventure : "Je ne le sens pas." Le jeune homme ne prend même plus la peine de parler de ses parents en disant "François" et "Ségolène". C'est le fils qui parle et il dit "mon père" et "ma mère". "Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique", lâche Thomas Hollande. Car c'est bien l'incroyable soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, rival de Ségolène Royal aux législatives de juin à La Rochelle, qui le pousse à prendre du recul. "Ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ça a détruit l'image normale qu'il avait construite", juge-t-il, définissant un François Hollande "ahuri" par le geste de sa compagne. Il poursuit : "Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant."
Il ne veut plus voir Valérie Trierweiler
Thomas Hollande ne veut plus voir Valérie Trierweiler. Son frère et ses soeurs non plus. "C'est logique, non ? Et puis, ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père." Après le coup de sang de Trierweiler, François et Thomas ont dîné en tête à tête. Le président a demandé à son fils de "ne pas alimenter le feuilleton". Thomas a reçu de son père la promesse qu'il s'exprimerait sur le tweet et clarifierait le rôle de la première dame, sans doute le 14 juillet. "C'est un facteur d'instabilité... Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Élysée", tranche Thomas Hollande, qui supplie : "Et surtout pas de deuxième tweet !", bien qu'il ne semble pas rassuré. Imaginant la rentrée du PS à La Rochelle, fin août, il se rend compte que Falorni, exclu du parti pour sa dissidence, ne sera pas le bienvenu et cherchera sans doute à faire parler de lui : "Peut-être qu'il s'affichera en terrasse avec Valérie !", rigole Thomas.Quant à Ségolène, son fils la voit "ministre, pourquoi pas, dans quelques mois. En politique, on n'est jamais mort", martèle cet observateur très privilégié.
Source - lepoint.fr
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