Egypte: décès de Mohammed Madbouli, l'un des plus grands éditeurs arabes
LE CAIRE - Le patron d'une grande maison d'édition égyptienne, Mohammed Madbouli, est décédé vendredi à l'âge de 70 ans des suites d'un cancer, a-t-on appris auprès de sa famille samedi.
"L'éditeur le plus célèbre d'Egypte et du monde arabe", selon le quotidien égyptien Al-Ahram, avait commencé par vendre des journaux à l'âge de six ans.
Le patron des éditions Madbouli doit notamment sa renommée au fait d'avoir publié ou distribué des ouvrages interdits, comme des recueils de poèmes d'Ahmed Fouad Negm, connu pour ses attaques virulentes contre les dirigeants égyptiens.
A plusieurs reprises, Mohammed Madbouli a eu maille à partir avec les redoutés services de sécurité de l'Etat. Il a également été critiqué par les islamistes.
Il y a six mois, il a toutefois ordonné que sa maison d'édition "se débarrasse" de deux ouvrages de l'écrivain féministe égyptienne Nawal Saadaoui.
"La Chute de l'imam" et "Dieu démissionne du sommet" avaient été considérés par Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite basée au Caire, comme offensants pour l'islam.
LE CAIRE - Le patron d'une grande maison d'édition égyptienne, Mohammed Madbouli, est décédé vendredi à l'âge de 70 ans des suites d'un cancer, a-t-on appris auprès de sa famille samedi.
"L'éditeur le plus célèbre d'Egypte et du monde arabe", selon le quotidien égyptien Al-Ahram, avait commencé par vendre des journaux à l'âge de six ans.
Le patron des éditions Madbouli doit notamment sa renommée au fait d'avoir publié ou distribué des ouvrages interdits, comme des recueils de poèmes d'Ahmed Fouad Negm, connu pour ses attaques virulentes contre les dirigeants égyptiens.
A plusieurs reprises, Mohammed Madbouli a eu maille à partir avec les redoutés services de sécurité de l'Etat. Il a également été critiqué par les islamistes.
Il y a six mois, il a toutefois ordonné que sa maison d'édition "se débarrasse" de deux ouvrages de l'écrivain féministe égyptienne Nawal Saadaoui.
"La Chute de l'imam" et "Dieu démissionne du sommet" avaient été considérés par Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite basée au Caire, comme offensants pour l'islam.