Photo MONUSCO/John Bopengo Une électrice dans un bureau de vote à Kinshasa lors des élections présidentielle, législatives et provinciales, en République démocratique du Congo.
La République démocratique du Congo (RDC) organise un nouveau cycle électoral, qui commencera par un scrutin présidentiel le 20 décembre 2023 et d’autres élections en 2024, « dans des conditions dangereuses », a souligné l’ONG ajoutant que « le président Félix Tshisekedi se présente pour un deuxième mandat face à une opposition divisée et des conflits armés dans l’est du pays ».
D’après Human Rights Watch, « la gestion sans consensus du processus électoral accroît les risques de contestation du scrutin et de violences connexes, ce qui pourrait nuire à la stabilité » de la RDC.
« Les tensions politiques montent. De nombreuses controverses et occasions manquées d’amélioration ont jalonné les préparatifs électoraux, et la Ceni reste confrontée à des défis logistiques et politiques considérables. La Ceni et le gouvernement ont, depuis le début, fait peu de cas du besoin de transparence et n’ont pas réussi à se coordonner sérieusement avec les missions d’observation de la société civile », a relevé Human Rights Watch dans son rapport publié le 30 octobre dernier.
« Le gouvernement devrait limiter les abus des services de sécurité, la commission électorale devrait mieux garantir la transparence et tous les partis devraient dénoncer la rhétorique incendiaire. Les partenaires internationaux devraient aider les acteurs à trouver des compromis politiques et se préparer à mener une médiation en cas de contestation des résultats », a suggéré l’ONG.
D’après Human Rights Watch, « la gestion sans consensus du processus électoral accroît les risques de contestation du scrutin et de violences connexes, ce qui pourrait nuire à la stabilité » de la RDC.
« Les tensions politiques montent. De nombreuses controverses et occasions manquées d’amélioration ont jalonné les préparatifs électoraux, et la Ceni reste confrontée à des défis logistiques et politiques considérables. La Ceni et le gouvernement ont, depuis le début, fait peu de cas du besoin de transparence et n’ont pas réussi à se coordonner sérieusement avec les missions d’observation de la société civile », a relevé Human Rights Watch dans son rapport publié le 30 octobre dernier.
« Le gouvernement devrait limiter les abus des services de sécurité, la commission électorale devrait mieux garantir la transparence et tous les partis devraient dénoncer la rhétorique incendiaire. Les partenaires internationaux devraient aider les acteurs à trouver des compromis politiques et se préparer à mener une médiation en cas de contestation des résultats », a suggéré l’ONG.