C’est le moins qu’on puisse dire par les temps de l’élection présidentielle qui courent. Hormis les incidents malheureux ayant entrainé de pertes en vie humaines, survenus au début de cette période et nonobstant les quelques écarts de langages constatés dans les propos de campagne tenus par certains candidats, les slogans violents du genre « uppercut » exhibés çà et là. Ou encore, les appels incessants à des manifestations et au boycott des élections ; les dénonciations tout azimut des complots supposés venant du pouvoir pour empêcher de constituer un front commun ; une attitude des opposants qui se traitent réciproquement de faire valoir du régime, entre ceux qui ont jeté l’éponge et ceux resté en lice etc. ; tout semble rouler à merveille. Jamais l’espoir de bien vivre dans notre pays ne semble aussi permis.
Les revendications à caractères sociaux trouvent leur écho auprès du Gouvernement et ce, sans délai. Les salaires, indemnités et autres pensions sont payés à terme échu ; les grèves sont en sursis quand elles ne sont pas tout simplement abandonnées ; des améliorations dans la fourniture de l’électricité allant jusqu’à la rendre permanente et accessible à tous sont annoncées ; de vieux dossiers de recrutement et de résultats de concours datant de plusieurs années sont redevenus d’actualité ; les administrateurs départementaux dénoncés par leurs administrés pour leur mauvaise gestion payent cash en se voyant immédiatement signifier leur limogeage ; La reprise des travaux de tous les chantiers en arrêt, pour certains depuis belle lurette ; des gestes retentissants de bienfaisances sont légion.
Les activistes et les manifestants sont remis en liberté aussitôt qu’ils soient interpelés ; les opposants politiques, même les plus radicaux (du moins en apparence) sont reçus en audience avec tous les égards dignes de leurs rangs à la présidence de la République.
La main tendue du pouvoir à l’opposition armée porte ses fruits. Des groupes armés ont regagnés le bercail avec armes et bagages tant dis que d’autres leaders politico-militaires, très fair-play, se font brandir sur la scène de campagne tel un trophée de guerre !
Les artistes, sollicités pour animer l’ambiance dans les bureaux de soutient sont aux anges. Leurs concerts se déroulent souvent sous une pluie de billets de banque.
Et, cerise sur le gâteau ! le couvre-feu et autres mesures instaurant les gestes barrières décrétés à l’avènement de COVID-19 se sont volatilisés (pour réapparaître au lendemain des élections ?) pour le grand bonheur de leurs détracteurs, peut-être inconscients du danger.
Qui dit mieux ! Jamais la situation n’a suscité autant d’espoir et d’enthousiasme chez la majorité de la population qui, peut-être, s’imagine dans un pays en perpétuelle période électorale ! Tout porte à croire que le pays traverse une vraie période de grâce, vivement que ça dure.
Les revendications à caractères sociaux trouvent leur écho auprès du Gouvernement et ce, sans délai. Les salaires, indemnités et autres pensions sont payés à terme échu ; les grèves sont en sursis quand elles ne sont pas tout simplement abandonnées ; des améliorations dans la fourniture de l’électricité allant jusqu’à la rendre permanente et accessible à tous sont annoncées ; de vieux dossiers de recrutement et de résultats de concours datant de plusieurs années sont redevenus d’actualité ; les administrateurs départementaux dénoncés par leurs administrés pour leur mauvaise gestion payent cash en se voyant immédiatement signifier leur limogeage ; La reprise des travaux de tous les chantiers en arrêt, pour certains depuis belle lurette ; des gestes retentissants de bienfaisances sont légion.
Les activistes et les manifestants sont remis en liberté aussitôt qu’ils soient interpelés ; les opposants politiques, même les plus radicaux (du moins en apparence) sont reçus en audience avec tous les égards dignes de leurs rangs à la présidence de la République.
La main tendue du pouvoir à l’opposition armée porte ses fruits. Des groupes armés ont regagnés le bercail avec armes et bagages tant dis que d’autres leaders politico-militaires, très fair-play, se font brandir sur la scène de campagne tel un trophée de guerre !
Les artistes, sollicités pour animer l’ambiance dans les bureaux de soutient sont aux anges. Leurs concerts se déroulent souvent sous une pluie de billets de banque.
Et, cerise sur le gâteau ! le couvre-feu et autres mesures instaurant les gestes barrières décrétés à l’avènement de COVID-19 se sont volatilisés (pour réapparaître au lendemain des élections ?) pour le grand bonheur de leurs détracteurs, peut-être inconscients du danger.
Qui dit mieux ! Jamais la situation n’a suscité autant d’espoir et d’enthousiasme chez la majorité de la population qui, peut-être, s’imagine dans un pays en perpétuelle période électorale ! Tout porte à croire que le pays traverse une vraie période de grâce, vivement que ça dure.