Dans ce monde en rapide mutation, la mobilité est devenue un élément central de la stratégie mondiale des organisations multinationales en matière de talents. Afin de soutenir leur effectif croissant d’employés en affectation internationale dans des localités de plus en plus nombreuses, les organisations se concentrent sur l'évaluation des missions d'un point de vue culturel, la préparation de déplacements régionaux et latéraux, et la modification de l'approche en matière de rémunération pour assurer leur compétitivité. Tout en s'attaquant à ces défis, les organisations cherchent à prendre en compte les besoins de leur main-d'œuvre et à soutenir la carrière de leurs employés. Selon l’étude de Mercer (www.Mercer.com) de 2017 sur les Tendances mondiales en matière de gestion des talents (2017 Global Talent Trends Study), un salaire juste et compétitif ainsi que des opportunités de promotion constituent les principales priorités des employés cette année, ce qui n'est pas surprenant, compte tenu du climat actuel d'incertitude et de changement.
Les multinationales évaluent en conséquence soigneusement le coût des enveloppes offertes aux salariés en affectation internationale. La 23ème enquête annuelle de Mercer sur le Coût de la vie révèle que certains facteurs, tels que l'instabilité du marché du logement et l'inflation touchant les biens et services, contribuent au coût global de l'activité des entreprises dans l'environnement mondial actuel.
« La globalisation des marchés est bien documentée, de nombreuses entreprises étant établies dans plusieurs pays du monde et encourageant les missions internationales afin d'améliorer l'expérience de leurs futurs responsables, » explique Ilya Bonic, Associé principal et Président du service des ressources humaines chez Mercer. « Qu'il s'agisse de missions à court ou à long terme, l'expatriation des employés présente de nombreux avantages au niveau personnel et organisationnel, dont le développement de leur carrière grâce à l'expérience internationale acquise, la création et le transfert de compétences, et la redistribution des ressources. »
Selon l'enquête de Mercer de 2017 sur le Coût de la vie, les villes asiatiques et européennes, et en particulier Hong Kong (2e), Tokyo (3e), Zurich (4e) et Singapour (5e), arrivent en tête des villes les plus chères pour les expatriés. La ville la plus onéreuse, en raison du coût élevé des biens et de la sécurité, est Luanda (1ère), la capitale de l'Angola (voir le Classement des 15 premières villes ici : http://APO.af/ncxLwv). Parmi les autres villes figurant dans les 10 villes les plus chères pour les expatriés selon Mercer, se trouvent Séoul (6e), Genève (7e), Shanghai (8e), New York (9e) et Berne (10e). Les villes les moins chères du monde pour les expatriés sont, selon l'enquête de Mercer, Tunis (209e), Bichkek (208e) et Skopje (206e).
L'enquête de Mercer, qui est l'une des plus complètes réalisées dans le monde et fait autorité en la matière, est destinée à aider les entreprises multinationales et les gouvernements à évaluer le montant des rémunérations versées à leurs employés expatriés. New York est utilisée comme ville de référence, et toutes les autres villes lui sont comparées. Les fluctuations de change sont mesurées par rapport au dollar américain. L'enquête couvre plus de 400 villes sur cinq continents et compare le coût de plus de 200 articles dans chaque localité, dont le logement, les transports, la nourriture, l'habillement, les biens ménagers et les loisirs.
« Historiquement, la mobilité, la gestion des talents et les récompenses étaient gérées indépendamment les unes des autres, mais les organisations adoptent maintenant une approche plus globale afin d'améliorer leurs stratégies en matière de mobilité. La rémunération est importante afin de rester compétitif et doit être calculée de manière juste en fonction du coût de la vie, de la monnaie et de la localité, » précise M. Bonic.
En Europe, au Moyen-Orient et en Afrique
Seules trois villes européennes figurent encore parmi les 10 villes les plus chères pour les expatriés.
Zurich (4e) reste la ville européenne la plus coûteuse de la liste, suivie de Genève (7e), puis de Berne (10e). Moscou (14e) et St Pétersbourg (36e) ont fait un bond de cinquante-trois et cent seize places respectivement depuis l'année dernière, en raison de la forte appréciation du rouble par rapport au dollar américain et du coût des biens et services. Entre-temps, Londres (30e), Aberdeen (146e) et Birmingham (147e) ont chuté respectivement de treize, soixante-et-une et cinquante-et-une places du fait de l'affaiblissement de la livre par rapport au dollar américain suite au vote Brexit. Copenhague (28e) a perdu quatre places et passe de la 24ème à la 28ème place. Oslo (46e) progresse de treize places par rapport à l'année dernière, tandis que Paris perd dix-huit places pour se trouver 62ème dans le classement.
D’autres villes d'Europe occidentale ont, elles aussi, chuté dans le classement, en raison principalement de l'affaiblissement des devises locales par rapport au dollar américain. Vienne (78e) et Rome (80e) ont perdu respectivement 24 et 22 places. Les villes allemandes de Munich (98e), de Francfort (117e) et de Berlin (120e) sont descendues dans le classement de manière significative, de même que Düsseldorf (122e) et Hambourg (125e).
« Malgré des hausses de prix modérées dans la plupart des villes européennes, les devises européennes se sont affaiblies par rapport au dollar américain, ce qui a fait chuté la majorité des villes d'Europe de l'Ouest dans le classement, » explique Mme Constantin-Métral. « En outre, d'autres facteurs, tels que l'économie de la zone euro, ont eu un impact sur ces villes. »
Du fait de la dépréciation des devises locales vis-à-vis du dollar américain, certaines villes d'Europe centrale et orientale, dont Prague (132e) et Budapest (176e) ont baissé dans le classement, tandis que Minsk (200e) et Kiev (163e) ont grimpé respectivement de quatre et treize places, en dépit de coûts de logement stables dans ces localités.
17ème dans le classement, Tel Aviv gagne deux places depuis l'année dernière et reste la ville du Moyen-Orient la plus chère pour les expatriés, suivie de Dubaï (20e), d'Abu Dhabi (23e) et de Riyad (52e), qui ont toutes grimpé dans le classement cette année. Djeddah (117e), Muscat (92e) et Doha (81e) figurent parmi les villes les moins chères de la région. Le Caire (183e) est la ville la moins chère sur cette région et plonge de quatre-vingt-douze places par rapport à l'année dernière, suite à une forte dévaluation de sa devise locale (voir le Classement des 15 dernières villes ici : http://APO.af/VHKAW9).
« La décision de l'Égypte de permettre à sa devise de fluctuer librement en échange d'un prêt de 12 milliards de dollars sur trois ans pour renforcer son économie a résulté en une dévaluation massive de la livre égyptienne de plus de 100 % par rapport au dollar américain, ce qui a fait chuté Le Caire dans le classement, » indique Mme Constantin-Métral.
Un certain nombre de villes africaines continuent à apparaître dans le haut du classement dans l'enquête de cette année, ce qui reflète le coût élevé de la vie et des biens pour les employés expatriés (voir le Classement des villes africaines ici : http://APO.af/w56fav). Luanda (1ère) prend la première place en tant que ville la plus chère pour les expatriés en Afrique et dans le monde, malgré l'affaiblissement de sa monnaie par rapport au dollar américain. Elle est suivie par Victoria (14e), Ndjamena (16e) et Kinshasa (18e). Tunis perd six places pour se placer 209ème et est la ville la moins chère de la région et du classement général.
En Asie-Pacifique
Cinq des 10 villes les plus haut placées dans le classement se trouvent en Asie cette année. Hong Kong (2e) est la ville la plus chère du fait de sa devise alignée sur le dollar américain, ce qui a poussé localement le prix du logement vers le haut. Ce centre financier mondial est suivi par Tokyo (3e), Singapour (5e), Séoul (6e) et Shanghai (8e).
« Le renforcement du yen japonais, ainsi que le coût élevé des biens de consommation pour les expatriés et un marché du logement dynamique, ont contribué à la progression des villes japonaises dans le classement, » explique Mme Constantin-Métral. « En revanche, la majorité des villes chinoises ont baissé dans le classement en raison de l'affaiblissement du yuan chinois vis-à-vis du dollar américain. »
Les villes australiennes ont toutes continué à progresser dans le classement mondial depuis l'année dernière, grâce au renforcement du dollar australien. Sydney (25e), la ville australienne la plus chère pour les expatriés, a gagné dix-sept places dans le classement, de même que Melbourne (46e) et Perth (50e), qui progressent respectivement de vingt-cinq et dix-neuf places.
La ville la plus coûteuse d'Inde, Mumbai (57e) grimpe de vingt-cinq places dans le classement en raison de sa croissance économique rapide, de l'inflation sur le panier des biens et services et de sa devise stable par rapport au dollar américain. La ville indienne la plus peuplée précède New Delhi (99e) et Chennai (135e), qui ont gagné respectivement trente-et-une et vingt-trois places au classement. Bengaluru (166e) et Kolkata (184e), les deux villes indiennes les moins chères, ont également grimpé dans le classement.
Ailleurs en Asie, Bangkok (67e) fait un bond de sept places par rapport à l'année dernière. Jakarta (88e) et Hanoï (100e) ont également progressé de cinq et six places respectivement dans le classement. Karachi (201e) et Bichkek (208e) restent les villes les moins chères de la région pour les expatriés.
En Amérique
Les villes des États-Unis constituent les localités les plus chères du continent américain, New York (9e) étant la ville la plus coûteuse, en hausse de deux places par rapport à l'année dernière. San Francisco (22e) et Los Angeles (24e) suivent, après une progression respective de quatre et trois places. Parmi les autres grandes villes des États-Unis, Chicago (32e) gagne deux places, Boston (51e) perd quatre places et Seattle progresse de sept places. Portland (115e) et Winston Salem (140e) restent les villes étudiées les moins chères pour les expatriés aux États-Unis.
Comme l'explique Nathalie Constantin-Métral, Principal chez Mercer et responsable de la compilation du classement issu de l'enquête, « Globalement, les villes des États-Unis sont restées stables ou ont connu une légère progression dans le classement en raison des fluctuations du dollar américain vis-à-vis de la majorité des devises dans le monde. »
En Amérique du Sud, les villes brésiliennes de Sao Paulo (27e) et de Rio de Janeiro (56e) ont fait un bond de 101 et 100 places respectivement, résultat du renforcement du real brésilien vis-à-vis du dollar américain. Buenos Aires, capitale argentine et plateforme financière, se trouve 40ème au classement, suivie par Santiago (67e) et Montevideo (65e), en Uruguay, qui progressent respectivement de quarante-et-une et de cinquante-quatre places. Les autres villes d'Amérique du Sud ayant progressé dans la liste des villes les plus coûteuses pour les expatriés incluent Lima (104e) et La Havane (151e). San Jose, au Costa Rica, connait la chute la plus importante de la région et passe de la 94ème position à la 110ème, suite à la hausse du dollar par rapport au colon costaricien. Caracas au Venezuela a été exclue du classement en raison de sa situation de change complexe. En fonction du taux de change utilisé, la ville se serait en effet retrouvée en haut ou en bas du classement.
« Des craintes inflationnistes continuent à pousser certaines villes sud-américaines vers le haut dans le classement, tandis que l'affaiblissement des devises locales d'autres villes de la région leur fait perdre des places au classement, » note Mme Constantin-Métral.
Vancouver (107e) progresse de trente-cinq places par rapport à l'année dernière et prend le pas sur Toronto (119e) pour devenir la ville canadienne la plus chère, précédant Montréal (129e) et Calgary (143e). Ottawa, la ville canadienne la moins chère, se place au 152ème rang. « Le dollar canadien a pris de la valeur, entraînant des progressions importantes dans le classement de cette année, » explique Mme Constantin-Métral.
Les multinationales évaluent en conséquence soigneusement le coût des enveloppes offertes aux salariés en affectation internationale. La 23ème enquête annuelle de Mercer sur le Coût de la vie révèle que certains facteurs, tels que l'instabilité du marché du logement et l'inflation touchant les biens et services, contribuent au coût global de l'activité des entreprises dans l'environnement mondial actuel.
« La globalisation des marchés est bien documentée, de nombreuses entreprises étant établies dans plusieurs pays du monde et encourageant les missions internationales afin d'améliorer l'expérience de leurs futurs responsables, » explique Ilya Bonic, Associé principal et Président du service des ressources humaines chez Mercer. « Qu'il s'agisse de missions à court ou à long terme, l'expatriation des employés présente de nombreux avantages au niveau personnel et organisationnel, dont le développement de leur carrière grâce à l'expérience internationale acquise, la création et le transfert de compétences, et la redistribution des ressources. »
Selon l'enquête de Mercer de 2017 sur le Coût de la vie, les villes asiatiques et européennes, et en particulier Hong Kong (2e), Tokyo (3e), Zurich (4e) et Singapour (5e), arrivent en tête des villes les plus chères pour les expatriés. La ville la plus onéreuse, en raison du coût élevé des biens et de la sécurité, est Luanda (1ère), la capitale de l'Angola (voir le Classement des 15 premières villes ici : http://APO.af/ncxLwv). Parmi les autres villes figurant dans les 10 villes les plus chères pour les expatriés selon Mercer, se trouvent Séoul (6e), Genève (7e), Shanghai (8e), New York (9e) et Berne (10e). Les villes les moins chères du monde pour les expatriés sont, selon l'enquête de Mercer, Tunis (209e), Bichkek (208e) et Skopje (206e).
L'enquête de Mercer, qui est l'une des plus complètes réalisées dans le monde et fait autorité en la matière, est destinée à aider les entreprises multinationales et les gouvernements à évaluer le montant des rémunérations versées à leurs employés expatriés. New York est utilisée comme ville de référence, et toutes les autres villes lui sont comparées. Les fluctuations de change sont mesurées par rapport au dollar américain. L'enquête couvre plus de 400 villes sur cinq continents et compare le coût de plus de 200 articles dans chaque localité, dont le logement, les transports, la nourriture, l'habillement, les biens ménagers et les loisirs.
« Historiquement, la mobilité, la gestion des talents et les récompenses étaient gérées indépendamment les unes des autres, mais les organisations adoptent maintenant une approche plus globale afin d'améliorer leurs stratégies en matière de mobilité. La rémunération est importante afin de rester compétitif et doit être calculée de manière juste en fonction du coût de la vie, de la monnaie et de la localité, » précise M. Bonic.
En Europe, au Moyen-Orient et en Afrique
Seules trois villes européennes figurent encore parmi les 10 villes les plus chères pour les expatriés.
Zurich (4e) reste la ville européenne la plus coûteuse de la liste, suivie de Genève (7e), puis de Berne (10e). Moscou (14e) et St Pétersbourg (36e) ont fait un bond de cinquante-trois et cent seize places respectivement depuis l'année dernière, en raison de la forte appréciation du rouble par rapport au dollar américain et du coût des biens et services. Entre-temps, Londres (30e), Aberdeen (146e) et Birmingham (147e) ont chuté respectivement de treize, soixante-et-une et cinquante-et-une places du fait de l'affaiblissement de la livre par rapport au dollar américain suite au vote Brexit. Copenhague (28e) a perdu quatre places et passe de la 24ème à la 28ème place. Oslo (46e) progresse de treize places par rapport à l'année dernière, tandis que Paris perd dix-huit places pour se trouver 62ème dans le classement.
D’autres villes d'Europe occidentale ont, elles aussi, chuté dans le classement, en raison principalement de l'affaiblissement des devises locales par rapport au dollar américain. Vienne (78e) et Rome (80e) ont perdu respectivement 24 et 22 places. Les villes allemandes de Munich (98e), de Francfort (117e) et de Berlin (120e) sont descendues dans le classement de manière significative, de même que Düsseldorf (122e) et Hambourg (125e).
« Malgré des hausses de prix modérées dans la plupart des villes européennes, les devises européennes se sont affaiblies par rapport au dollar américain, ce qui a fait chuté la majorité des villes d'Europe de l'Ouest dans le classement, » explique Mme Constantin-Métral. « En outre, d'autres facteurs, tels que l'économie de la zone euro, ont eu un impact sur ces villes. »
Du fait de la dépréciation des devises locales vis-à-vis du dollar américain, certaines villes d'Europe centrale et orientale, dont Prague (132e) et Budapest (176e) ont baissé dans le classement, tandis que Minsk (200e) et Kiev (163e) ont grimpé respectivement de quatre et treize places, en dépit de coûts de logement stables dans ces localités.
17ème dans le classement, Tel Aviv gagne deux places depuis l'année dernière et reste la ville du Moyen-Orient la plus chère pour les expatriés, suivie de Dubaï (20e), d'Abu Dhabi (23e) et de Riyad (52e), qui ont toutes grimpé dans le classement cette année. Djeddah (117e), Muscat (92e) et Doha (81e) figurent parmi les villes les moins chères de la région. Le Caire (183e) est la ville la moins chère sur cette région et plonge de quatre-vingt-douze places par rapport à l'année dernière, suite à une forte dévaluation de sa devise locale (voir le Classement des 15 dernières villes ici : http://APO.af/VHKAW9).
« La décision de l'Égypte de permettre à sa devise de fluctuer librement en échange d'un prêt de 12 milliards de dollars sur trois ans pour renforcer son économie a résulté en une dévaluation massive de la livre égyptienne de plus de 100 % par rapport au dollar américain, ce qui a fait chuté Le Caire dans le classement, » indique Mme Constantin-Métral.
Un certain nombre de villes africaines continuent à apparaître dans le haut du classement dans l'enquête de cette année, ce qui reflète le coût élevé de la vie et des biens pour les employés expatriés (voir le Classement des villes africaines ici : http://APO.af/w56fav). Luanda (1ère) prend la première place en tant que ville la plus chère pour les expatriés en Afrique et dans le monde, malgré l'affaiblissement de sa monnaie par rapport au dollar américain. Elle est suivie par Victoria (14e), Ndjamena (16e) et Kinshasa (18e). Tunis perd six places pour se placer 209ème et est la ville la moins chère de la région et du classement général.
En Asie-Pacifique
Cinq des 10 villes les plus haut placées dans le classement se trouvent en Asie cette année. Hong Kong (2e) est la ville la plus chère du fait de sa devise alignée sur le dollar américain, ce qui a poussé localement le prix du logement vers le haut. Ce centre financier mondial est suivi par Tokyo (3e), Singapour (5e), Séoul (6e) et Shanghai (8e).
« Le renforcement du yen japonais, ainsi que le coût élevé des biens de consommation pour les expatriés et un marché du logement dynamique, ont contribué à la progression des villes japonaises dans le classement, » explique Mme Constantin-Métral. « En revanche, la majorité des villes chinoises ont baissé dans le classement en raison de l'affaiblissement du yuan chinois vis-à-vis du dollar américain. »
Les villes australiennes ont toutes continué à progresser dans le classement mondial depuis l'année dernière, grâce au renforcement du dollar australien. Sydney (25e), la ville australienne la plus chère pour les expatriés, a gagné dix-sept places dans le classement, de même que Melbourne (46e) et Perth (50e), qui progressent respectivement de vingt-cinq et dix-neuf places.
La ville la plus coûteuse d'Inde, Mumbai (57e) grimpe de vingt-cinq places dans le classement en raison de sa croissance économique rapide, de l'inflation sur le panier des biens et services et de sa devise stable par rapport au dollar américain. La ville indienne la plus peuplée précède New Delhi (99e) et Chennai (135e), qui ont gagné respectivement trente-et-une et vingt-trois places au classement. Bengaluru (166e) et Kolkata (184e), les deux villes indiennes les moins chères, ont également grimpé dans le classement.
Ailleurs en Asie, Bangkok (67e) fait un bond de sept places par rapport à l'année dernière. Jakarta (88e) et Hanoï (100e) ont également progressé de cinq et six places respectivement dans le classement. Karachi (201e) et Bichkek (208e) restent les villes les moins chères de la région pour les expatriés.
En Amérique
Les villes des États-Unis constituent les localités les plus chères du continent américain, New York (9e) étant la ville la plus coûteuse, en hausse de deux places par rapport à l'année dernière. San Francisco (22e) et Los Angeles (24e) suivent, après une progression respective de quatre et trois places. Parmi les autres grandes villes des États-Unis, Chicago (32e) gagne deux places, Boston (51e) perd quatre places et Seattle progresse de sept places. Portland (115e) et Winston Salem (140e) restent les villes étudiées les moins chères pour les expatriés aux États-Unis.
Comme l'explique Nathalie Constantin-Métral, Principal chez Mercer et responsable de la compilation du classement issu de l'enquête, « Globalement, les villes des États-Unis sont restées stables ou ont connu une légère progression dans le classement en raison des fluctuations du dollar américain vis-à-vis de la majorité des devises dans le monde. »
En Amérique du Sud, les villes brésiliennes de Sao Paulo (27e) et de Rio de Janeiro (56e) ont fait un bond de 101 et 100 places respectivement, résultat du renforcement du real brésilien vis-à-vis du dollar américain. Buenos Aires, capitale argentine et plateforme financière, se trouve 40ème au classement, suivie par Santiago (67e) et Montevideo (65e), en Uruguay, qui progressent respectivement de quarante-et-une et de cinquante-quatre places. Les autres villes d'Amérique du Sud ayant progressé dans la liste des villes les plus coûteuses pour les expatriés incluent Lima (104e) et La Havane (151e). San Jose, au Costa Rica, connait la chute la plus importante de la région et passe de la 94ème position à la 110ème, suite à la hausse du dollar par rapport au colon costaricien. Caracas au Venezuela a été exclue du classement en raison de sa situation de change complexe. En fonction du taux de change utilisé, la ville se serait en effet retrouvée en haut ou en bas du classement.
« Des craintes inflationnistes continuent à pousser certaines villes sud-américaines vers le haut dans le classement, tandis que l'affaiblissement des devises locales d'autres villes de la région leur fait perdre des places au classement, » note Mme Constantin-Métral.
Vancouver (107e) progresse de trente-cinq places par rapport à l'année dernière et prend le pas sur Toronto (119e) pour devenir la ville canadienne la plus chère, précédant Montréal (129e) et Calgary (143e). Ottawa, la ville canadienne la moins chère, se place au 152ème rang. « Le dollar canadien a pris de la valeur, entraînant des progressions importantes dans le classement de cette année, » explique Mme Constantin-Métral.
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