Les résultats d’une étude d’évaluation du processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire rendus publics le 10 janvier à l’hôtel Palm Club d’Abidjan-Cocody, ont indiqué une « volonté politique perçue comme insuffisamment affirmée ».
Cette étude menée par l'Ong Action pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) sur une période de 18 mois et ayant mobilisée une équipe pluridisciplinaire de 50 personnes dans les chefs-lieux de région du pays, a attribué la note de 7,70/20 à ce critère de « la volonté politique d’aller à la paix ». Elle avait pour thème : « Côte d’Ivoire, réconciliation nationale : où en sommes nous ? ».
La présentation dudit rapport suivi d’échanges, qui s’est faite en partenariat avec la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung (KAS) a enregistré la présence des représentants de partis politiques et d’institutions tant nationales qu’internationales, de diplomates, de la société civile, ainsi que de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.
Dans les lignes, il est mentionné que « Pour 41% des personnes consultées, le gouvernement semble ne pas avoir la volonté d'aller à la réconciliation. Ou, à tout le moins, même si des initiatives publiques existent, elles ne semblent peut-être pas suffisamment volontaristes pour engager le pays sur la voix d'une réconciliation et une paix durable ». De plus : « Pour 35% des populations consultées à l'échelle du pays, rien n'a été fait, contre seulement 16% qui pensent que beaucoup a été fait ».
Ainsi dira le président du Bureau exécutif national de l’APDH, Dr Arsène Désiré Néné Bi : « Pourtant, la réconciliation des Ivoiriens avec les Ivoiriens est possible. La soif de paix s'exprime tous les jours par le peuple ivoirien. La réussite sera au rendez-vous lorsque les acteurs impliqués conviendront avec foi et sincérité que dans chaque obstacle qui survient, il existe une opportunité pour aller de l'avant ».
Partant du fait que le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire est « en panne », et pour tenter de lui donner une « dynamique nouvelle », au cours du panel placé sous le thème : « Réconciliation nationale en Côte d’Ivoire : actes manqués et défis actuels » , Dr Arsène Désiré Néné Bi a lancé un appel d’une part, à « un véritable dialogue politique très ouvert ».
D’autre part, à « une reforme des institutions chargées des élections. Notamment le Conseil constitutionnel, la Commission Electorale Indépendante (CEI), à l’administration d’une justice juste concernant tous les cas de violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, à l’établissement de la vérité sur tous les conflits nés dans le pays depuis 1990 jusqu’à maintenant ».
En perspective, le président du Bureau exécutif national de l’APDH a déclaré avoir « foi en chacun des Ivoiriens ». Non sans laisser penser que « La guerre naissant dans l’esprit des homme, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faille édifier les défenses de la paix ».
Soulignant que « l’Ivoirien étant par nature un être disposé à la paix », il a lancé un appel à chaque ivoirien, en vue de prendre sa part dans le processus de réconciliation, « au-delà d’une ferme volonté des dirigeants politiques ».
S’agissant de la reforme de CEI, le Dr Arsène Désiré Néné Bi a estimé qu’il faille prendre l’exemple de certains pays en Afrique. « Il s’agit de proscrire les acteurs politiques dans la composition de la CEI, en vue de garantir son indépendance et la transparence des élections », a-t-il affirmé. Car dira-t-il : « On ne peut pas être juge et parti ».
Pour le Représentant résident de la Fondation KAS, Florian Karner, cette initiative se veut une contribution à la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire et doit être perçue comme la volonté ou l'offre de l'acteur extérieur (KAS), d'aider un partenaire à se remettre d'une crise qui a divisé le pays.
« La Konrad Adenauer Stiftung entend t-elle par ce rapport soutenir tous les efforts entrepris aussi bien par la communauté internationale que nationale, pour que la Côte d’Ivoire redevienne cette terre d’espérance, d’hospitalité. C’est aussi une assistance aux autorités ivoiriennes et à toutes les composantes de la société à aller de l'avant dans la quête de la cohésion sociale et du vivre ensemble recherché par tous», a signifié Florian Karner.
Pour sa part, Simone Gbagbo a insisté sur la nécessité d'avoir une justice «vraiment juste» en Côte d'Ivoire, afin d'éviter les frustrations sociales. Elle a également fait mention de la volonté politique des grandes instances à aller à la réconciliation.
Félicitant l’APDH et son partenaire KAS, l’ex-Première dame ivoirienne a relevé l’importance du sujet et souhaité un approfondissement du débat, dans cette quête de réconciliation nationale.
Cette étude menée par l'Ong Action pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) sur une période de 18 mois et ayant mobilisée une équipe pluridisciplinaire de 50 personnes dans les chefs-lieux de région du pays, a attribué la note de 7,70/20 à ce critère de « la volonté politique d’aller à la paix ». Elle avait pour thème : « Côte d’Ivoire, réconciliation nationale : où en sommes nous ? ».
La présentation dudit rapport suivi d’échanges, qui s’est faite en partenariat avec la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung (KAS) a enregistré la présence des représentants de partis politiques et d’institutions tant nationales qu’internationales, de diplomates, de la société civile, ainsi que de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.
Dans les lignes, il est mentionné que « Pour 41% des personnes consultées, le gouvernement semble ne pas avoir la volonté d'aller à la réconciliation. Ou, à tout le moins, même si des initiatives publiques existent, elles ne semblent peut-être pas suffisamment volontaristes pour engager le pays sur la voix d'une réconciliation et une paix durable ». De plus : « Pour 35% des populations consultées à l'échelle du pays, rien n'a été fait, contre seulement 16% qui pensent que beaucoup a été fait ».
Ainsi dira le président du Bureau exécutif national de l’APDH, Dr Arsène Désiré Néné Bi : « Pourtant, la réconciliation des Ivoiriens avec les Ivoiriens est possible. La soif de paix s'exprime tous les jours par le peuple ivoirien. La réussite sera au rendez-vous lorsque les acteurs impliqués conviendront avec foi et sincérité que dans chaque obstacle qui survient, il existe une opportunité pour aller de l'avant ».
Partant du fait que le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire est « en panne », et pour tenter de lui donner une « dynamique nouvelle », au cours du panel placé sous le thème : « Réconciliation nationale en Côte d’Ivoire : actes manqués et défis actuels » , Dr Arsène Désiré Néné Bi a lancé un appel d’une part, à « un véritable dialogue politique très ouvert ».
D’autre part, à « une reforme des institutions chargées des élections. Notamment le Conseil constitutionnel, la Commission Electorale Indépendante (CEI), à l’administration d’une justice juste concernant tous les cas de violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, à l’établissement de la vérité sur tous les conflits nés dans le pays depuis 1990 jusqu’à maintenant ».
En perspective, le président du Bureau exécutif national de l’APDH a déclaré avoir « foi en chacun des Ivoiriens ». Non sans laisser penser que « La guerre naissant dans l’esprit des homme, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faille édifier les défenses de la paix ».
Soulignant que « l’Ivoirien étant par nature un être disposé à la paix », il a lancé un appel à chaque ivoirien, en vue de prendre sa part dans le processus de réconciliation, « au-delà d’une ferme volonté des dirigeants politiques ».
S’agissant de la reforme de CEI, le Dr Arsène Désiré Néné Bi a estimé qu’il faille prendre l’exemple de certains pays en Afrique. « Il s’agit de proscrire les acteurs politiques dans la composition de la CEI, en vue de garantir son indépendance et la transparence des élections », a-t-il affirmé. Car dira-t-il : « On ne peut pas être juge et parti ».
Pour le Représentant résident de la Fondation KAS, Florian Karner, cette initiative se veut une contribution à la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire et doit être perçue comme la volonté ou l'offre de l'acteur extérieur (KAS), d'aider un partenaire à se remettre d'une crise qui a divisé le pays.
« La Konrad Adenauer Stiftung entend t-elle par ce rapport soutenir tous les efforts entrepris aussi bien par la communauté internationale que nationale, pour que la Côte d’Ivoire redevienne cette terre d’espérance, d’hospitalité. C’est aussi une assistance aux autorités ivoiriennes et à toutes les composantes de la société à aller de l'avant dans la quête de la cohésion sociale et du vivre ensemble recherché par tous», a signifié Florian Karner.
Pour sa part, Simone Gbagbo a insisté sur la nécessité d'avoir une justice «vraiment juste» en Côte d'Ivoire, afin d'éviter les frustrations sociales. Elle a également fait mention de la volonté politique des grandes instances à aller à la réconciliation.
Félicitant l’APDH et son partenaire KAS, l’ex-Première dame ivoirienne a relevé l’importance du sujet et souhaité un approfondissement du débat, dans cette quête de réconciliation nationale.