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ACTUALITES

(Exclusif) L’escroc Cheikh Mbacké Gadiaga repéré à Paris : La chasse à l’homme déclenchée !


- 16 Janvier 2014


Presque deux semaines après avoir soutiré à l’homme d’affaires Cheikh Amar une somme de 30 millions fcfa, l’escroc d’Etat Cheikh Gadiaga se trouve à Paris. Dans la capitale française, il se dit qu’une bande d’inconditionnels de Cheikh Amar composée de deux Sénégalais et trois Algériens aurait déclenché la chasse à l’homme ! Mission ? Capturer Cheikh Gadiaga mort ou vif. Des embuscades lui auraient été tendues à l’hôtel Ibis Bagnolet, puis chez le promoteur de lutte Alioune Petit Mbaye, de même qu’au domicile de l’épouse de l’affairiste Lakhad Ndiaye, autant de lieux que Cheikh Mbacké Gadiaga est censé fréquenter. À l’arrivée, chou blanc sur toute la ligne ! Néanmoins, ces « Amar Boys », qui s’activent sans doute de leur propre chef, ne se découragent guère puisqu’ils sont déterminés à faire arrêter l’escroc pour faire plaisir à Cheikh Amar. « Le Témoin » a cherché à en savoir plus…


Cheikh Mbacké Gadiaga. Crédit photo : Sources
Cheikh Mbacké Gadiaga. Crédit photo : Sources
Cheikh Gadiaga n’est rien d’autre qu’un escroc d’Etat. À l’état pur ! Car la méthode qu’il a utilisée pour plumer Cheikh Amar a montré qu’il est un véritable « Cheikh » de l’arnaque et de l’escroquerie. En effet, aussi bien sa victime, l’homme d’affaires Cheikh Amar, que les agents de la Primature, n’y ont vu que du feu ! Et il y a bien eu du feu dès lors que Cheikh Gadiaga a réussi à soutirer une somme de 30 millions fcfa (le prix d’une maison ou d’une voiture de luxe à Dakar) à son ami Cheikh Amar.
 
Dans cette affaire qui avait défrayé la chronique, tout a été dit et redit. Surtout le plan ficelé et exécuté par Cheikh Gadiaga pour pousser le richissime patron de Tse (Tracto Service Equipement) à lui remettre l’enveloppe « destinée » au Premier ministre Aminata Mimi Touré. Évidemment par le biais du chauffeur du Pm qui ne serait qu’une victime dans cette affaire d’autant que Cheikh Gadiaga est revenu sur ses pas pour récupérer les 30 millions fcfa sous prétexte que le donateur, c’est-à-dire Cheikh Amar, avait une urgence à régler. Ainsi, le tour était joué ! Et dès que l’affaire a éclaté, toutes les parties sont allées porter plainte à la Section de Recherches de la Gendarmerie pour escroquerie et association de malfaiteurs. Pendant ce temps, l’escroc Cheikh Gadiaga avait fini par semer les gendarmes pour s’exiler en France via la Gambie voisine. Ou la Mauritanie selon ses proches. Tout ce film est déjà connu et visionné. Seulement, presque deux semaines après cette rocambolesque escroquerie d’Etat, « Le Témoin » est en mesure de révéler que Cheikh Mbacké Gadiaga est bel et bien dans la capitale française. D’ailleurs, deux Sénégalais assistés par trois Algériens se seraient organisés en bande pour le traquer sur les rives de la Seine. À en croire une source proche de cette bande, ces chasseurs de primes, s’autoproclamant inconditionnels de la victime Cheikh Amar, s’activent de jour comme de nuit pour rechercher Cheikh Mbacké Gadiaga. Certainement, ils ont été animés par la générosité légendaire du patron de la Tse afin de réclamer des primes si jamais ils réussissent à mettre le grappin sur l’escroc. « Je suis convaincu que Cheikh Amar n’est pas au courant de leurs agissements. Mais une chose est sûre, si Cheikh Amar ne parvient pas à les dissuader, ils sont capables de tuer Cheikh Gadiaga ou de l’agresser à l’acide. Je les ai vus déterminés et engagés dans cette chasse à l’homme. Pis, ils sont en compagnie de trois caïds algériens à bord de deux véhicules 4x4 loués pour la circonstance » nous révèle M. L, un Sénégalais établi à Paris et en service dans une société de gardiennage que nous avons joint au téléphone pour en savoir plus sur ces rumeurs. Si cette information est vérifiée, alors, nul doute que Cheikh Amar sera au courant à la lecture de cet article.
 
Notre interlocuteur croit savoir que Cheikh Mbacké Gadiaga a a été aperçu le vendredi 3 janvier dernier à l’hôtel Ibis- Bagnolet situé dans le XIe arrondissement de Paris. D’où la planque de la bande aux alentours de cet hôtel pour surveiller les moindres entrées et sorties de tout client ou visiteur de type noir africain. Malheureusement, nous indique-t-on, cette planque n’a pas porté ses fruits du fait que les « Amar Boys » se sont déplacés le lendemain dans les autres hôtels Ibis appartenant à la même chaîne. Entre le lundi 5 et le dimanche 6 janvier dernier, les membres de la bande se sont aventurés aux alentours du domicile de l’épouse du « jet-setteur » Lakhad Ndiaye suite à une information selon laquelle Cheikh Gadiaga devait s’y rendre. Fausse alerte ! Donc cap chez l’ancien promoteur de lutte Alioune Petit Mbaye où Cheikh Gadiaga aurait été attendu dans la journée du dimanche ou lundi. Pendant deux jours d’affilée, la bande a organisé une planque dans la rue menant chez Petit Mbaye c’est-à-dire dans la ville d’Asnières-Gennevilliers située dans la banlieue parisienne. Là également, point de Cheikh Gadiaga ! « Mais ces inconditionnels de Cheikh Amar ne désespèrent guère puisqu’ils m’ont confié qu’ils finiront par arrêter Cheikh Gadiaga. Billahi, ils sont décidés puisque ce sont chômeurs qui ne font rien à Paris ! » se dit convaincu notre interlocuteur proche de la bande.
 
A l’analyse, « Le Témoin » est persuadé que ces chasseurs de primes ou récompenses agissent de leur propre chef. Seulement dans ce genre de situation, tout peut virer au drame !
 
Entre Cheikh Amar et Cheikh Gadiaga, la guerre des « Cheikh » ne fait que commencer. Et, sans doute, seul un chèque de remboursement de 30 millions de francs peut l’éteindre…
 
ARTICLE PARU DANS « LE TEMOIN » N°1148 - HEBDOMADAIRE SENEGALAIS / JANVIER 2014
Publication en partenariat avec le journal Le Témoin.



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